Goa : « Rome de l’Orient » et porte d’entrée de l’Asie portugaise

Goa : « Rome de l’Orient » et porte d’entrée de l’Asie portugaise

Février 1510. Le clapotis des boulets de canon vient troubler le calme des rivages du fleuve Mandovi sur la côte nord-ouest de l’Inde. L’agresseur a pour nom Afonso de Albuquerque (1453 – 1515), nommé gouverneur de l’Inde portugaise (1509 – 1515) par le roi de Portugal. Goa, ville marchande et importante étape sur la route du pèlerinage de la Mecque vient de tomber devant les caravelles. Première conquête territoriale de ce qui deviendra bientôt l’Asie portugaise avec la prise de Malacca (1511 – 1641), de l’île de Timor (1516 – 1975) et de la presqu’île de Macao (1557 – 1999), Goa n’allait plus sortir de l’orbite lusitanienne avant 1961, date de son annexion par l’Inde de Jawaharlal Nehru1. Soixante ans après les derniers feux de l’Inde portugaise, que reste-t-il d’une ville naguère rêvée en « Rome de l’Orient » par Lisbonne ? 

L’héritage culturel portugais en Inde

Après les premiers temps de la conquête, le chant des offices religieux succède rapidement aux coups de canon. Imprégnés de messianisme, les Portugais conçoivent leur toute nouvelle implantation comme une base idoine pour diffuser la foi catholique romaine en Orient, quitte à détruire pour cela les nombreux temples hindous que compte la région. Créé dès 1534, l’archidiocèse de Goa se couvre bientôt d’églises et de couvents.

Ainsi magnifiée, la ville accueille bientôt en nombre les membres de la toute jeune Compagnie de Jésus qui joueront un grand rôle dans l’évangélisation des populations asiatiques. Propulsé chef des jésuites en Extrême-Orient, saint François-Xavier prêche ainsi la parole de Dieu, de la Chine au Japon en passant par l’Indonésie. Inhumé dans la Basilique du Bon Jésus de Goa, il fait encore aujourd’hui l’objet d’un culte particulièrement fervent auprès des catholiques indiens.

Mais l’action des jésuites ne se limite pas aux seules campagnes d’évangélisation. Sous l’impulsion de saint François-Xavier, le collège Saint-Paul de Goa connaît une effervescence intellectuelle exceptionnelle. Séminaire accueillant des étudiants du monde entier allant du Mozambique au Japon, la qualité de son enseignement – gratuit – a tôt fait d’en faire un centre universitaire de référence pour tous les missionnaires européens souhaitant se lancer dans l’aventure asiatique. 

L’expulsion des jésuites de l’empire portugais en 1759 scelle la fin d’une présence intellectuelle peu commune. On doit en effet aux jésuites la diffusion de l’imprimerie en Asie, une technologie jusque-là inconnue dans cette partie du monde. Éminents linguistes, leur goût pour l’étude des langues locales, en particulier du konkani, langue usuelle à Goa, participe à une meilleure connaissance des cultures asiatiques. Les premières grammaires, les premiers dictionnaires bilingues viennent peupler les riches collections de la bibliothèque du collège, dressant ainsi un pont culturel entre l’Asie et l’Europe occidentale.

C’est aujourd’hui dans ce même état d’esprit de rapprochement et de compréhension des cultures que la fondation Calouste Gulbenkian œuvre à la préservation du patrimoine d’influence portugaise en Asie. Poussière d’empire dès le XVIIIème siècle, l’Asie portugaise est principalement parvenue jusqu’à nous grâce à un patrimoine architectural religieux et militaire de premier ordre. 

Point saillant de l’héritage culturel portugais en Asie, le catholicisme reste localement pratiqué dans l’État de Goa où l’on compte encore 600 000 fidèles pour une population de 1,8 million d’habitants. Cette communauté d’ascendance luso-indienne, dont le représentant le plus célèbre est sans doute le Premier ministre portugais António Costa, pratique encore résiduellement la langue portugaise. Le portugais est ainsi enseigné à l’université de Goa et peut compter sur le dynamisme de la Sociedade Lusófona de Goa. De nos jours, il est surtout employé par les hommes d’Église, comme un dernier écho à cette lointaine « Rome de l’Orient »…

Églises et couvents de Goa inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

  1. Basilique du Bon Jésus de Goa – baroque portugais,  fin du XVIème siècle. Elle abrite la châsse contenant le corps de saint François-Xavier (1502 – 1556) exposée tous les 10 ans aux pèlerins. (© Wikipédia)
  1. Vue latérale de la cathédrale Sainte-Catherine, siège du diocèse de Goa, plus ancien diocèse d’Asie. XVIIème siècle. Elle est considérée comme la plus grande église de construction portugaise dans le monde. (© Wikipédia)
  1.  Chapelle Sainte-Catherine – baroque portugais (1510 – 1550). Premier édifice religieux portugais d’Asie, la chapelle commémore la prise de Goa par Afonso de Albuquerque. (© Wikipédia)
  1. Ancien couvent et église de Saint-Gaëtan. XVIIème siècle. (© Wikipédia)
  1. Couvent et église de Saint-François d’Assise. XVIIème siècle. Aujourd’hui sécularisée, l’église abrite le musée archéologique de Goa dédié à la période coloniale portugaise. (© Wikipédia)

Autres témoignages architecturaux du patrimoine goanais et sri-lankais 

  1. Portail de l’ancien collège Saint-Paul. Dernier vestige de ce que fut l’institution culturelle la plus remarquable de l’Asie portugaise. Après une brève reconversion en hôpital puis en caserne, le bâtiment n’a pas survécu au départ des jésuites en 1759. (© Wikipédia)
  1. Église Notre-Dame de l’Immaculée Conception. XVIIème siècle. Église située à Panaji, nom actuel de la ville nouvelle de Goa où le vice-roi des Indes portugaises y transfère sa résidence en 1759. Plusieurs églises portugaises dans le monde sont librement inspirées du 8. Sanctuaire du Bon Jésus de Braga, ville du nord du Portugal. (© Wikipédia)

9. La cathédrale de Batticaloa au Sri Lanka est un éclatant témoignage de la diffusion du catholicisme dans ce pays. XVIIème siècle. (© Wikipédia)

10. Quelques villas coloniales de familles goanaises catholiques font la fierté du patrimoine local. (© Wikipédia)

Exemples d’architecture militaire

11. Édifié en 1535 par les Portugais  pour se prémunir des attaques de la flotte ottomane de Soliman le Magnifique qui rêve de reprendre pied en Inde, le fort de Diu, situé sur l’île du même nom au nord-ouest de l’Inde est l’un des plus beaux exemples de l’architecture militaire coloniale portugaise. (© Wikipédia)

12. La forteresse de Malacca (1511), en Malaisie, dont il ne subsiste plus aujourd’hui que la porte d’entrée, est cédée par les Portugais aux Néerlandais en 1641 avant d’être brièvement contrôlée par les Britanniques entre 1795 et 1807. (© Wikipédia)

APPENDICE – L’Asie portugaise en documents

L’Asie portugaise

Carte de l’Asie portugaise, XVIème siècle, Portugal. (© Wikipédia)

  1. La cartographie est un formidable instrument de propagande pour apparaître plus fort que l’on ne l’est réellement. Si les Portugais ont effectivement exploré des contrées aussi éloignées allant de l’Abyssinie (Éthiopie) à l’Insulinde (Indonésie, Malaisie, Philippines), leur emprise territoriale en Asie a toujours été fort exiguë. 

Inde portugaise et colonisation européenne de l’Inde 

  1. L’Inde portugaise ou Estado da Índia à son apogée (XVIème – XVIIème siècles). La présence portugaise se résume plus à une succession de comptoirs commerciaux qu’à un contrôle territorial effectif de la péninsule indienne. Les Portugais doivent en effet négocier des traités de commerce avec les autorités locales (sultanats théoriquement alliés ou sous influence en vert foncé), et leur présence est souvent restreinte au littoral où une succession de forts leur permet de défendre leurs positions (en vert clair).

Attirés par le commerce de la cannelle, les Portugais parviennent à s’adjuger le contrôle des côtes du Sri Lanka actuel, aussitôt dénommé Ceylan portugais. Le contrôle du Sri Lanka obéit à une logique économique et stratégique. Lisbonne s’assure une place de choix au carrefour des mondes indien, arabe, persan et chinois en se servant de l’île pour protéger ses comptoirs en Inde. Héritage de cette période, un créole indo-portugais est toujours parlé à l’Est de l’île et la capitale Colombo doit sa fondation moderne aux Portugais. 

Apparus en premier par l’entremise de Vasco de Gama en 1498, les établissements portugais en Inde se limitent rapidement aux villes de Goa, Daman et Diu, toutes annexées par l’Inde en 1961. Au XVIIème siècle, défait par des puissances navales supérieures (Provinces-Unies et Royaume-Uni), le Portugal perd sa prédominance commerciale en Asie et se voit alors contraint de défendre ses possessions africaines (Angola et Mozambique principalement) comme américaine (Brésil), elles aussi attaquées par les Néerlandais. C’est finalement non sans mal qu’il conserve l’ensemble de ces territoires jusqu’à leur indépendance survenue aux XIXème et XXème siècles. (© Wikipédia)

3. Créé en 1987, l’État de Goa est le plus petit et aussi le plus riche des États de la fédération indienne. Ses frontières actuelles correspondent toujours à celles de la colonisation portugaise. (© Wikipédia)

Quelques protagonistes de l’Asie portugaise

  1. L’escudo de l’Inde portugaise (coupure 1959), ici à l’effigie de Vasco de Gama, a été remplacé par la roupie indienne dès l’annexion de Goa par l’Inde en 1961. (© Wikipédia) 

Portrait anonyme de Magellan, XVIème ou XVIIème siècle, Mariners’ Museum. Newport News (Virginie), États-Unis. (© Wikipédia)

  1. Avant d’accomplir son tour du monde (1519 – 1522), qu’il n’achèvera jamais, on retrouve Fernand de Magellan (1480 – 1521), à la bataille de Diu (1509). Peu mentionnée, cette bataille qui vit le Portugal l’emporter sur une flotte indo-ottomane, ouvre pourtant la voie à la colonisation européenne de l’Asie et aux rivalités commerciales entre l’Orient et l’Occident pour le contrôle des échanges dans l’océan Indien.

Portrait anonyme d’Afonso de Albuquerque, XVIème siècle, Museu Nacional de Arte Antiga. Lisbonne, Portugal. (© Wikipédia)

  1. Présent lui aussi à Diu, Afonso de Albuquerque (1453 – 1515), est une personnalité incontournable de l’expansion portugaise en Asie. Nommé gouverneur de l’Inde portugaise par le roi Manuel Ier, on lui doit également la conquête de Malacca pour le compte du Portugal en 1511. Sa mémoire est honorée au Panthéon national à Lisbonne aux côtés d’autres figures des Découvertes portugaises.

Portrait anonyme de saint François-Xavier, époque du commerce Nanban, XVIIème siècle. Musée municipal de Kobe, Japon. (© Wikipédia)

  1. Religieux espagnol, saint François-Xavier (1506 – 1552), dont le portrait est un bel exemple des relations culturelles nippo-portugaises, est très certainement le plus célèbre des missionnaires jésuites en Asie. Fondateur du collège Saint-Paul de Goa et infatigable voyageur, son activité missionnaire se déploie du Mozambique au Japon en passant par l’Indonésie.   

Portrait de Bento de Goís. Sanctuaire de Loyola, Espagne. (© Wikipédia)

  1. Si Bento de Goís (1562 – 1607) est bien moins connu que son prédécesseur, on doit pourtant à ce jésuite originaire des Açores une longue épopée qui le conduit de la route de la Soie en Asie centrale à la Grande Muraille de Chine. Bento de Goís est aujourd’hui considéré comme le premier explorateur européen à avoir parcouru ces deux régions depuis Marco Polo trois siècles avant lui.

Portrait de Matteo Ricci par Yen Wen-Hui dit Emmanuel Pereira, école italienne, XVIIème siècle. Église du Gesù, Rome, Italie.(© Wikipédia)

  1.  Jésuite italien, Matteo Ricci (1552 – 1610) se forme à l’université de Coimbra puis à Goa avant de déployer ses activités de missionnaire à Macao et en Chine. Éminent linguistique et sinophile, Ricci est le premier Européen reçu à la cour impériale de Pékin en 1601. Grand traducteur, on lui doit notamment le premier dictionnaire portugais-chinois, dans lequel la langue chinoise (mandarin) est pour la première fois romanisée. Ricci est en outre considéré comme l’introducteur du christianisme en Chine. Il est inhumé à proximité de la Cité interdite.

João de Barros, Gaspar Correia, Diogo de Couto. Trois chroniqueurs de l’Inde portugaise. (© Wikipédia)

  1. Goa et l’Inde portugaise suscitent très vite une intense production littéraire. Les Lendas da Índia de Gaspar Correia (1496 – 1563) deviennent rapidement une source incontournable sur la domination portugaise en Inde. Cet ouvrage est bientôt suivi des Décadas da Ásia, sorte de chroniques générales de l’Inde portugaise successivement rédigées par João de Barros (1496 – 1570) et Diogo de Couto (1542 – 1616). Plus de 400 ans après leur rédaction, ces ouvrages constituent toujours des sources de premiers plan pour qui veut comprendre l’histoire des Portugais en Asie. Ils sont aussi une illustration remarquable de la rencontre entre l’Orient et l’Occident. 

Le Codice Casanatense ou Album di disegni, illustranti usi e costumi dei popoli d’Asia e d’Africa con brevi dichiarazioni in lingua portoghese,  livre de 142 aquarelles indo-portugaises, vers 1540. Biblioteca Casanatense. Rome, Italie. (© Wikipédia) http://opac.casanatense.it/Record.htm?Record=19917226124917354089

  1. Le Codice Casanatense est sans aucun doute l’un des plus brillants témoignages de la rencontre entre l’Europe occidentale et les civilisations orientales. Les Portugais immortalisent ici les peuples et les cultures croisés au cours de leurs voyages de la corne de l’Afrique à la Chine. Accompagné de sa suite (page 96), un noble portugais fait vraisemblablement la connaissance de femmes indiennes – chrétiennes – vêtues à l’européenne en vue de leur proposer le mariage (page 94). 

Alexis Coquin

1 En l’espace de trois jours, l’Inde s’adjuge les possessions portugaises de Goa, Daman et Diu. Par cette annexion, l’Inde recouvre enfin la pleine souveraineté de son territoire. La politique de défense jusqu’au-boutiste des territoires coloniaux portugais avait vécu. En effet, pour l’Estado Novo de Salazar, les « provinces ultramarines » du régime sont consubstantielles à la nation portugaise. En conséquence, le Portugal ne saurait exister sans ses colonies. Sommé de décoloniser par l’ONU en 1960, le Portugal est depuis 1955, année où il a rompu ses relations diplomatiques avec l’Inde, enfermé dans un déni de réalité. La chute de la dictature en 1974 permet cependant de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays qui entretiennent depuis des relations cordiales. Plus généralement, la perte de Goa, intervenue en décembre 1961, conjuguée au déclenchement des guerres coloniales en Afrique, fait dire à l’historiographie portugaise que 1961 est « l’année zéro » de la fin de l’empire. Dans un contexte de guerre froide particulièrement tendu, la prise de Goa est autant acclamée par la presse indienne et par les pays décolonisés que condamnée par les puissances occidentales. L’image de Nehru, homme de paix, en ressort ternie à l’international. Enfin, dans un élan luso-tropical reflétant les sympathies d’une partie de l’élite politique brésilienne pour le régime de l’Estado Novo, le Brésil condamne dans un premier temps l’annexion indienne de Goa. Gilberto Freyre, père de lusotropicalisme, allant jusqu’à affirmer qu’« une blessure portugaise est une douleur brésilienne ». Pour une analyse détaillée voir :  Bègue Sandrine, « La réaction internationale face à la chute de Goa (fin décembre 1961) », Relations internationales, 2008/1 (n° 133), p. 53-70.    https://www.cairn-int.info/revue-relations-internationales-2008-1-page-53.htm et « Invasion ou libération ? La prise militaire de Goa du 18 décembre 1961 », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2009/1 (n° 233), p. 109-126. https://www.cairn-int.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2009-1-page-109.htm 

Bibliographie / Sitographie

Agualusa José Eduardo, Um estranho em Goa, Lisbonne, Cotovia, Fundação Oriente, 2000. Une évocation littéraire par une des voix les plus célèbres de la littérature lusophone contemporaine. Non traduit.

Boxer Charles, O império marítimo português : 1415-1825), (traduit de l’anglais : The Portuguese Seaborne Empire, New York, A.A. Knopf, 1969), Lisbonne, Edições 1970, 2011.       Une synthèse datée mais essentielle sur l’aventure impériale portugaise. Non traduit. 

Garcia José Manuel, O Terrível. A Grande Biografia de Afonso de Albuquerque, Lisbonne, A esfera dos livros, 2017.     La biographie la plus actuelle du conquérant de Goa. Non traduit.

Garcia José Manuel, Cidades e fortalezas do Estado da Índia : Séculos XVI e XVII, Lisbonne, QuidNovi, 2009.

Rossa Walter, “Goa” in Mattoso José (dir.), Ásia. Património de origem portuguesa no mundo. Arquitetura e urbanismo, Lisbonne, Fundação Calouste Gulbenkian, 2010. https://www.academia.edu/8333441/Património_de_Origem_Portuguesa_no_Mundo_Arquitetura_e_Urbanismo._Ásia_e_Oceânia 

Silva Andreia Sofia, “Malaca : as dificuldades de um bairro português que teima em existir”, Hoje Macau, 9 janvier 2019.   Le devenir incertain du quartier portugais de Malacca.  https://hojemacau.com.mo/2019/01/09/malaca-as-dificuldades-de-um-bairro-portugues-que-teima-em-existir/ 

Subrahmanyam Sanjay, L’empire portugais d’Asie (1500 – 1700), Paris, Points-Seuil, 2013.     La synthèse de référence sur la présence portugaise en Asie.

Subrahmanyam Sanjay, Les plaques tournantes de l’histoire globale, XVI-XVIIIème siècles : Carrefours et lieux de rencontre : Lisbonne et Goa, jeu de miroirs. Les Cours du Collège de France. France Culture, 21 mars 2017, 58 min. https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/les-plaques-tournantes-de-lhistoire-globale-xvi-xviii-1 

Património de Influência Portuguesa – HPIP, Fundação Calouste Gulbenkian, Lisbonne. Portail patrimonial qui vise à la diffusion et à la promotion du patrimoine d’influence portugaise en Asie.  https://www.hpip.org/pt

Thomaz Luís Filipe, L’expansion portugaise dans le monde. XIVè-XVIIIè siècles. Les multiples facettes d’un prisme, Paris, Chandeigne, 2018. Synthèse inédite sur les explorations et conquêtes portugaises d’Afrique, d’Asie et d’Amérique à l’époque moderne.

Vilar Emílio Rui, « Le rôle de la Fondation Gulbenkian dans la défense du patrimoine d’influence portugais en Asie », dans Curopos Fernando ; da Silva Maria Araújo (orgs.), L’Asie Portugaise : des Arts et des Lettres, revue du Centre de Recherche sur l’Extrême Orient de Paris Sorbonne, 2018, ED 128 – Sorbonne Université. https://124revue.hypotheses.org/revue-asie/asie-portugaise-2018/emilio-rui-vilar 

“Pilgrims flock to Goa to see Saint Francis Xavier remains”, BBC, 22 novembre 2014. https://www.bbc.com/news/world-asia-30160195 

Filmographie

Lopes Victor, Língua : Vidas em Português. Brésil-Portugal (2003).         Tourné dans six pays et régions lusophones (Brésil, Portugal, Mozambique, France, Goa, Japon),  ce film met en lumière la diversité de la langue portugaise et le quotidien de ceux qui la parlent. Plusieurs séquences sont tournées à Goa.https://www.youtube.com/watch?v=JBmLzbjmhhg 

ClasseInternationale

Sur un sujet similaire

The sovereignty transfer of the Chagos Islands

The sovereignty transfer of the Chagos Islands

La Syrie : de la Révolution à la guerre de positions

La Syrie : de la Révolution à la guerre de positions

La menace de la montée des eaux pour les États insulaires du Pacifique : Cas de Tuvalu et des Îles Marshall

La menace de la montée des eaux pour les États insulaires du Pacifique : Cas de Tuvalu et des Îles Marshall

L’échec de la réforme économique des chaebols coréens de 1997 : stratégies de résistance et d’adaptation des géants sud-coréens

L’échec de la réforme économique des chaebols coréens de 1997 : stratégies de résistance et d’adaptation des géants sud-coréens

No Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *