Près de 700 pièces d’art précolombiennes, des céramiques, des restes humains et des statuettes ont été rendues à la Colombie par l’Espagne. Ces objets ont été confisqués en 2003 par les autorités espagnoles dans le cadre d’une opération contre des trafiquants de drogue et d’art. Ce trésor est qualifié d’“ inestimable ”, le directeur de l’Institut colombien d’anthropologie et d’histoire parle d’une “ extraordinaire synthèse de notre patrimoine pré-hispanique ” [1]. En effet, ces 700 objets proviennent de lieux et d’époques très différents et vont contribuer à enrichir la connaissance de l’histoire colombienne pré-hispanique.
Pour regarder une courte vidéo en espagnol de la présentation à la presse des près de 700 pièces d’art le 1er septembre 2014, cliquez sur ce lien du quotidien elpais.com
La fortune d’« El Loco ».
Le narcotrafic ne détruit donc pas seulement la stabilité politique, les cultures agricoles et la santé des individus, il détruit aussi la mémoire du pays en pillant ses trésors. Le trafic d’art et ses bénéfices faramineux constitue un secteur privilégié par les narcotrafiquants toujours à la recherche de nouvelles sources de revenus. Les quantités d’argent brassées par le narcotrafic dépassent l’entendement, l’Etat colombien a par exemple récemment saisi 39 millions de dollars de biens appartenant à Daniel Barrera « El Loco », l’un des derniers barons de la drogue de l’époque « post-Escobar ». Le gouvernement a saisi des propriétés, des stations-services, un centre commercial, des parts dans un hôtel et même des places de stationnement. Mais ceci n’a rien à voir avec ce que la Justice colombienne avait saisi en 2008 au même « Loco » lors de son arrestation : 211 millions de dollars dont un jet privé estimé à 750 000 dollars.
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Nicolas SAUVAIN
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