L’échiquier africain

L’échiquier africain

Par Jésus-Marie BAPFUBUSA SIAPZE

Ces dernières décennies, l’Afrique fait face à de nombreuses convoitises tandis que de nouveaux partenariats se créent avec des acteurs inattendus au détriment des anciennes puissances coloniales. Faisant partie du projet des nouvelles routes de la soie, l’Afrique a tout pour être le prochain Heartland du monde1, à la place de l’Eurasie2, qui est déjà sous influence russo-chinoise. Ces dernières n’hésitent pas à revenir sur le continent noir pour nouer des partenariats et concurrencer les puissances classiques : la France et le Royaume-Uni par excellence. L’Afrique devient alors une sorte d’échiquier où les grandes puissances avancent leurs pions pour garantir leurs intérêts, parfois au détriment des populations locales. De ce fait, il est important de revenir sur les puissances classiques et leurs histoires avec le continent, les nouvelles puissances qui nouent des liens avec l’Afrique et de s’interroger sur l’avenir de cette terre convoitée. 

Les puissances classiques sur le continent : histoire et évolution des relations diplomatiques

Les puissances classiques présentes sur le continent sont la France, le Royaume-Uni, la Belgique,  l’Espagne et le Portugal. Cependant, il est question d’étudier plus en profondeur la présence de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis en Afrique. Bien que ces derniers ne possèdent pas une histoire coloniale classique avec le continent, ils tissent tout de même des liens très forts avec celui-ci.

La France, après une première vague de colonisation au XVIe siècle (1534-1830) au Canada, dans les Antilles et les autres territoires d’outre-mer, s’est concentrée sur le continent africain dès 1830 avec la conquête de l’Algérie. S’en suit dès lors la colonisation de l’Afrique de l’ouest en passant par l’Afrique Centrale jusqu’à Djibouti. La France y a été la deuxième puissance coloniale derrière le Royaume-Uni3. La conquête de ce qui va devenir l’Afrique francophone étant achevée, l’administration coloniale française se met en place et applique une administration dite « directe ». Celle-ci vise à contrôler les colonies directement par des représentants de la métropole dans les territoires sous occupation. Ensuite, il y a une période de décolonisation, favorisée par les deux guerres mondiales, notamment avec le soutien des tirailleurs sénégalais à la France. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, l’Union française qui réunit la France métropolitaine, les départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Réunion et la Guyane), les territoires d’outre-mer (les anciennes colonies), les Etats associés (anciens protectorats : Tunisie & Maroc) et les territoires associés (anciens territoires sous occupation allemande : Togo et Cameroun) se met en place4. Cependant, celle-ci constitue un échec, notamment à cause de la guerre d’Algérie. L’Union française a pour but de développer une relation forte entre la France et ses anciennes colonies, mais la guerre d’Algérie brise ce lien. Par conséquent, la France essaie à nouveau de resserrer les liens avec ses possessions d’Afrique. La Communauté française est alors créée (1958) dans le cadre de la Ve République et de nombreux Etats africains ont la possibilité de négocier leur indépendance. C’est dans ce contexte que la Guinée fait sécession en 1958 et signe son indépendance5. Après la Guinée, d’autres Etats emboîtent le pas, et l’Afrique noire francophone gagne progressivement son indépendance. La période post-coloniale se caractérise par une ère de coopération entre les anciennes colonies et la France, qui soutient les pays africains indépendants en leur envoyant des coopérants dans les domaines militaires et éducatifs6. Cette assistance de la part de la France est aussi financière. En 1965, l’aide française au développement de l’Afrique est de 258 millions de dollars, et en 1975, elle s’élève à 591 millions de dollars. Ces données montrent alors le grand investissement financier de la part de la France pour le continent africain et son accompagnement à son développement. Cependant, on assiste aujourd’hui à un fort développement du sentiment anti-français dans de nombreux pays africains. La République centrafricaine, le Mali et le Burkina-Faso sont les pays qui reflètent le mieux la montée de ce sentiment sur le continent. À cet effet, un changement notoire est adopté par la France avec le discours du président Macron du 27 février 2023 sur sa politique africaine, qui entend privilégier la politique de la « co-construction », qui vise à construire « un nouveau modèle de partenariat sur la base de relations respectueuses ». Somme toute, on constate alors que la France et l’Afrique entretiennent des rapports très forts grâce à leur histoire.

Afrique coloniale – Source : Deviantart

Le Royaume-Uni, pour sa part, colonise l’Afrique afin de sortir de la Grande Dépression du XIXe siècle. Avant 1873, le Royaume-Uni a déjà colonisé une bonne partie de l’Amérique. Mais en ce qui concerne l’Afrique, sa colonisation se fait durant le XIXe siècle, pendant la Grande Dépression. Cette conquête de l’Afrique s’accentue après la conférence de Berlin de 1884. Grâce à cela, le Royaume-Uni obtient les matières premières nécessaires à son développement et écoule ses produits vers l’Afrique, ce qui relève son économie pendant cette période difficile. Le Royaume-Uni se concentre particulièrement sur l’Afrique occidentale (Nigéria, Ghana, Gambie et Sierra Leone), l’Afrique orientale (Kenya, Malawi, Ouganda, Zambie et Rhodésie) et l’Afrique australe (Afrique du Sud, Botswana,  Eswatini et Swaziland). Exceptionnellement, on compte aussi l’Egypte, sous protectorat (1914-1922) : les Égyptiens n’arrivant plus à supporter la crise économique interne à cause de leur mauvaise gestion du Canal de Suez et de nombreux troubles politiques, les Britanniques leur rachètent les parts du canal7

Après les indépendances des premières colonies britanniques, le Royaume-Uni se désengage progressivement du continent. Ce constat se fait à travers l’étude dégressive de la participation britannique au développement de l’Afrique. Elle s’élève à 210 millions de dollars en 1965 mais ne fait que décroitre avec le temps, et atteint les 132 millions de dollars en 1975. De 1960 à 1970, la Grande-Bretagne est le principal partenaire commercial de ses colonies. Avec le temps, ses échanges diminuent de façon progressive et ces dernières décennies, elle passe de deuxième bailleur de fonds du continent à contributeur mineur8. Néanmoins, avec la victoire de Tony Blair dans les années 1990, elle se réengage temporairement de telle sorte que l’une de ses actions majeures sur le continent est l’envoi d’un millier de soldats britanniques en Sierra Leone, pour l’évacuation des ressortissants étrangers à l’aube de la guerre civile. Ces soldats contribuent notamment à la défaite du Front Révolutionnaire Uni sierra léonais9. Cependant, avec l’intérêt que nourrissent de nouvelles puissances pour l’Afrique, les Britanniques reviennent en force sur le continent et créent par exemple un sommet Royaume-Uni-Afrique qui permet l’investissement de 7 milliards de dollars vers 24 pays africains en 202310. Il est à noter que ce sommet est semblable à de nombreux sommets déjà existants tels que les sommets France-Afrique, Chine-Afrique, Russie-Afrique et Etats-Unis-Afrique, ce qui prouve que les Britanniques cherchent aussi à trouver un moyen de garantir leurs intérêts sur le continent, tout comme de nombreuses autres puissances.

Les Etats-Unis, quant à eux, n’ont pas de passé colonial avec l’Afrique mais ont une histoire particulière avec le Liberia où ont été envoyés d’anciens esclaves noirs américains affranchis dès 182111. Cette relation est aussi marquée par une plus forte implication américaine avec, en 1957, le voyage historique du vice-président Nixon en Afrique. Cette année-là, Nixon effectue un voyage en AOF (Afrique Occidentale Française), en AEF (Afrique Equatoriale Française), dans une partie de l’Afrique britannique, belge, portugaise et en Afrique du Nord. A cette période, l’Afrique est vue comme un moyen de faire contrepoids à l’influence soviétique dans le cadre de la politique de l’endiguement conçue par Truman après la Seconde Guerre mondiale. De plus, les Etats-Unis sont en quête d’alliés pour appuyer leurs résolutions à l’ONU, l’Afrique ayant 54 Etats présents au sein de cette organisation. C’est pour cette raison que les dirigeants américains décident de s’imposer sur le continent en octroyant des aides massives aux nations africaines nouvellement indépendantes12. En 1965, l’aide américaine en Afrique est de 248 millions de dollars. Mais avec la fin de la guerre froide, les liens avec le continent commencent à s’étioler. La dislocation du bloc soviétique redirige l’aide humanitaire dédiée à l’Afrique vers les Etats d’Europe de l’Est. Ainsi, l’aide américaine au développement de l’Afrique chute de 21 % entre 1990 et 1996 et cette situation est à l’origine de l’avènement de nombreux conflits en Afrique, tels que la guerre civile en Sierra Leone en 1991 ou le génocide des Tutsis au Rwanda. Aujourd’hui, les Etats-Unis manifestent davantage leur implication sur le continent avec notamment, en 2022, l’organisation du sommet Etats-Unis-Afrique qui porte sur la bonne gouvernance, la lutte contre l’insécurité et les investissements américains en Afrique. De grandes promesses sont faites aux Africains, notamment l’octroi de 2,5 milliards de dollars pour la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’investissement de 100 millions de dollars dans l’assistance sécuritaire, une présence de l’Afrique au conseil de sécurité de l’ONU et une plus grande représentativité au G20. Cependant, le revers de cette médaille est toujours le même qu’à l’ère bipolaire : faire contrepoids à l’influence russe. En effet, les Russes sont de plus en plus présents en Afrique, surtout dans les pays d’Afrique francophone et cela inquiète profondément les alliés africains de Washington. Par conséquent, les Etats-Unis cherchent à repositionner leurs pions sur le continent afin de contrer l’influence russe. On remarque alors que l’histoire qui lie les Etats-Unis à l’Afrique n’a rien à voir avec celles des puissances européennes, en raison de l’absence de passé colonial et du fait qu’elle soit davantage teintée par la garantie d’intérêts de la part des Américains sur le continent.

Joe Biden au sommet US-AFRICA en décembre 2022 – Source : Jeune Afrique

Les nouvelles puissances en Afrique : histoire et stratégie

Depuis quelques années, de nouvelles puissances développent leurs relations diplomatiques avec le continent africain : la Chine et la Russie. D’autres puissances secondaires telles que la Turquie et l’Inde sont aussi présentes, mais cet article se concentre sur celles mentionnées précédemment. 

La Chine a une histoire commune avec les peuples africains. En effet, ils constituent le bloc des non-alignés pendant la Guerre Froide et participent à la conférence de Bandung (1955) pour manifester leur position de neutralité durant cette période. Cette conférence vise particulièrement la promotion de la décolonisation et l’émancipation des peuples d’Afrique et d’Asie13. Elle est donc le premier pont qui lie l’Afrique à la Chine. De plus, il existe aussi un autre fait marquant de cette relation sino-africaine : le 25 octobre 1971, un vote est proposé à l’Assemblée générale des Nations Unies pour déterminer laquelle des deux Chine (la République Populaire de Chine ou Taiwan) doit être admise à l’ONU. La République populaire de Chine remporte le vote à hauteur de 76 voix contre 35, en partie grâce au grand nombre de nations africaines ayant voté pour elle14. Cet évènement représente un tournant décisif dans la relation entre la Chine et l’Afrique. Cependant, le côté sombre de l’implication de la Chine en Afrique est qu’en réalité, pendant les années 1990, la Chine manque de ressources nécessaires pour son développement. Ainsi, elle commence à se tourner vers l’Afrique avec qui elle partage une histoire. La Chine de Hu Jintao (2002-2012) s’intéresse alors aux pays africains producteurs de pétrole où elle investit grandement afin de financer son développement. C’est ainsi qu’est créé le Fond de développement sino-africain en 2007, suite au sommet de Beijing de 2006. Son principal objectif est de favoriser l’industrialisation et le développement de l’Afrique par des investissements. Un intérêt particulier est également porté sur les pays lusophones d’Afrique (Mozambique et Angola) avec la création d’un fonds de coopération et de développement Chine-pays lusophones, qui vise à promouvoir la coopération économique et commerciale entre la Chine et les pays lusophones d’Afrique15. Il est important de savoir que ces pays sont de grands producteurs de pétrole.

D’un point de vue stratégique, la Chine renforce également ses positions culturelles et militaires sur le continent. Sur le plan culturel, elle concurrence déjà la France avec la diffusion de ses Instituts Confucius, 61 dans 46 pays africains, et ses 44 laboratoires de langues (classes Confucius). Sur le plan militaire, la Chine manifeste sa présence sur le continent en construisant en 2017 la première base militaire à l’extérieur de son territoire national, à Djibouti, pour soutenir la mission anti-piraterie chinoise au large des côtes somaliennes dans le golfe d’Aden16. En fin de compte, la Chine tient de nombreuses positions en Afrique et est le 1er bailleur de fonds du continent. De nombreux pays africains donnent leurs matières premières à la Chine en échange de la construction d’infrastructures. C’est ainsi que la Chine détient 88 % du PIB de Djibouti et plus de 60 % des productions pétrolières de l’Angola. Le discours chinois est certes basé sur une logique gagnant-gagnant mais la Chine tire plus profit de cette relation que les Africains eux-mêmes. 

Les présidents Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Xi Jinping (Chine) en 2014 – Source : GovernmentZA

La Russie, pour sa part, n’a pas de véritable contact historique avec le continent noir. C’est à partir de 1898 qu’elle entretient des relations diplomatiques avec l’Afrique en ouvrant des consulats en Egypte, en Afrique du Sud et en Ethiopie, avec qui elle entretient depuis plus de 120 ans des relations diplomatiques très fortes (ces trois pays africains étant présents dans l’alliance des BRICS aux côtés de la Russie depuis juillet 2023)17. Mais dès 1950, les relations entre les deux acteurs s’intensifient pendant la Guerre Froide à travers les multiples tentatives de Moscou de faire basculer le continent du côté de l’Est. L’URSS soutient les mouvements anticoloniaux, notamment le Congrès national africain (ANC), le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), le Front de libération du Mozambique (FRELIMO) et l’Union du peuple africain du Zimbabwe (ZAPU). En 1960, l’Assemblée générale des Nations Unies vote la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux sous l’initiative de l’URSS18, ce qui entraine un vaste mouvement de décolonisation sur le continent noir. Mais une rupture se crée entre les deux acteurs après l’effondrement du mur de Berlin et la dislocation du bloc soviétique. La Russie se retire progressivement de l’Afrique et les échanges commerciaux commencent à décroitre, ne représentant que près de 2 % de son commerce extérieur à cette époque. Par conséquent, Boris Eltsine ne voit plus d’intérêt à être présent sur le continent et ferme plusieurs représentations diplomatiques en Afrique ainsi que treize centres linguistiques19. Cependant, sous la présidence de Vladimir Poutine, l’intérêt pour le continent renaît et la République centrafricaine devient alors une fenêtre pour le retour de la Russie en Afrique. La conférence de Sotchi en octobre 2019 vient renforcer ces liens perdus en mettant un accent particulier sur les domaines militaire et économique. De plus, il est important de noter que la Russie entretient déjà des liens étroits avec certains pays africains comme l’Afrique du Sud, puisque les deux pays font partie des BRICS. Sur le plan agroalimentaire, la relation entre la Russie et l’Afrique se traduit par le fait que la Russie représente 30 % des importations africaines de céréales. Sur le plan militaire, elle est le premier vendeur d’armes sur le continent avec pour principaux clients l’Algérie et l’Angola. Sur le plan énergétique, la Russie obtient en 2020 un prêt pour la construction de la première centrale nucléaire d’Egypte20. Enfin, l’Afrique est pour la Russie la vitrine par laquelle elle véhicule ses théories comme elle le fait avec la guerre en Ukraine. Par exemple, elle diffuse des vidéos de propagande sur la télévision nationale ougandaise en échange de l’aide militaire qu’elle apporte au pays21. Il est important de savoir que Moscou tire avantage du sentiment anti-occidental, et en particulier anti-français, dans certains pays africains puisque cela lui permet de trouver en ces pays de nouveaux alliés contre l’Occident. Ce soutien implicite est clairement visible lorsqu’on voit comment de nombreux pays africains s’abstiennent de voter des sanctions contre la Russie suite à son invasion de l’Ukraine lors de la résolution de l’ONU du 24 février 2022.

Le président russe Vladimir Poutine photographié avec des dirigeants africains lors du sommet Russie-Afrique de 2019 – Source : AFP

Conclusion : Quel avenir pour le continent ?

Somme toute, l’Afrique reste une terre où les grandes puissances continuent d’exercer leurs influences et de s’affronter indirectement. Avec le drame de la guerre en Ukraine, l’Afrique essaye de s’imposer sur la scène internationale, notamment avec l’envoi d’une mission de paix en juin 2023 afin de favoriser un rétablissement de la situation humanitaire dans le pays. Mais au sein du continent, les rapports de force entre puissances historiques et nouvelles puissances déchirent l’Afrique, comme à l’époque de la Guerre Froide. Pour l’avenir de ce continent, il est important que les intérêts des populations africaines soient mis en avant dans les échanges avec l’extérieur et que l’Afrique soit considérée comme un partenaire à  part entière et non plus comme une terre de conquête, comme ce fut le cas lors de la conférence de Berlin de 1884.

Jésus-Marie BAPFUBUSA SIAPZE

NOTES

  1. Pour le géographe britannique Halford John Mackinder, dans son article « The Geographical Pivot of History », le monde est comparable à un océan mondial où se trouve l’Île Monde (« world island ») composée de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique. Autour d’elle se trouvent les grandes îles (« outlying island ») : l’Amérique, l’Australie, le Japon et les îles britanniques. Celui qui contrôle le pivot mondial (« heartland ») commande l’Île Monde ; celui qui tient l’Île Monde tient le monde. ↩︎
  2. Ceci était une théorie de Brezinski dans Le Grand échiquier, qui disait que le centre du monde allait être la zone eurasiatique. ↩︎
  3. « France coloniale », disponible sur : https://casls.uoregon.edu/mosaic/FR_mosaic/africa/FR_U4A3/LaFranceColoniale.html. ↩︎
  4. Larousse, « Union Française », disponible sur : https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Union_française/147902. ↩︎
  5. Universalis, « Communauté Française », disponible sur : https://www.universalis.fr/encyclopedie/communaute-francaise/. ↩︎
  6. Spécialiste d’un pays industrialisé qui, au titre de la coopération, est mis à la disposition d’un pays en développement. ↩︎
  7. Les clés du Moyen-Orient, « Le protectorat britannique en Egypte », disponible sur : https://www.lesclesdumoyenorient.com/Le-protectorat-britannique-en.html. ↩︎
  8. Le Gouriellec, S., Géopolitique de l’Afrique, Que sais-je ?, 2022, p83-84. ↩︎
  9. Le Gouriellec, S., Géopolitique de l’Afrique, Que sais-je ?, 2022, p84. ↩︎
  10. Birk, B., AA, « Londres : Deuxième édition du Sommet Royaume-Uni-Afrique sur l’investissement en 2024 », disponible sur : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/londres-deuxième-édition-du-sommet-royaume-uni-afrique-sur-linvestissement-en-2024/2841490. ↩︎
  11. Corrêa, A., BBC News Afrique, Colonisation américaine : la création du Liberia qui a accueilli la population noire des États-Unis, disponible sur : https://www.bbc.com/afrique/region-61151404. ↩︎
  12. Decraene, P., Le monde diplomatique, « En multipliant les missions et les postes consulaires, Les Etats-Unis manifestent un intérêt croissant pour les territoires de l’Afrique noire », disponible sur : https://www.monde-diplomatique.fr/1958/12/DECRAENE/22834. ↩︎
  13. CVEC, « La conférence de Bandung », disponible sur : https://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/dd10d6bf-e14d-40b5-9ee6-37f978c87a01/c28105d8-8f82-4f57-b077-7e87dfbc7205. ↩︎
  14. Perspective monde, « Admission de la République populaire de Chine par l’Organisation des Nations unies », disponible sur : https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/414. ↩︎
  15. China-Africa Development Fund, disponible sur : http://fr.cadfund.com/Column/22/0.htm. ↩︎
  16. ASAF, « Djibouti : Une base navale chinoise à Djibouti est prête pour les porte-avions , disponible sur : https://www.asafrance.fr/item/djibouti-une-base-navale-chinoise-a-djibouti-est-prete-pour-les-porte-avions.html#:~:text=La%20base%2C%20officiellement%20ouverte%20en,eaux%20bleues%20du%20l%27armée. ↩︎
  17. Arkhangelskaya, A., Le retour de Moscou en Afrique subsaharienne ? Entre héritage soviétique, multilatéralisme et activisme politique, Afrique contemporaine 2013/4 (n° 248), p61-74, disponible sur : https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine1-2013-4-page-61.htm#:~:text=À%20la%20fin%20du%20xviii,(actuelle%20Afrique%20du%20Sud). ↩︎
  18. Arkhangelskaya, A., Le retour de Moscou en Afrique subsaharienne ? Entre héritage soviétique, multilatéralisme et activisme politique, Afrique contemporaine 2013/4 (n° 248), p61-74, disponible sur : https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine1-2013-4-page-61.htm#:~:text=À%20la%20fin%20du%20xviii,(actuelle%20Afrique%20du%20Sud). ↩︎
  19. Dubien, A., Le Monde Diplomatique, « Moscou consolide ses partenariats commerciaux et sécuritaires : La Russie en Afrique, un retour en trompe-l’œil ? », disponible sur :  https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/DUBIEN/62663. ↩︎
  20. Siegle, J., Centre d’Etude Stratégique de l’Afrique, « Décoder les engagements économiques de la Russie en Afrique », disponible sur : https://africacenter.org/fr/spotlight/decoder-les-engagements-economiques-de-la-russie-en-afrique/#:~:text=De%20même%2C%20la%20Russie%20promeut,4800%20MW%20à%20El%20Dabaa. ↩︎
  21. Siegle, J., Centre d’Etude Stratégique de l’Afrique, « Décoder les engagements économiques de la Russie en Afrique », disponible sur : https://africacenter.org/fr/spotlight/decoder-les-engagements-economiques-de-la-russie-en-afrique/#:~:text=De%20même%2C%20la%20Russie%20promeut,4800%20MW%20à%20El%20Dabaa. ↩︎

BIBLIOGRAPHIE

  • Le Gouriellec, S., Géopolitique de l’Afrique, Que sais-je ?, 2022, p43-84.

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