Le changement de gouvernement en Australie : tournant majeur ou illusion chimérique ?
Par Véïa SCHWALLER
Dans une intervention de 2002, le Premier ministre français de l’époque Jean-Pierre Raffarin soulignait que « les élections n’effacent pas les problèmes » [1]. De fait, les problèmes sociétaux traversent bien souvent les époques et les gouvernements, même si les réponses qui leur sont proposées varient sensiblement selon la couleur politique majoritaire.
L’Australie ne fait pas exception à cette règle immuable. Le nouveau Premier ministre australien, Anthony Albanese, investi à la fin du mois de mai 2022 consécutivement aux élections législatives, fait en réalité face aux mêmes enjeux que son prédécesseur, le conservateur Scott Morrison. Pour autant, il doit également répondre au souhait des électeurs de représenter un changement.
Le nouveau gouvernement se doit donc de répondre à des attentes élevées. Pour commencer, il s’agira de ne pas répéter les erreurs politiques du gouvernement précédent, dont la réputation avait été entachée par des scandales successifs portant sur la gestion des feux de brousse, de la pandémie, mais aussi des allégations d’agressions sexuelles et de viols portés à l’encontre de certains membres du Parlement en février et mars 2021. Ces affaires ont fortement influencé l’opinion publique, comme illustré ci-dessous (Figure 1), jusqu’à renverser l’ancienne majorité conservatrice, en place depuis neuf ans. Conserver le soutien des électeurs apparaît d’autant plus important que le nouveau gouvernement semble d’ors et déjà se projeter sur le long terme, affirmant préparer dès maintenant le terrain pour des actions qui seront menées lors du prochain mandat d’Anthony Albanese, malgré son caractère encore hypothétique.
Figure 1 – Graphique dégageant des lignes de tendance sur les agrégats des sondages portant sur la préférence entre les deux partis/coalitions majoritaires pour les élections fédérales australiennes de 2022.
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Enjeux sur la politique intérieure
Comme tout gouvernement, celui d’Anthony Albanese va tout d’abord être amené à se positionner vis-à-vis d’un certain nombre d’enjeux intérieurs, qui ont fait l’objet de nombreux débats durant la période électorale. Les défis sont souvent majeurs, et les attentes des électeurs en la matière sont nécessairement fortes.
- Les droits sociaux
La prise de pouvoir du parti travailliste s’inscrit dans une véritable volonté de rupture des électeurs. Durant sa campagne, Anthony Albanese a fermement affirmé sa volonté de représenter une Australie « où les portes de l’opportunité [seraient] ouvertes à tous ». Il peut pour cela se prévaloir de sa propre expérience, ayant lui-même grandi au sein d’une famille monoparentale percevant une pension d’invalidité. Il s’est par la suite forgé, tout au long de sa carrière politique, une réputation de progressiste, fortement attachée à la défense des droits des populations autochtones, des classes populaires, de la communauté LGBTQIA+ et des personnes en situation de handicap. Il s’est notamment engagé durant sa campagne pour des habitations plus sûres et plus abordables et en faveur de politiques visant à atténuer les effets de l’inflation et diminuer les discriminations de genre persistant dans les rémunérations.
Les promesses sont conséquentes, reste à savoir s’il s’y tiendra. Certains observateurs ont d’ors et déjà noté certains revirements importants dans ses positions, notamment son approbation inattendue de la politique de renvoi des demandeurs d’asile arrivant par bateau, alors même qu’il s’y était précédemment opposé.
- La question environnementale
Jusqu’alors considérée comme plutôt en retard en matière de transition écologique, l’Australie était, en 2020, le second exportateur de charbon au monde, représentant près de 32,2 % des exportations mondiales. Le secteur de l’énergie est donc un secteur absolument majeur dans l’économie australienne, le charbon employant 37 800 personnes selon le Bureau australien des statistiques. En outre, certaines études [3] estiment que les Australiens surestiment largement le nombre d’emplois créés par cette branche (jusqu’à 9 fois le nombre réel), ce qui influence nécessairement leur réflexion politique.
Les émissions de gaz à effet de serre par habitant en Australie sont parmi les plus élevées au monde [4], plus de trois fois plus élevées que la moyenne mondiale et 4 % supérieures à celles des Etats-Unis.
Un avion survole un feu de brousse en Australie en 2014
Photo : Agence France Presse
L’Australie ayant toutefois été durement touchée ces dernières années par des catastrophes naturelles historiques (inondations, feux de brousse, disparition progressive de la Grande barrière de corail), l’opinion publique a lentement évolué vers une demande d’action en matière climatique. Le 26 octobre 2021, l’ancien gouvernement avait ainsi annoncé son intention de parvenir au « zéro carbone » d’ici à 2050. Le nouveau gouvernement s’inscrit dans cette même lignée. Durcissant même la ligne d’action, Anthony Albanese entend réduire de 43% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, et faire de l’Australie une « superpuissance des énergies renouvelables ».
Les Australiens semblent ainsi plongés en plein dilemme, tiraillés entre les enjeux climatiques et la difficulté à concevoir une sortie du charbon, renforcée par le contexte actuel de très forte inflation. L’articulation avec les mesures sociales promises paraît également assez difficile à obtenir.
- Vers une indépendance de la Couronne ?
Mardi 31 mai 2022, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé la nomination d’un « ministre délégué pour la République », alors même que l’Australie est définie comme monarchie par sa Constitution. Deux jours avant le jubilé de platine de la reine Elizabeth II, cette étape apparaît plus que symbolique vers une possible sortie de la monarchie britannique.
Crédit photo : Twitter/@MThistlethwaite.
Dans des propos rapportés par The Guardian [5], le ministre adjoint pour la République soutenait que le fait que la Reine « arrive au crépuscule de son règne » constituait « une bonne occasion de discuter sérieusement de ce que sera l’avenir de l’Australie ». Félicitant malgré tout cette dernière pour son jubilé et affirmant qu’elle est, selon lui, « une fantastique monarque et leader du Commonwealth », il a toutefois admis que ce processus serait long, et ne constituait pas la priorité absolue du gouvernement. Celui-ci privilégie en effet un référendum sur la représentation des voix des populations indigènes au Parlement et sur la reconnaissance constitutionnelle des peuples des Premières Nations. La discussion sur une République ne constituerait ainsi que la prochaine étape naturelle, l’objectif étant d’être préparé à temps pour le second mandat du gouvernement d’Albanese, d’ici trois ans.
Pourtant, l’idée est loin d’être nouvelle mais jusqu’à maintenant elle n’a jamais débouché sur quoi que ce soit de concret.
Dans un article de 2012 [6], Sarah Murray et Isabelle Richet soulignaient que l’Australie peut être considérée comme « constitutionnellement gelée », remettant au goût du jour une expression déjà employée par Geoffrey Sawer en 1967 [7]. En effet, les changements constitutionnels depuis la création de la fédération ont été très peu nombreux et n’ont apporté que des changements superficiels. Cela peut expliquer la sensibilité de l’idée de transformer l’Australie en République, y compris à l’intérieur même du pays. Pour rappel, lorsque la fédération avait été décidée entre les six colonies existantes en 1901, le choix avait été fait de conserver des liens politiques étroits avec la mère patrie : la souveraine officielle demeure la reine d’Angleterre, l’hymne national est celui du Royaume-Uni et l’Union Jack apparaît sur le drapeau national. Malgré une autonomie progressivement affirmée, notamment après la Seconde Guerre mondiale, l’attachement à la Couronne persiste.
Le projet a déjà été porté plusieurs fois, et fait partie du programme travailliste depuis de nombreuses années sans jamais en faire non plus une priorité. En 1999, il a même atteint le stade de référendum national, mais celui-ci a finalement échoué (presque 55 % de la population s’y étant opposé). Les deux autrices de cet article évoquent plusieurs raisons possibles à cet échec, notamment le fait que le référendum aurait été préparé dans la précipitation, sans soutien bipartisan de la réforme et avec assez peu d’engagement citoyen dans ce processus. En outre, le modèle proposé était le maintien de celui existant, à savoir le choix d’un Président par le Parlement et non un passage au suffrage universel direct, ce qui ne convenait ni aux monarchistes, ni aux républicains.
Si le nouveau gouvernement souhaite se lancer, à terme, dans ce projet, il devra tirer les leçons du passé afin de ne plus les reproduire. Il serait par exemple possible d’envisager un vote en deux parties, c’est-à-dire demander dans un premier temps aux électeurs s’ils souhaitent une transformation de l’Australie en République, et seulement dans un second temps de préparer un vote sur le meilleur modèle à mettre en œuvre.
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Sur la scène internationale : réactions et enjeux
- Réactions internationales
Dans un premier temps, on peut se pencher sur les réactions qu’ont suscitées les résultats de l’élection sur la scène internationale, notamment celles des dirigeants des autres pays, alliés ou non. La tradition veut en effet que les dirigeants félicitent les nouveaux chefs d’État élus avec lesquels ils entendent mener une relation cordiale. Le fait d’adresser, ou non, de telles félicitations est donc très loin d’être diplomatiquement neutre.
Nous mettrons ici en lumière deux exemples révélateurs, celui de la République populaire de Chine et celui de la France.
Le Premier ministre chinois Li Kequiang a ainsi félicité par message Anthony Albanese pour sa victoire, mettant par là-même fin à deux ans de gel diplomatique entre les deux pays au niveau ministériel [8]. Il a par ailleurs ajouté que la Chine se tenait « prête à travailler avec la partie australienne pour […] promouvoir la croissance saine et constante de leur partenariat stratégique global ». Les relations étaient particulièrement tendues depuis 2020, quand l’Australie avait demandé une enquête particulière sur les origines de la pandémie de Covid-19, avant d’exclure Huawei, géant chinois de la téléphonie, de la construction du réseau australien de télécommunications 5G. Ajoutons à cela les reproches adressés à la Chine sur sa politique répressive à Hong Kong, l’arrestation de deux Australiens soupçonnés d’espionnage en Chine, et la riposte chinoise consistant en des mesures limitant l’importation de nombreux biens australiens, tels que le vin, le charbon et encore l’orge. Ainsi, il apparaît clairement que de simples félicitations ne suffiront pas à effacer totalement le passé. Il appartiendra au nouveau Premier ministre de clarifier ses positions sur la question. Nous y reviendrons plus en détail dans la partie suivante.
Pour le cas de la France, les relations ont été fortement brouillées par la rupture brutale en septembre 2021 d’un contrat conclu entre les deux pays (avec notamment l’annonce de l’alliance AUKUS). Le changement de gouvernement semble clairement perçu comme une façon d’aplanir la situation. A l’occasion de son discours de départ, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian a lancé une dernière pique, affirmant : « la défaite du Premier ministre Morrison me convient très bien », marquant le ressenti encore vif de la diplomatie française. Il a même rajouté : « les actes posés au moment où ils ont été posés étaient d’une brutalité et d’un cynisme, et je serais même tenté de dire d’une incompétence notoire », avant de conclure en souhaitant que l’arrivée d’un nouveau gouvernement en Australie permette de renouer un dialogue « franc et constructif ».
- D’importants enjeux régionaux
Depuis maintenant plus d’une décennie et notamment depuis le pivot américain vers l’Asie sous le mandat Obama, les enjeux stratégiques et diplomatiques dans la région Indopacifique apparaissent plus importants que jamais.
L’Australie, de par sa position géographique et de par ses alliances historiques avec des acteurs majeurs de la région comme les États-Unis, est au cœur même de ces enjeux.
Dans la foulée de sa prise de fonction, A. Albanese a ainsi participé au sommet du Quad, regroupant, de manière informelle, les États-Unis, l’Inde, le Japon et l’Australie, avec pour principal objectif de lutter contre l’influence chinoise dans le Pacifique.
Malgré les félicitations chinoises, A. Albanese a déjà réaffirmé dans sa première déclaration sur la politique étrangère du pays que les relations sino-australiennes resteraient « difficiles ». Canberra reste inquiète face au renforcement des positions chinoises dans l’espace Indopacifique, comme le montre encore récemment le nouveau pacte de sécurité conclu entre la RPC et les îles Salomon. Néanmoins, la Chine demeure, malgré tout, un partenaire économique de choix pour l’Australie.
Le tournant opéré vers l’Asie a été confirmé sous l’ancien Premier ministre, et l’annonce en septembre 2021 de l’alliance AUKUS a confirmé cet intérêt pour la région.
À l’heure actuelle, il est encore difficile d’identifier avec certitude la trajectoire que prendra l’Australie sous le gouvernement Albanese dans la région.
Déjà, la crainte de l’influence chinoise se fait ressentir. La Chine a envoyé quelques jours après les élections son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, dans huit États du Pacifique (Îles Salomon, Vanuatu, Fidji, Kiribati, Samoa, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Timor oriental).
Dans la foulée, la nouvelle ministre des Affaires étrangères australienne, Penny Wong, s’est à son tour rendue dans les Îles Salomon, afin de lutter contre les initiatives chinoises, illustrant ainsi que les luttes de pouvoir dans cette région ne semblent pas vouées à disparaître à court ou moyen terme.
- Conséquences de l’élection sur l’Alliance AUKUS
Rendue publique en septembre 2021, l’alliance AUKUS (regroupant l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis) avait été à l’occasion d’une crise diplomatique de grande ampleur notamment en France, celle-ci allant de paire avec l’annulation du contrat conclu entre l’Australie et l’industriel français Naval Group. L’ancien Premier ministre australien avait essuyé de vives critiques, tant sur la scène internationale – certains partenaires doutant désormais de la confiance qu’il était possible d’accorder à sa parole, que sur la scène nationale – l’opposition dénonçant un gaspillage des fonds des contribuables dans le programme français.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Président américain Joe Biden, partenaires stratégiques de première importance au sein de l’alliance AUKUS, ont eux aussi félicité Albanese, soulignant la volonté de leurs États respectifs d’approfondir leurs relations tant bilatérales que sur le plan stratégique avec l’Australie [9].
- L’Australie et la France : le temps du renouveau ?
Malgré la brouille encore récente, perçue comme une humiliation par de nombreux diplomates français, de nombreux intérêts communs pourraient mener les nouveaux gouvernements à se rapprocher de nouveau – à commencer par les enjeux climatiques, évoqués précédemment, ainsi que les craintes partagées vis -à -vis des ambitions chinoises dans l’Indopacifique. Par ailleurs, la guerre en Ukraine et les enjeux énergétiques font de Canberra un potentiel partenaire de choix, l’Europe étant en quête d’alternatives au gaz et au pétrole russe.
La conclusion d’un accord de compensation entre le fabricant Naval Group et l’Australie permettra, aux dires du ministre français des Armées Sébastien Lecornu « d’ouvrir une nouvelle page dans notre relation bilatérale avec l’Australie et de regarder vers l’avant » [10].
E. Macron et A. Albanese, Elysée, 1 juillet 2022
Photo : Elysée
Un communiqué conjoint, publié sur le site de l’Elysée le 1 juillet 2022 après une rencontre entre les deux dirigeants le même jour, laisse présager des jours meilleurs de coopération – notamment dans le domaine de la sécurité, entre les deux pays.
Véïa SCHWALLER
Notes de fin
[1] Retranscription disponible intégralement au lien suivant :
https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/06/17/verbatim-nous-avons-l-obligation-de-ne-pas-decevoir_280929_1819218.html
[2] Source : https://en.wikipedia.org/wiki/File:Australian_federal_election_polling_-_47th_parliament_-_two_party_preferred.svg
[3] Voir notamment RICHARDSON David et DENNISS Richard, “Mining the truth: The rhetoric and reality of the commodities boom”, par The Australia Institute. Accessible en ligne au lien suivant : https://australiainstitute.org.au/report/mining-the-truth-the-rhetoric-and-reality-of-the-commodities-boom/
[4] Selon des données de l’Agence internationale de l’énergie (IEA) de 2021. Rapport accessible en ligne au lien suivant : https://www.iea.org/reports/key-world-energy-statistics-2021
[5] Dans un article de Josh Butler “New minister for republic says ‘twilight’ of Queen’s reign chance ‘to discuss what comes next for Australia”, 1 juin 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.theguardian.com/australia-news/2022/jun/01/minister-republic-twilight-queen-reign-good-opportunity-next-for-australia
[6] MURRAY Sarah, RICHET Isabelle. “L’avenir de l’Australie et de ses relations avec le Royaume-Uni : de la monarchie à la République ?”, in Pouvoirs, 2012/2, n°141, pp. 91 à 101
[7] SAWER Geoffrey, Australian Federalism in the Courts, Melbourne, Melbourne University Press, 1967, p.208
[8] “La Chine félicite le nouveau Premier ministre australien, dégel après des mois de brouille », in Courrier International, 24 mai 2022
[9] « Joe Biden calls Anthony Albanese to congratulate him on election victory”, in SBS News, Agence France-Presse/Australian Associated Press, 22 mai 2022
[10] Propos rapportés par BFMTV, dans l’article : “La France veut “regarder vers l’avant” avec l’Australie après un accord sur les sous-marins”, 11 juin 2022
Bibliographie
Site internet d’Anthony Albanese. Accessible en ligne au lien suivant : https://anthonyalbanese.com.au/my-plan/safer-and-more-affordable-housing
BOSE, Bastien. “L’Australie : mises en perspective historiques”, in Pouvoirs, 2012/2, n°141, pp. 5 à 15
BURTON, Tom. “Huge social funding pressures confront Albanese” , in Financial Review, 22 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.afr.com/politics/federal/huge-social-funding-pressures-confront-albanese-20220520-p5an4q
CHESNOT Christian, “France – Australie, les retrouvailles”, in Franceinfo, 27 mai 2022
DELAURENS Diane, “L’Australie contre le changement climatique”, in Esprit, Novembre 2020, pp. 23 à 26
DELLERBA, Isabella. “En Australie, les défis d’Anthony Albanese, le nouveau premier ministre travailliste”, in Le Monde, 22 mai 2022, mis à jour le 23 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/22/en-australie-les-defis-d-anthony-albanese-le-nouveau-premier-ministre-travailliste_6127234_3210.html
GALLOWAY Anthony, « Chine premier congratulates Anthony Albanese on victory, hopes for ‘sound and stable’ relations », in The Sydney Morning Herald, 24 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.smh.com.au/politics/federal/chinese-premier-congratulates-anthony-albanese-on-victory-hopes-for-sound-and-stable-relations-20220524-p5anzj.html
KURMELOVS Royce, MCCLURE Tess, LYONS Kate, “World leaders respond to Anthony Albanese’s Australian election victory”, in The Guardian, 22 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.theguardian.com/australia-news/2022/may/22/world-leaders-and-press-respond-to-anthony-albaneses-election-victory
MAAMOURI, Abdelkrim. “L’Australie, un melting pot des théories de la séparation des pouvoirs”, in Pouvoirs, 2012/2, n°141, pp. 29 à 38
Rurika Imahashi, “Who is Anthony Albanese, Australia’s new prime minister?”, in Nikkey Asia, 17 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://asia.nikkei.com/Politics/Australia-election/Who-is-Anthony-Albanese-Australia-s-new-prime-minister
SANTORO David, “Les contours du pivot américain vers l’Asie”, Entretien avec Brad Glossermann, in Monde chinois, 2014/4, n°40, pages 23 à 27
TEYSSONNEYRE Sandrine, “Pacifique : malgré les doutes, la Chine déterminée à s’imposer”, in Asialyst. Accessible en ligne au lien suivant : https://asialyst.com/fr/2022/06/10/oceanie-face-doutes-nations-pacifique-chine-determinee-imposer/
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« Australie : des catastrophes « plus graves et fréquentes », selon la commission des feux de 2019/2020 », in Geo, 30 octobre 2020. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.geo.fr/environnement/australie-les-catastrophes-seront-plus-graves-et-frequentes-selon-la-commission-des-feux-de-2019-2020-202646
“Australie. Anthony Albanese, un Premier ministre conscient des enjeux climatiques et sociaux”, in Ouest France, 23 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant : https://www.ouest-france.fr/monde/australie/australie-anthony-albanese-un-premier-ministre-conscient-des-enjeux-climatiques-et-sociaux-40c46d04-dab6-11ec-af80-542c876fe5bf
“Australie : “ la défaite du Premier ministre Morrison me convient très bien”, savoure Jean-Yves Le Drian en quittant le ministère des Affaires étrangères”, in FranceInfo, 21 mai 2022. Accessible en ligne au lien suivant :
https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/crise-des-sous-marins-australiens/australie-la-defaite-du-premier-ministre-morrison-me-convient-tres-bien-savoure-jean-yves-le-drian-en-quittant-le-ministere-des-affaires-etrangeres_5151193.html
Légende et source image de couverture: « Anthony Albanese proclamant sa victoire aux législatives « , Image issue de la retranscription, par France24, du discours, Accessible sur YouTube au lien suivant ; https://www.youtube.com/watch?v=4ybwbkuj3mc
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