
Équilibres nouveaux au Moyen-Orient, à l’aube d’une nouvelle ère Trump
Par Titouan Prémel
À l’aube de la nouvelle ère Trump, la diplomatie américaine, si présente au Moyen-Orient, prend un tournant agressif et imprévisible, à l’image du projet du président à Gaza. Face à cette nouvelle donne, il s’agit de s’intéresser aux différentes perspectives qui s’offrent aux pays de la région, ainsi qu’aux conséquences possibles qui s’annoncent. Cette politique de chantage et de coups de force de l’administration Trump pourrait aussi favoriser l’émergence de nouvelles puissances dans cette aire.

Captures d’images de la vidéo relayée par Donald Trump sur son réseau social Truth1. On y aperçoit le président américain aux côtés de Benjamin Netanyahou, au soleil dans un transat, ou encore de nombreuses statues dorées de ce premier. La vidéo, quasi-unanimement jugée abjecte, a suscité l’indignation à l’échelle internationale. (Montage Libération)2
Mercredi 5 février 2025, Donald Trump a annoncé vouloir faire de la bande de Gaza la nouvelle « Côte d’azur » du Moyen-Orient (“French Riviera”)3. Il prévoit d’en prendre le contrôle et déplacer les deux millions de Palestiniens qui y résident vers l’Égypte et la Jordanie. De nouveau, le président américain suscite la controverse avec des sorties souvent hasardeuses et volontairement provocantes. Ce récent projet est devenu la source d’une profonde colère des pays arabes et attise les ressentiments contre Israël mais aussi les États-Unis. Cependant, bien que le projet a été vivement critiqué et a semblé incongru aux yeux de nombreux observateurs, il s’agit malgré tout de le considérer avec sérieux, même s’il n’aboutit pas. En effet, le nouveau mandat Trump risque d’être profondément perturbateur pour la région. Cette nouvelle diplomatie accorde une assistance sans faille à Israël, en soutenant l’État hébreux financièrement ou matériellement dans sa guerre et en accueillant Benjamin Netanyahu en grande pompe, faisant de lui le premier dirigeant étranger reçu par Donald Trump.
Tout ceci pose donc de nombreuses questions: Trump est-il vraiment aussi puissant qu’il le prétend? Sont-ce seulement des paroles en l’air? À l’inverse, cette approche pourrait aussi devenir une erreur stratégique pour les États-Unis. Le risque est, en effet, d’isoler le pays progressivement et de perdre cette hégémonie et capacité coercitive à travers le monde. Plusieurs pays arabes, alliés importants des États-Unis dans la région, se tournent déjà vers de nouveaux partenaires. De nouvelles puissances comme la Chine ou la Russie se positionnent en intermédiaires émergents concurrents. De plus, la position trumpiste vis-à-vis du vieil ennemi iranien interroge aussi grandement. L’objectif prospectif de cet article propose donc d’analyser les risques que peuvent représenter cette diplomatie américaine de la présidence Trump sur les équilibres moyen-orientaux.
I- L’administration Trump pourrait devenir la source de profonds déséquilibres démographiques et politiques dans la région
Avant tout, introduisons un petit peu de contexte. Les États-Unis ont toujours été un acteur important au Moyen-Orient, depuis les années 1930 et les signatures d’accords entre Ibn Saoud et des compagnies pétrolières californiennes et texanes par exemple. Les intérêts économiques et stratégiques sont bien souvent au principe des actions américaines dans la région. La superpuissance dispose donc d’alliés historiques comme Israël et l’Arabie saoudite mais aussi d’un ennemi principal, l’Iran, avec qui les relations sont extrêmement conflictuelles depuis la Révolution islamique en 1979. Les États-Unis sont devenus un soutien majeur d’Israël et la guerre dans les territoires palestiniens n’a que mis en lumière ce rôle. La présidence de Biden, à ce titre, n’a pas vraiment modéré cette assistance. En effet, le pays a distribué une aide financière et matérielle de 20 milliards de dollars depuis 2023 selon J-P Filiu4 à leur allié hébreux. Trump sera évidemment bien plus radical mais il se situe aussi, dans ce cadre, dans une certaine continuité.
Photo prise le 14 février 1945 sur l’USS Quincy. On y voit Ibn Saoud et Roosevelt s’entretenir, quelques jours seulement après la conférence de Yalta. La photographie témoigne des relations diplomatiques et économiques renforcées que les États-Unis entretiennent avec l’Arabie saoudite depuis longtemps. (U.S. Army Signal Corps — U.S. Navy photo)
Quelles pourraient être les conséquences concrètes de ce projet à Gaza, ainsi que des autres prises de position de Trump, sur la situation au Moyen-Orient ? Les craintes des différents pays de la région sont, en effet, bien réelles… Aussi, déplacer deux millions de Palestiniens a-t-il bien des conséquences directes sur les pays environnants, à commencer par la Jordanie et l’Égypte. Le royaume hachémite craint un boom démographique sans précédent qui perturberait durablement les équilibres nationaux. La moitié de la population jordanienne est d’origine palestinienne. De plus, au-delà de Gaza, les autorités du pays craignent aussi un élargissement des projets israélo-américains à la Cisjordanie. Ceci pourrait avoir pour effet d’en faire une base arrière de la cause palestinienne, ce que redoute le gouvernement qui pourrait voir sa légitimité menacée5. Ce phénomène pourrait rappeler le tristement célèbre « septembre noir », un épisode de répression particulièrement violent, décidée par le roi Hussein contre l’OLP et de nombreux camps de réfugiés à l’Ouest du pays, à partir de 1970. Dans ce cadre, il est important de noter que l’année 2023 a déjà été marquée par plusieurs manifestations de soutien à la cause palestinienne qui ont été durement réprimées à Amman.
En ce qui concerne l’Égypte, les craintes démographiques et sécuritaires sont globalement les mêmes, à ceci près qu’elles prennent une teinte religieuse et politique quelque peu différente. En effet, le Hamas est un mouvement proche des Frères musulmans, organisation honnie depuis l’arrivée d’Abdel Fattah al-Sissi au pouvoir en 2014. Le risque pour le Raïs et son gouvernement serait donc de voir des combattants et idéologues se fondre au flot de réfugiés, alors même que l’organisation politico-religieuse pourrait connaître un certain succès auprès de ces populations nouvelles. La question de l’emplacement des camps (que Trump promet d’être très agréables) soulève également des inquiétudes. Où les Gazaouis pourront-ils être installés? Dans le Sinaï voisin, cette zone désertique et aride toujours disputée? Face à ces paramètres complexes, des acteurs extra-régionaux craignent aussi les conséquences de tels projets. En effet, les Européens redoutent déjà une vague d’immigration sans précédent en cela que la plupart des populations déplacées ne resteront probablement pas en Égypte ou Jordanie. La recherche de conditions de vie meilleures et la faiblesse voire l’absence d’infrastructures d’accueil dans ce plan motiveront sûrement de nouveaux mouvements.
La situation actuelle semble donc, pour beaucoup, complètement inextricable. Les accords d’Abraham en 2020 ont marqué le faîte du processus de normalisation entamé par Donald Trump. Les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont tous reconnu l’existence d’Israël et signé la paix avec, excluant toujours un peu plus l’Iran, qui se refuse toujours à le faire. Pourtant, les nouvelles positions et déclarations du président américain empêchent toute normalisation entre l’Arabie saoudite et l’État hébreu, ce qui est un vieil objectif de la diplomatie états-unienne. L’Arabie saoudite exige, en effet, l’existence d’un État palestinien indépendant ayant pour capitale Jérusalem-Est. Ce sont, pour le royaume, des conditions sine qua non que Trump a balayé d’un revers de la main, dans le court terme du moins6. Une situation de pourparlers apaisés et de réconciliation semble très peu probable pour le moment, alors même que les relations entre les deux pays se réchauffaient sous la présidence Biden.
De même, il est nécessaire de noter que la proposition faite par Trump sur Gaza (louée par l’extrême-droite israélienne), certes vague, implique cependant des violations notoires du droit international. Il en va bel et bien de déplacements forcés et de territoires occupés. Or, l’article 49 de la Convention de Genève de 1949 stipule que « les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la Puissance occupante ou dans celui de tout autre Etat, occupé ou non, sont interdits, quel qu’en soit le motif7 ». Le projet y semble donc, pour beaucoup, amplement contraire8. Pour les populations arabes, ce phénomène pourrait même rappeler le triste épisode de la Grande Nakba en 1948. Si ce projet aboutit, il aura pour conséquence d’engendrer de nouvelles générations de populations traumatisées. Au-delà de la catastrophe humanitaire, les vues de Trump sur Gaza auront aussi des incidences psychiques et morales inéluctables.
Enfin, qu’en est-il de la relation de l’administration Trump à l’Iran? Sur ce point, le président est resté flou. Trump a fait quelques annonces lors de ses premiers jours à la Maison blanche, sans donner de détails pour autant. Il s’est ainsi montré peu enclin à renouveler sa politique de « pression maximale » sur l’Iran qu’il avait mise en place durant son premier mandat. Pourtant, il a malgré tout signé un mémorandum permettant la mise en œuvre de cette même politique, en espérant ne pas avoir à l’utiliser, selon ses propos9. L’élection d’un président plus modéré en Iran, Masoud Pezechkian, ne risque pas de peser véritablement dans la balance. Les relations irano-américaines risquent d’osciller constamment entre menaces et démarches de négociation.
II- Une politique de chantage et coups de force qui pourrait être la source de discrédit politique et stratégique
Alors, de quels leviers dispose véritablement Trump au Moyen-Orient? Le président américain a toujours déclaré être fermement opposé à la guerre – si l’on omet les récentes frappes qu’il a ordonnées au Yémen. Mais sur le plan économique, il se montre ouvertement belliqueux. Aucun pays du monde arabo-musulman n’acceptera de se rendre complice d’une seconde Nakba. Il doit donc faire plier. Pour ce faire, le Trump adopte une politique de chantage et de coups de force. Le 5 février, il a déclaré à propos de son projet à Gaza: « Ils vont le faire, ils vont le faire. Nous faisons beaucoup pour eux et ils vont le faire ». Comment compte-il s’y prendre?
Faisons une brève parenthèse historique. En 1994, Israël et la Jordanie signent le traité de Wadi Araba. Il établit des relations diplomatiques, touristiques et commerciales entre les deux pays mais pose aussi les bases d’une aide de plusieurs milliards de dollars en provenance des États-Unis vers le royaume hachémite. L’arme est donc là. Naturellement, la Jordanie craint perdre cette aide massive sans laquelle la situation économique du pays pourrait sombrer. Les politiques d’austérité qui s’en suivraient pourraient avoir des conséquences sociales et politiques tout aussi désastreuses et perturbatrices. La Jordanie est le troisième récipiendaire de cette aide ambiguë derrière Israël…et l’Egypte! L’inquiétude d’al-Sissi est aussi de voir l’aide alimentaire, dont bénéficie son pays, coupée, ce qui pourrait mettre en péril la sécurité d’une part importante de la population égyptienne. Trump estime donc les mener à la baguette10.
Pour ce qui est de son ennemi dans la région, le président américain a déclaré vouloir un Iran prospère mais sans l’arme nucléaire, auquel cas, il renouvellera sa politique de « pression maximale » évoquée précédemment11. Il est aussi important de noter que dans ces considérations, les populations locales ne sont que très peu, voire jamais, consultées, comme le reprochent certains observateurs. Pourtant les conséquences sociales et humanitaires de telles mesures ne devraient être négligées. Les expériences passées de l’impérialisme américain au Moyen-Orient à travers l’occupation en Irak ou les sanctions économiques à l’encontre de la République islamique par exemple, ne se sont jamais avérées être des succès dans ces domaines, bien au contraire…12
Alors, cette stratégie peut-elle rebattre les cartes des alliances ? Risque-t-elle de devenir une erreur stratégique majeure pour les États-Unis dans la région ? Pour de nombreux analystes, ce pourrait être le cas13. Le conflit israélo-palestinien cristallise toutes les tensions. Le projet de Trump à Gaza pourrait conduire à unir la cause arabe (qui reste pourtant particulièrement divisée et ambiguë vis-à-vis de la cause palestinienne). Il est ainsi possible que cette démarche pousse à repenser les alliances et relayer les États-Unis au second plan. D’autres intermédiaires émergent déjà en la présence des pays du Golfe, de la Russie ou de la Chine. Des équilibres nouveaux se dessinent peut-être ici14. La frénésie agressive du gouvernement Trump pourrait donc être contre-productive et pousser les pays arabes à aller voir ailleurs. Aussi, la Chine se positionne-t-elle déjà au Moyen-Orient, et ce depuis les années 1960, sous Mao, au nom de l’autodétermination des peuples et de l’anti-impérialisme, d’où qu’il vienne. Depuis, le régime a continuellement accru ses liens économiques et politiques dans la région. Oman, le Yémen, l’Arabie saoudite ou encore l’Iran figurent désormais dans la liste des principaux fournisseurs de pétrole de la Chine. La coopération dans le domaine militaire s’accroît aussi. De nombreux exercices navals et aériens ont déjà été menés en commun avec l’Arabe Saoudite par exemple ces deux dernières années15. Dans cette perspective, les BRICS en général pourraient aussi devenir une nouvelle alternative. Le groupe est même devenu BRICS+ en 2023 suite à l’intégration de l’Égypte, l’Arabie saoudite, l’Iran ou les Émirats arabes unis notamment1617. Dans ce cadre, l’Égypte a même annoncé vouloir compter plus sur la Chine à l’avenir18 – alors que le pays est pour le moment, rappelons-le, le deuxième récipiendaire de l’aide américaine au Moyen-Orient. La dépendance aux Etats-Unis reste donc encore grande mais les regards se tournent ailleurs. Cette relation évolue et laisse entrevoir de nouvelles perspectives à l’échelle internationale où certains États arabes pourraient ressortir grandis. Ainsi, dans la tentative de règlement du conflit russo-ukrainien par la diplomatie américaine, l’Arabie saoudite se voit attribuer un rôle d’acteur crédible et légitime en accueillant les démarches de négociations. Pour de nombreux pays de la région, une certaine hybridité entre maintien des relations avec les États-Unis et recherche de partenaires nouveaux devient donc la nouvelle stratégie adoptée.
En avril 2023, les ministres des affaires étrangères saoudiens et iraniens se sont rencontrés en Chine sous l’égide de leur homologue chinois, témoignant du rôle de médiation dont dispose le géant asiatique au Moyen-Orient. ( ©AFP – Ho)
En outre, la piste des régionalismes pourrait aussi être privilégiée. En Iran, Masoud Pezechkian a d’ores et déjà annoncé vouloir se tourner vers les pays voisins et renforcer notamment les liens avec les pays de l’ OPEP19 pour faire face à la guerre économique qui se profile. En Irak, le retrait des troupes américaines est de plus en plus probable. Le sentiment d’abandon laissé par l’administration Trump pourrait pousser aussi à de nouvelles alliances militaires régionales. Cependant, le projet idéologique et politique américain n’est absolument pas de délaisser la région mais d’en tirer le plus profit en y laissant le moins de plumes, c’est la politique du “leading from behind” qui prévaut ici20.
En somme, cette vision renouvelée de l’impérialisme et de la Pax Americana qu’apporte Trump semble donc pour beaucoup et à bien des égards, dangereuse. Les équilibres au Moyen-Orient en sont déjà profondément perturbés, au bord de nouveaux conflits et de crises humanitaires sévères. La fenêtre d’Overton semble largement déplacée et l’état de sidération, dans lequel le président plonge de nombreux acteurs, pousse bien à considérer sérieusement ces projets. Pour le moment, rien de concret n’a encore eu lieu, mais les pyromanes sont déjà là.
Bibliographie
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Compte Truth de Donald Trump
https://truthsocial.com/@realDonaldTrump
Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non internationaux (Protocole II)
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Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre
https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/geneva-convention-relative-protection-civilian-persons-time-war
Notes de bas de page
- https://truthsocial.com/@realDonaldTrump ↩︎
- Ch. Payet (2025, 1 mars). «« Libé » a retrouvé les créateurs de « Trump Gaza », la vidéo générée par IA devenue virale : « Tu te réveilles et ta vanne a été publiée par le Président » ». Libération
https://www.liberation.fr/international/amerique/itineraire-de-trump-gaza-la-video-generee-par-ia-devenue-virale-tu-te-reveilles-et-ta-vanne-a-ete-publiée-par-le-président-20250301_RWRLOZELKVAQTHIKLDSIVCA3LY/ ↩︎ - A. Miguet, C. Theophilos, H. Nalbandian, M. Benoliel (2025, 5 février). « Bande de Gaza : la proposition sidérante de Donald Trump ». Francetvinfo
https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/gaza/bande-de-gaza-la-proposition-siderante-de-donald-trump_7057166.html ↩︎ - J-P. Filiu (2024, 3 novembre). « Jamais les Etats-Unis n’ont soutenu aussi massivement une guerre d’Israël ». Le Monde https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2024/11/03/jamais-les-etats-unis-n-ont-soutenu-aussi-massivement-une-guerre-d-israel_6373330_6116995.html ↩︎
- « Trump pourra-t-il tordre le bras de l’Égypte et de la Jordanie pour vider Gaza ? ». Le Courrier international (2025, 6 février)
https://www.courrierinternational.com/article/gaza-trump-pourra-t-il-tordre-le-bras-de-l-egypte-et-la-jordanie-pour-vider-gaza_227416 ↩︎ - S. Robin, K. DeYoung (2023, 11 août). “U.S. pushes for Saudi-Israeli normalization, but major hurdles remain”. The WSJ https://www.washingtonpost.com/world/2023/08/11/us-israel-saudi-arabia-normalization/ ↩︎
- Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre
https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/geneva-convention-relative-protection-civilian-persons-time-war ↩︎ - A.Hess (2025, 6 février). « Le plan de Donald Trump pour Gaza déstabiliserait le Moyen-Orient et l’Europe ». Euronews
https://fr.euronews.com/my-europe/2025/02/06/le-plan-de-donald-trump-pour-gaza-destabiliserait-le-moyen-orient-et-leurope ↩︎ - M. Motamedi (2025, 6 février). “Where does Trump’s renewed ‘maximum pressure’ leave any Iran-US deal?”. Al Jazeera
https://www.aljazeera.com/news/2025/2/6/where-does-trumps-renewed-maximum-pressure-leave-any-iran-us-deal ↩︎ - J. Salhani (2025, 3 février). “Analysis: Jordan faces ‘geopolitical blackmail’ after Trump Gaza demand”. Al Jazeera
https://www.aljazeera.com/features/2025/2/3/analysis-jordan-faces-geopolitical-blackmail-after-trump-gaza-demand ↩︎ - M. Motamedi (2025, 6 février). “Where does Trump’s renewed ‘maximum pressure’ leave any Iran-US deal?”. Al Jazeera
https://www.aljazeera.com/news/2025/2/6/where-does-trumps-renewed-maximum-pressure-leave-any-iran-us-deal ↩︎ - J-M. Four (2023, 20 mars). « L’invasion de l’Irak, 20 après: une erreur de A à Z ». FranceInter https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-monde-d-apres/le-monde-d-apres-de-jean-marc-four-du-lundi-20-mars-2023-6112121 ↩︎
- Concernant le mandat Trump et le Moyen-Orient l’International Crisis Group indique par exemple:
« Mais l’imprévisibilité peut aussi se révéler fatale. » ( « Dix conflits à surveiller en 2025 », International Crisis Group, 2025, 1er janvier)
https://www.crisisgroup.org/fr/global/10-conflicts-watch-2025 ↩︎ - « Trump pourra-t-il tordre le bras de l’Égypte et de la Jordanie pour vider Gaza ? ». Le Courrier international (2025, 6 février)
https://www.courrierinternational.com/article/gaza-trump-pourra-t-il-tordre-le-bras-de-l-egypte-et-la-jordanie-pour-vider-gaza_227416 ↩︎ - J-L. Samaan (2024, 12 novembre). « [Trump II] – Quelles conséquences pour le Moyen-Orient ? ». Institut Montaigne
https://www.institutmontaigne.org/expressions/trump-ii-quelles-consequences-pour-le-moyen-orient ↩︎ - C. Loïzo (2023, 9 novembre). « Les BRICS passent de 5 à 10 membres et deviennent les BRICS+ ». Géoconfluences
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/breves/elargissement-brics-2024 ↩︎ - L. Sternfeld (2024, 5 mars). “The Realignment of the Middle East”, Foreign Policy Research Institute
https://www.fpri.org/article/2024/03/the-realignment-of-the-middle-east/ ↩︎ - ibid ↩︎
- Organisation des pays exportateurs de pétrole ↩︎
- A. Peyronnet (2024, 30 septembre). « Quelle politique américaine pour le Moyen-Orient en 2025 ? ». Fondation méditerranéenne d’études stratégiques
https://fmes-france.org/quelle-politique-americaine-pour-le-moyen-orient-en-2025/#elementor-toc__heading-anchor-2 ↩︎
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