Crise politique, sécuritaire et humanitaire en RDC : la spirale congolaise encore à l’œuvre

Crise politique, sécuritaire et humanitaire en RDC : la spirale congolaise encore à l’œuvre

L’assassinat de deux experts de l’ONU dans le Kasaï, région au centre du Congo, remet à nouveau les projecteurs sur cette région d’Afrique qui semble ne jamais sortir des logiques d’instabilité qui la définissent depuis deux décennies, si ce n’est depuis toujours. En pleine crise politique sur fond de perspectives de transition pacifique qui ne semble pas vouloir pointer le bout de son nez, faisons le point sur cet immense Etat dont la position au cœur de l’Afrique subsaharienne en fait un enjeu stratégique majeur.

Kabila, un mandat à rallonge

La République démocratique du Congo traverse actuellement une crise à la fois politique et sécuritaire, qui s’inscrit malheureusement dans la continuité de son histoire mouvementée. Les faits : le Président de la République, Joseph Kabila, qui a succédé à son père Laurent-Désiré Kabila assassiné par un membre de sa garde en 2001, est resté au pouvoir malgré la fin de son second et dernier mandat le 19 décembre 2016. Président élu au suffrage universel direct en 2006, dans un pays qui n’avait jusqu’alors de démocratique que le nom, il a été réélu en 2011. Seulement, la Constitution, établie en 2006, censée mettre fin à des instabilités politiques en place depuis l’ère zaïroise de Mobutu, et particulièrement depuis sa destitution par Kabila père avec le soutien des voisins rwandais et ougandais, prévoit que le Président de la République ne peut effectuer que deux mandats consécutifs de cinq ans, et pas un de plus.

Des tentatives de dialogue infructueuses

Pour justifier cela, il faut se tourner vers la Commission électorale nationale indépendante (ou la CENI), qui n’a pas réalisé de mise à jour du fichier électoral depuis 2011. Et si cela ne s’est pas fait plus tôt, de façon à répondre aux exigences de la Constitution, la CENI argue que c’est par manque de moyens. Cette situation niant ouvertement les valeurs de la démocratie a donné lieu à des manifestations populaires au Congo, qui ont été lourdement réprimées par la Police nationale congolaise en septembre et décembre 2016, ayant fait respectivement 19 et 50 morts. Afin de mettre un terme à cette situation, plusieurs dialogues ont été entrepris. D’abord, celui organisé à la Cité de l’Union africaine, et donnant lieu à « l’accord du 18 octobre ». Ne permettant pas de sortir de la crise, notamment parce que cet accord a été dénoncé par une part importante de l’opposition, la Conférence épiscopale nationale du Congo (ou CENCO), entreprend une deuxième médiation, plus inclusive. Celle-ci donne lieu à « l’Accord global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa », surnommé Accord de la Saint-Sylvestre ou du 31 décembre. Réunissant les signatures de la Majorité présidentielle et de l’opposition organisée en « Rassemblement », il n’a pourtant pas permis de dépasser les divergences fondamentales entre les deux camps. Les points de blocage : la nomination du Premier ministre et la nomination du Président du Conseil national de Suivi de l’Accord, organe introduit par ce même Accord, permettant son application et le suivi de la transition jusqu’aux élections. Point important à noter, son président devait initialement être Etienne Tshisekedi, figure emblématique de l’opposition congolaise depuis l’ère Mobutu, qui est décédé à Bruxelles le 1er février 2017. Entre parenthèse, le rapatriement de son corps au Congo fait toujours l’objet d’un débat entre majorité et opposition.

Divergences d’opinion autour de la nomination du Premier ministre

La médiation de la CENCO terminée, malgré l’impossibilité de signer « l’Arrangement particulier » qui devait permettre la mise en application de l’Accord du 31 décembre, Joseph Kabila a repris en main la situation début avril. Il s’est notamment exprimé au Parlement réuni en Congrès, le 5 avril 2017. Son discours sur l’État de la Nation a assuré la nomination d’un nouveau Premier ministre rapidement, rejeté la faute de l’échec des négociations sur l’opposition et ses « querelles intestines »,  et promis l’organisation des élections en 2017, tel que prévu par l’Accord. Après consultation de différentes parties de la scène politique, Bruno Tshibala a été nommé Premier Ministre. Problème : il fait partie de l’aile « dissidente » du Rassemblement, qui se partage la légitimité de l’opposition avec l’aile dirigée par Félix Tshisekedi, fils d’Etienne, et soutenu par Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga passé dans l’opposition. Car en effet, là où la situation se complique c’est qu’au-delà de l’antagonisme majorité/opposition il faut rajouter différents courants en désaccord au sein même de l’opposition. Dans cette situation, l’opposition aile « Limete » (celle de Félix) accuse la majorité présidentielle d’aller à l’encontre de l’Accord du 31, selon lequel le Premier ministre doit être issu du Rassemblement. La majorité présidentielle et l’autre partie de l’opposition les accusent d’alimenter la crise politique et d’être responsable du blocage de la situation. Le Premier ministre, qui après un long mois de tractations a fini par former son gouvernement, a d’ailleurs affirmé sa volonté de coopérer avec les institutions congolaises et Joseph Kabila, lors de son discours d’investiture du 16 mai 2017, ce qui a engendré beaucoup de commentaires, étant donné qu’il est censé être de l’opposition…

Concernant le Conseil national de Suivi de l’Accord, il est à noter que le Président Kabila a pris en charge son organisation, notamment en préparant la signature du fameux « Arrangement particulier » le 27 avril 2017, selon des modalités qui mettent totalement de côté les dispositions prévues par l’Accord de la Saint-Sylvestre. En effet, le Président du CNSA qui devait initialement être le président du Conseil des Sages du Rassemblement (l’Accord a été signé avant la mort d’Etienne Tshisekedi qui occupait ce poste), sera finalement désigné de manière « consensuelle » par les membres du CNSA. Le Président Kabila a en outre appelé les différentes parties prenantes à lui transmettre leur liste de délégués au CNSA le samedi 13 mai. Evidemment, le Rassemblement réunit derrière Félix Tshisekedi a vivement dénoncé toutes ces « manœuvres », selon eux, du Président Kabila pour rester au pouvoir, qui a mis à mal les fondements de l’Accord politique de décembre 2016. Cette « branche » du Rassemblement ne transmettra pas de liste au Président, et donc ne fera vraisemblablement ni partie du CNSA, ni partie du gouvernement.

Dans ce contexte politique compliqué, l’enrôlement des électeurs est censé se poursuivre pour permettre l’organisation des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales d’ici la fin 2017. Ce travail de grande ampleur, confié à la CENI, qui annonce avoir déjà procédé à la moitié de l’enrôlement électoral, soit 21 million d’électeurs enregistrés, semble ambitieux… Surtout au regard de la situation sécuritaire qui se dégrade dramatiquement dans les Kasaï, et pourrait devenir un obstacle à l’organisation des élections en RDC.

Quelle réaction de la communauté internationale ?

La communauté internationale regarde d’un mauvais œil ce contexte politique : la France, l’Union européenne, la Belgique, l’Union africaine et d’autres n’ont pas manqué d’exprimer leurs inquiétudes quant à l’échec des négociations ainsi qu’au non-respect de l’accord. Cette période a en outre été marquée par l’adoption d’une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies, la résolution 2348, sur le mandat de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo), la plus importante et coûteuse mission de l’ONU, présente sur le territoire depuis bientôt 20 ans (auparavant sous le sigle MONUC). Cette résolution, adoptée le 31 mars 2017, a fait de l’application de l’Accord du 31 un des mandats de la mission onusienne au même titre que le soutien à l’organisation des élections[1]. Dans ce contexte, la MONUSCO a démarré des entretiens dans le cadre de ses Bons Offices auprès des différents protagonistes de la crise politique depuis le week-end de Pâques. Cependant, les implications étrangères ne sont pas forcément bien vues, particulièrement par la majorité présidentielle. Dans un contexte où la majorité au pouvoir ne cesse de rappeler l’importance de la souveraineté nationale congolaise, notamment dans le cadre de l’organisation des élections, la Belgique s’est vue réprimandée par le pouvoir : sa coopération militaire avec la RDC a été rompue à la surprise générale. Cependant, derrière ces aspects purement politiques et bien caractéristique de la RDC, c’est surtout la situation dans les Kasaï qui alarme la communauté internationale.

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Source : Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI)

Guerre civile au Kasaï et violations des droits de l’homme

Pour comprendre l’insécurité généralisée dans les provinces du Kasaï et du Kasaï central, il faut remonter un peu dans le temps. En août 2016, suite à une rébellion contre les institutions de l’Etat, le chef coutumier « Kamuina Nsapu » est tué lors d’affrontements avec les forces de sécurité congolaises[2]. Depuis lors, ses fidèles érigés en milices sèment le trouble dans la région, en s’attaquant notamment aux autorités publiques ou religieuses. Dans un contexte d’extrême pauvreté, de tensions intercommunautaires, mais aussi de fatigue vis-à-vis du pouvoir, corrompu et concentré sur Kinshasa, les miliciens, parmi lesquels des enfants, attaquent des postes d’Etat, des agents de police, des écoles et même des églises. En face, les forces de police et de l’armée congolaises ne sont pas réputées pour leur tendresse. Le pouvoir central semble avoir peu de contrôle sur ses éléments, et leurs réponses sont tout aussi sanglantes.

En février 2017, une vidéo a largement circulé sur la toile, montrant des FARDC présumés tuant cruellement des villageois au bandeau rouge, signe distinctif des miliciens « Kamuina Nsapu »[3]. D’autres vidéos ont circulé, les accusations de violations graves des droits de l’homme pouvant s’adresser aisément aux deux camps. Ces vidéos de massacre viennent mettre en cause le rôle des forces de l’ordre dans la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire. L’ONU a en outre documenté jusqu’à ce jour 40 fosses communes dans la région[4]. Dans ce contexte, 40 policiers congolais ont été assassinés fin mars par les miliciens. Les organisations internationales s’en sont montrées vivement préoccupées. Mais surtout, le sujet d’inquiétude majeur des organisations internationales est celui des deux experts de l’ONU tués au Kasaï. Disparus le 12 mars 2017, les corps de Michael Sharp (américain), Zaida Catalan (suédo-chilienne) et leur interprète congolais ont été retrouvés fin mars. Au départ, impossible de retrouver les responsables, ni de connaître leur camp (forces armées ou miliciens ?), la communauté internationale faisant pression pour la mise en place d’une enquête que le gouvernement promet de mener. Puis le gouvernement a diffusé auprès de la presse une vidéo de leur assassinat, dont les images laisseraient penser que les responsables sont des miliciens se réclamant du chef coutumier « Kamuina Nsapu ». Aucune précision n’a été donnée quant à l’origine de cette vidéo. L’ONU s’est évidemment déclarée horrifiée de sa publication. Et évidemment, cette démonstration publique, alors que l’enquête est toujours en cours, soulève beaucoup de doutes sur les intentions réelles des autorités congolaises, qui pourraient chercher à se dédouaner d’un acte dont elles sont en fait responsables.  

Une crise humanitaire qui attire l’attention de l’ONU et de la CPI

Ainsi, l’état des violences au Kasaï a atteint un nouveau niveau d’horreur, avec plusieurs centaines de morts. Le nombre de violations des droits de l’homme, notamment envers les civils, ne cesse de se multiplier. L’ONU en répertorie plus de 500 pour le mois de mars (sur tout le Congo), en augmentation par rapport à février[5]. De ce contexte découle une crise humanitaire importante avec quelques 2,5 millions de personnes affectées et plus de 1 million de déplacés internes, selon OCHA, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU[6]. Cette situation, qui inquiète grandement la communauté internationale parmi laquelle l’ONU et sa mission au Congo, la MONUSCO, mais aussi les pays partenaires, interpelle la Cour pénale internationale. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a en effet dit qu’elle « n’hésiterai[t] pas à agir si des actes constitutifs de crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis »[7]. A noter que la CPI est une grande habituée du Congo : le premier procès ouvert de la CPI est celui du chef de milice congolais Thomas Lubanga (sur le sujet des enfants-soldats). Plus récemment on a entendu parler dans l’actualité des procès des congolais Jean-Pierre Bemba (crimes commis en Centrafrique) ou encore Germain Katanga, premier inculpé de la CPI à devoir verser des réparations à ses victimes. De ces questions juridiques et humanitaires découlent aussi des questions géopolitiques : selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), 11000 congolais ont dû fuir vers l’Angola[8], alors que la sécurité à la frontière a été renforcée[9], dans un contexte d’année électorale qui est censée voir la fin du « règne » de José Eduardo Dos Santos, président angolais depuis 1979.

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Source : France 24

Au Congo, rien de nouveau

Les Kasaï, particulièrement Kasaï et Kasaï Central, théâtres d’affrontements, sont sous les feux des projecteurs. Nouvelle crise humanitaire et sécuritaire dans un pays qui en connaît d’autres. Avec un exercice du pouvoir instable, ou plutôt une élite politique très stable quand il s’agit de se maintenir dans les sphères du pouvoir, l’un des uniques accès aux richesses immenses de ce pays « maudit ». Car en effet, s’il y a un pays qui semble être la vérification parfaite de la théorie de la « malédiction des ressources naturelles », c’est bien la République démocratique du Congo. Ces ressources, dont la population ne voit jamais les dividendes, sont accaparées par les élites politiques et économiques à travers appropriation, corruption, trafics (de ressources comme d’influence). La population congolaise reste extrêmement pauvre avec un IDH de 0.435 en 2015, la plaçant 176ème sur 188[10], et la pérennité de la crise politique dissuade sa population de se soulever, surtout quand on connaît les risques de répression et sachant qu’une journée sans travailler, c’est une journée sans manger. A ajouter qu’au-delà du Kasaï, le pays doit faire face à d’autres conflits. Tensions intercommunautaires au Tanganyika ; les Kivu, où sévit l’un des conflits les plus meurtriers depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (principalement des victimes indirectes) ; et plus récemment des tensions liées à la présence de milices sud-soudanaises dans le Nord-Est du Congo qui inquiète la population civile et embarrasse la MONUSCO (il y même eu une prise d’otage de 16 agents de la MONUSCO, ne faisant pas de victime). Il existe donc un paradoxe et un décalage flagrant entre les disputes de pouvoir à Kinshasa et le sort de la population congolaise en général, dans les territoires théâtres de conflits armés en particulier. Les plus cyniques y voient, au-delà d’un paradoxe, une intention délibérée du pouvoir en place, pour qui le maintient du pays dans un état de crise sécuritaire permanent est un moyen de conserver les rênes du pouvoir. Certains se demandent même si la situation actuelle dans le Kasaï ne serait pas un plan bien réfléchi et prévu à l’avance par la majorité présidentielle, notamment pour empêcher la tenue des élections, et gagner du temps au pouvoir.

La République démocratique du Congo reste l’exemple parfait d’un État accaparé par une minorité, dont l’emprise sur l’immensité du territoire et de la population est relativement faible, minorité qui de toute façon semble trouver son intérêt personnel dans une situation chaotique de flous conflictuels et de pauvreté résiduelle.

EG

Pour aller plus loin : « La crise politique en République Démocratique du Congo, dernier épisode d’une instabilité chronique »

Sources:

[1] Résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, S/RES/2348, du 31 mars 2017

[2] Joan TILOUINE, « En RDC, la politique de la mort », Le Monde, 27 mars 2017, consultable en ligne : [http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/03/27/en-rdc-la-politique-de-la-mort_5101359_3232.html?xtmc=kasai&xtcr=10]

[3] Actualite.cd, « Des hommes en uniforme des FARDC massacrent des présumés miliciens de Kamuina Nsapu », Actualite.cd, 18 février 2017, consultable en ligne : [https://actualite.cd/2017/02/18/hommes-uniforme-fardc-massacrent-de-presumes-miliciens-de-kamuina-nsapu/]

[4] MONUSCO, « RDC : des enquêteurs de l’ONU confirment l’existence de 17 nouvelles fosses communes », MONUSCO, 19 avril 2017, consultable en ligne : [https://monusco.unmissions.org/rdc-des-enqu%C3%AAteurs-de-lonu-confirment-lexistence-de-17-nouvelles-fosses-communes]

[5] MONUSCO-BCNUDH, « Note du BCNUDH sur les principales tendances des violations de droits de l’Homme au mois de mars 2017 », BCNUDH, 18 avril 2017, consultable en ligne : [https://monusco.unmissions.org/sites/default/files/bcnudh_-_communique_presse_-_note_mensuelle_mars_2017_-_final.pdf]

[6] OCHA, « Urgence complexe dans la région des Kasaïs, R.D. Congo », OCHA, Rapport de situation No. 2, 12 avril 2017

[7] Radiookapi.net, « La CPI surveille avec une « extrême vigilance » la situation au Kasaï », Radiookapi.net, 31 mars 2017, consultable en ligne : [http://www.radiookapi.net/2017/03/31/actualite/justice/la-cpi-surveille-avec-une-extreme-vigilance-la-situation-aux-kasai]

[8] UNHCR, « L’éruption de violence au Kasaï force plus de 11 000 Congolais à fuir en Angola », UNHCR, 21 avril 2017, consultable en ligne : [http://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2017/4/58fdc920a/leruption-violence-kasai-force-11-000-congolais-fuir-angola.html]

[9] Radiookapi.net, « L’Angola renforce la sécurité à sa frontière avec la RDC », Radiookapi.net, 19 avril 2017, consultable en ligne : [http://www.radiookapi.net/2017/04/19/actualite/securite/langola-renforce-la-securite-sa-frontiere-avec-la-rdc]

[10] UNDP, « Table 1 : Human Development Index and its Components », UNDP, données pour 2015, consultable en ligne : [http://hdr.undp.org/en/composite/HDI]

 

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