Inflation, chômage, pénuries : le Liban face à la pire crise économique de son histoire
La double explosion du 4 août 2020 que beaucoup de Libanais pensaient être le point paroxysmique de leur descente aux enfers ne l’était finalement pas. Une année après, le Liban s’enfonce dans une crise économique d’une sévérité inédite tandis que les réformes attendues par le gouvernement sont paralysées par les blocages politiques. Le pays que l’on surnommait la « Suisse du Moyen-Orient » traverse ces dernières années l’une des pires crises financières du monde depuis le milieu du XIXe siècle selon la Banque mondiale1. Alors que le pays du Cèdre rayonnait pour sa prospérité il n’y a encore que quelques années, l’État ne parvient plus à assurer ses fonctions les plus élémentaires. Il ne fournit plus que quelques heures d’électricité publique par jour2, des files de voitures s’étendent à perte de vue aux abords des stations-service, les pharmacies sont à court de médicaments3 et les rues, privées d’éclairage, sont plongées dans le noir au coucher du soleil. En 2020, plus de la moitié de sa population est tombée en dessous du seuil de pauvreté4. Jour après jour, l’effondrement du cours de la monnaie nationale et l’inflation galopante font fondre le pouvoir d’achat des ménages au point que l’ONU s’inquiète d’une menace de famine. En conséquence, le climat social extrêmement tendu a réveillé la grogne populaire que la crise sanitaire avait interrompue. Désemparée, la jeunesse éduquée cherche un avenir meilleur à l’étranger tandis que ceux qui n’ont pas les moyens d’émigrer n’ont d’autres options que de subir ou de se rebeller contre les institutions.
Quelles sont les raisons d’un tel effondrement ? Quelles sont les conséquences de la crise sur le quotidien des Libanais ? Et quelles sont les pistes d’une sortie de crise ?
L’historique de la crise : de l’éclatement de la bulle financière à la pandémie de Covid-19
L’euphorie financière libanaise ne pouvait être que de courte durée. Au sortir de la guerre civile, dans les années 1990, Riad Salamé, le gouverneur de la Banque centrale, mise sur l’endettement pour accélérer la reconstruction du pays5. Sa stratégie repose sur une politique d’attraction des capitaux – d’où la comparaison du pays du Cèdre avec la Suisse. En instaurant une parité fixe entre la livre libanaise (LL) et le billet vert américain, le secteur bancaire libanais rassure les investisseurs quant à sa solidité et tente de les séduire avec des taux d’intérêt particulièrement élevés. Selon une étude du Fonds monétaire international (FMI) parue en 2019, le rendement sur 10 ans proposé par les banques atteignait 17 % par an. Or l’attraction des capitaux étrangers et des Libanais de la diaspora dans le secteur financier se fait au détriment du développement de l’industrie. Pourquoi prendre le risque de monter un projet industriel sans garantie de succès quand placer son argent en bourse est aussi lucratif ? De même, alors que la fertilité des terres serait propice à l’agriculture, la production agricole a reculé de 12 % entre 1970 et 2008 en raison de la guerre civile et faute de financement suffisant de la part de l’État6.
Le résultat de cette orthodoxie libérale se solde par un déséquilibre de la balance commerciale. À cause de l’atrophie du secteur industriel et agricole, le déficit est considérable ; en 2017 le pays importait 4,5 fois plus de marchandises qu’il n’en exportait. Le Liban consacre 6 % de son PIB aux importations de produits alimentaires en 2020, un taux qui le classe parmi les pays les plus dépendants du monde vis-à-vis de l’étranger7. Malgré une croissance extraordinaire entre 1990 et 20088, le pays creuse inexorablement sa dette. Selon le journaliste Jean Pierre Sereni9, la dette publique libanaise s’élevait en 2019 à 150 % du PIB du pays et nécessitait de consacrer 10% de la production annuelle du pays au remboursement des intérêts chaque année. Immanquablement, le Liban s’est déclaré en cessation de paiement en mars 2020, estimant que sa dette avait atteint un montant insoutenable.
Cette prospérité de façade a été balayée par une crise de confiance des investisseurs. Alors qu’en 2011 l’onde de choc du conflit syrien, l’instabilité politique au Liban et le ralentissement de l’économie mondiale freinent l’arrivée de capitaux, le gouverneur de la Banque centrale soutient à tout prix le cours de la livre libanaise – artificiellement surévaluée pendant des années. Les tensions géopolitiques dans la région – sanctions américaines contre l’Iran, chute du prix du pétrole dévastatrice pour les pays du Golfe et conflit armé en Irak et en Syrie – ont achevé d’effrayer les investisseurs. Le secteur financier libanais n’est plus en mesure de soutenir l’économie ni les institutions publiques et c’est alors qu’à l’été 2019, l’illusion s’effondre. La livre libanaise entame une chute vertigineuse qui s’accentue de façon exponentielle de nos jours. Tandis que le cours officiel de la monnaie locale est toujours fixée à une parité de 1$ = 1507 LL, sa valeur faciale sur le marché noir a diminué de plus de 90% aujourd’hui. Pour couronner le tout, la pandémie mondiale de Covid-19 est venue porter un coup d’arrêt fatal à la croissance libanaise chimérique.
À ce jour, les indicateurs calculés par les organisations économiques internationales sont dans le rouge. La Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) classe le Liban au dernier rang des pays arabes en termes de croissance en 202110. Le CESAO anticipe en effet que le PIB libanais se contractera de 4,6 ou de 6,6 % en 2021 selon le prix moyen du baril de pétrole, contre une moyenne régionale de 4,3 %. Plus pessimistes encore, la Banque mondiale (BM) et le FMI tablent sur des baisses de respectivement 9,5 et 9 %.
Cette absence de perspectives encourageantes s’est logiquement accompagnée d’une hausse du chômage11, en particulier chez les jeunes diplômés. Actuellement, les licenciements liés à la crise sanitaire et au confinement ont porté le taux de chômage aux alentours de 40% de la population active selon la BM. L’émigration des Libanais vers un pays étranger, qui avait déjà doublé entre 2018 et 201912, risque de se transformer en véritable hémorragie démographique si aucune mesure n’est prise pour mettre un terme à la crise économique.
Comment les Libanais sont-ils affectés par la situation ?
Le moral des Libanais est au plus bas à en croire la montée en flèche du nombre d’hospitalisation en psychiatrie. Beaucoup vont même jusqu’à considérer que la situation actuelle est plus difficile à supporter que pendant la guerre civile qui a divisé le pays pendant quinze ans. « Depuis l’été 2020, un enchaînement de traumatismes bouleverse le secteur de la santé mentale au Liban » partage Victoire Radenne dans OrientXXI13. L’explosion, le confinement, le chômage, l’hyperinflation et les difficultés du quotidien ont provoqué une anxiété exacerbée et généralisée dont la jeunesse privée de perspectives est la première à souffrir.
En raison de la dépréciation monétaire et de l’importante dépendance aux importations payées en dollars, certains produits sont de plus en plus rares et les prix à la consommation explosent. La valeur de la livre libanaise face au dollar s’est effondrée, passant de 1 500 LL pour un dollar au taux record de 22 000 LL en juillet 2021. Toujours extrêmement fluctuant, le cours de la monnaie locale est une réelle source d’inquiétude pour la population. Tandis que les salaires – notamment dans la fonction publique— stagnent, les produits de base, dont 80% sont importés, deviennent relativement bien plus coûteux. Les fonctionnaires d’Etat, dont les instituteurs et les militaires sont en train de sombrer dans la précarité, se mettent de grève pour réclamer des hausses de salaire14.
À court de devises étrangères, le Liban, qui subventionnait plusieurs produits de base, a progressivement cessé de le faire, provoquant ainsi l’envolée des prix du carburant et des médicaments. L’anticipation de la hausse des prix à la pompe a créé un phénomène de rationnement d’essence et du gazole par les stations-service qui préféraient fermer ou commercer sur le marché noir plutôt que de vendre au prix conventionnel. Résultat, les automobilistes doivent se lever aux aurores pour stationner leur véhicule en premier dans une file d’attente qui peut durer plusieurs heures. Depuis quelques mois, le pays ne parvient plus à importer suffisamment de fioul pour faire fonctionner ses centrales électriques à plein temps. Les rationnements de courant peuvent atteindre jusqu’à 23 heures par jour ; autrement dit il arrive que l’alimentation électrique ne soit fournie qu’une seule heure dans la journée. Si le pays souffre de pannes de courant depuis plus de trois décennies, le Liban est aujourd’hui menacé d’un véritable black-out. Les coupures de courant étant récurrentes, les immeubles sont la plupart du temps équipés d’un générateur privé censé prendre le relais. Or ces temps-ci, certains générateurs, sollicités en permanence, arrêtent de fonctionner plusieurs heures durant pour éviter la surchauffe.
En termes de précarité, le constat dressé par l’Observatoire de la crise de l’Université américaine de Beyrouth dépasse l’imagination : « le budget d’un ménage alloué uniquement à la nourriture est d’environ cinq fois le salaire minimum ». Le coût des aliments a bondi de 700% au cours des deux dernières années, et pourrait augmenter davantage alors que les prix ne cessent de battre des records. La viande est devenue une denrée inaccessible pour la plupart des Libanais. Le prix du kilo a été multiplié par dix, passant de 13 000 LL à plus de 130 000 LL. Quant au prix des pâtes et du riz, ces derniers ont été multipliés par 5. La situation humanitaire est devenue extrêmement préoccupante : en avril, 77% des ménages affirmaient déjà ne pas avoir assez de nourriture ou assez de moyens pour se procurer du lait pour bébé, selon le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef).
A fortiori, il est devenu extrêmement cher pour les ménages de réaliser des voyages touristiques lorsque l’on ne touche pas un salaire payé en dollars. À cause de la dépréciation de la monnaie nationale, les compagnies aériennes n’acceptent plus que d’être payées en dollars américains. Même Middle East Airlines, pourtant une compagnie nationale, refuse les paiements dans sa propre monnaie. L’annonce de cette décision a provoqué l’indignation des utilisateurs sur les réseaux sociaux, d’autant plus scandalisés que la société est placée sous la tutelle de la Banque centrale.
L’effondrement général est accentué par l’inertie de classe dirigeante. Les hommes politiques sont accusés d’avoir constitué une « kleptocratie » et de jouer sur les divisions communautaires pour maintenir un statu quo qui les arrange tous individuellement. Le Président Emmanuel Macron a même déclaré le jour de la commémoration du 4 août qu’ils semblaient « faire la pari du pourrissement ». Depuis la démission du Premier Ministre Hassane Diab suite à l’explosion, les politiciens ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur la composition d’un nouveau gouvernement après près d’une année de négociation. Face à un pays privé de gouvernement depuis un an, les ONG ont pris le relais de l’État défaillant en assurant des missions de service public. Du recyclage des ordures à la reconstruction des bâtiments sinistrés en passant par la fourniture de médicaments aux plus démunis, la société civile ne peut compter que sur elle-même. Malgré la multiplication des initiatives solidaires, les associations sont désormais débordées par les demandes de la population. « La proportion de Libanais ayant recours à nos services est passée d’environ 20 % à 50 % », alerte le Dr. Mohanna, le président d’Amel, l’une des plus grandes associations d’aide aux plus démunis.
Au gré des différents scandales politiques et des dépréciations vertigineuses, des manifestants excédés brûlent des pneus pour bloquer les routes en signe de protestation. Les manifestations sont de plus en plus régulières dans les grandes villes (Beyrouth, Tripoli, Saïda…). Pour ceux qui en ont encore les moyens, l’échappatoire privilégiée est l’émigration. D’ailleurs, l’écrasante majorité des jeunes souhaitent poser leurs valises en Europe, sur le continent américain ou dans les pays du Golfe pour étudier ou travailler. Quitter le pays n’est plus un choix mais une nécessité dans la mesure où établir des projets au Liban aujourd’hui est extrêmement difficile. En plus d’être une épreuve douloureuse pour de nombreuses familles, cette fuite des cerveaux représente un réel problème pour l’avenir du pays.
Que font le gouvernement et la communauté internationale pour répondre à cette crise ?
Plus qu’inadaptée, la politique des dirigeants libanais peut même être considérée comme étant à l’origine du marasme économique dans lequel se trouve le Liban aujourd’hui. La corruption et le clientélisme qui gangrènent la classe politique rongent le pays depuis des décennies. Le pouvoir voit se succéder toujours les mêmes personnalités appartenant aux mêmes familles depuis l’époque de la guerre civile où beaucoup étaient même chefs de milice.
Quasiment aucune réponse gouvernementale n’a été apportée à l’effondrement économique ni à l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth qui a causé la mort de 200 personnes, en a blessé 6 500 autres et a détruit des quartiers entiers de la capitale. En ce moment même, l’enquête visant à identifier les responsables de ces déflagrations meurtrières piétine. Le Parlement se montre réticent à lever l’immunité parlementaire de trois anciens ministres –actuellement membres du Parlement libanais – demandé par le juge d’instruction chargé de l’enquête judiciaire. La demande a été formulée « en vue de les inculper et d’intenter des poursuites pour potentielle intention d’homicide » mais aussi pour « négligence et manquements »15. Or les parlementaires font prendre du retard à l’affaire en mettant en place une commission d’enquête censée trancher la question des immunités sans fixer de date précise à cette procédure. Seulement quelques jours avant les premières commémorations du tragique évènement, le juge à la Cour de Justice a essuyé un autre rejet de sa demande de poursuites contre le directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim. Réclamant la vérité sur les évènements, les familles des victimes de l’explosion du 4 août 2020 organisent de fréquentes marches de protestation pour exiger des poursuites en justice contre les personnes impliquées16.
Un élan de solidarité internationale a permis de lever 252,7 millions d’euros de fonds pour aider le pays à se reconstruire. Ce à quoi se sont ajoutées les 370 millions supplémentaires – dont 100 viennent de la France et la même somme vient des Etats-Unis – promis lors de la conférence internationale pour le Liban du 4 août 2021. Ces aides, à laquelle la France et l’Union européenne ont significativement participé, sont délivrées sous coordination de l’ONU et sans condition. Tel n’est, en revanche, pas le cas de l’assistance à la reconstruction économique et financière du pays demandée par le Liban depuis avril 2020. Le FMI pose comme condition sine qua non d’un plan d’aide la mise en place de réformes structurelles et institutionnelles pour assainir le système financier et politique17.
Il s’agirait de 860 millions de dollars sous forme de prêt à taux zéro soit la plus grande allocation de droits de tirages spéciaux (DTS) de l’histoire. Jusqu’à présent, le gouvernement a échoué à trouver un terrain d’entente sur l’ampleur des pertes, bloquant ainsi le renflouement financier du pays. La classe dirigeante n’a encore mis en œuvre aucune des réformes réclamées mais les négociations se poursuivent entre le Président Aoun et le directeur exécutif du FMI18. Lors de sa visite à Beyrouth en juin dernier, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, « Seul un accord urgent avec le Fonds monétaire international sauvera le pays de l’effondrement financier ». Il reste alors à espérer que le Premier ministre Najib Mikati, récemment nommé en remplacement de son prédécesseur démissionnaire Saad Hariri, saura engager les réformes nécessaires à l’octroi de la précieuse aide financière.
Pauline Goulhot
Notes de bas de page
1. Rapport « Le naufrage du Liban : Top 3 des pires crises mondiales » publié le 1er juin 2021 par la Banque mondiale
2. Au pic le plus sévère du rationnement, l’alimentation publique en électricité ne dépassait pas deux heures par jour.
3. Laure Stephan, « Les pénuries de médicaments s’aggravent au Liban », Le Monde, 13 février 2021
4. 55 % de la population selon les données disponibles de la Banque mondiale contre 28 % en 2019
5. Jenny Lafond, « Liban : Comment Riad Salamé, gouverneur de la Banque centrale, a chuté de son piédestal », La Croix, 31/05/2021
6. L’agriculture reçoit moins d’1 % du budget national en 2015.
7. Doha Chams, « Que tombe le régime des banques », Le Monde diplomatique, octobre 2020, pages 6 et 7
8. Le Liban a multiplié son PIB par 10, « PIB ($ US courants) | Data », donnees.banquemondiale.org
9. Jean-Pierre Sereni, « Liban. Pour une répudiation révolutionnaire de la dette » [archive], sur orientxxi.info, 27 novembre 2019
10. Fouad GEMAYEL et Philippe HAGE BOUTROS, Le Liban, pire pays arabe en termes de croissance en 2021, selon l’Escwa, l’Orient le Jour, le 17 juillet 2021
11. Le taux de chômage dépasse aujourd’hui les 30% au Liban, selon un rapport du cabinet Infopro.
12. Justine Babin, « Le Liban menacé par une accélération de la fuite des cerveaux », le Commerce du Levant, 26 mars 2020
13. Victoire Radenne, « Liban. La santé mentale bouleversée », OrientXXI, 29 avril 2021
14. « Les fonctionnaires en grève vendredi pour réclamer une hausse des salaires », L’Orient le Jour, 10 mars 2021
15. AFP, « Explosion à Beyrouth: le Parlement tergiverse sur une levée de l’immunité d’ex-ministres », Le Point, 09/07/2021
16. Mounir Bennour, « Liban: les familles des victimes du port de Beyrouth exigent la levée de l’immunité des députés », Anadolu Agency, 23/07/2021
17. AFP, « Crise économique : « Sans le FMI, le Liban se dirige vers l’enfer » », 10/07/2020
18. « DTS : 860 millions de dollars sous forme de prêt à taux zéro seront accordés au Liban, annonce le FMI », L’Orient Le Jour, 15 juillet 2021
Bibliographie
Laure Stephan, « Les pénuries de médicaments s’aggravent au Liban », Le Monde, 13 février 2021
Jenny Lafond, « Liban : Comment Riad Salamé, gouverneur de la Banque centrale, a chuté de son piédestal », La Croix, 31/05/2021
Doha Chams, « Que tombe le régime des banques », Le Monde diplomatique, octobre 2020, pages 6 et 7
Jean-Pierre Sereni, « Liban. Pour une répudiation révolutionnaire de la dette » [archive], sur orientxxi.info, 27 novembre 2019
Fouad GEMAYEL et Philippe HAGE BOUTROS, Le Liban, pire pays arabe en termes de croissance en 2021, selon l’Escwa, l’Orient le Jour, le 17 juillet 2021
Victoire Radenne, « Liban. La santé mentale bouleversée », OrientXXI, 29 avril 2021
« Les fonctionnaires en grève vendredi pour réclamer une hausse des salaires », L’Orient le Jour, 10 mars 2021
Justine Babin, « Le Liban menacé par une accélération de la fuite des cerveaux », le Commerce du Levant, 26 mars 2020
« Au Liban, les familles dépensent cinq fois le salaire minimum pour se nourrir », L’Orient Le Jour, le 21 juillet 2021
Marie-Violette Bernard, « L’article à lire pour comprendre la crise économique et humanitaire qui ébranle le Liban », France Télévisions, Publié le 19/07/2020
Nada Maucourant Atallah « Les associations démunies face à l’explosion des besoins », Le Commerce du Levant, 27 mars 2020
AFP, « Explosion à Beyrouth: le Parlement tergiverse sur une levée de l’immunité d’ex-ministres », Le Point, 09/07/2021
Mounir Bennour, « Liban: les familles des victimes du port de Beyrouth exigent la levée de l’immunité des députés », Anadolu Agency, 23/07/2021
« Plus de 800 millions de dollars sous forme de prêt à taux zéro seront accordés au Liban, annonce le FMI », L’Orient le Jour, 14 juillet 2021
« DTS : 860 millions de dollars sous forme de prêt à taux zéro seront accordés au Liban, annonce le FMI », L’Orient Le Jour, 15 juillet 2021
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