Mali, Burkina Faso, Guinée Conakry : sur le chemin d’une politique régionale commune

Mali, Burkina Faso, Guinée Conakry : sur le chemin d’une politique régionale commune

Par Bakary DOUMBIA

Le 9 février 2023, les ministres des Affaires étrangères malien, guinéen et burkinabé se sont rencontrés à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Les trois pays d’Afrique de l’Ouest évoquent alors la volonté d’une levée des sanctions que la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) leur a appliquées en 2022 et le souhait d’une politique commune orientée vers l’avenir.

Trois pays sous le gouvernement d’une junte militaire

Quelques mois après le départ des dernières troupes françaises dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel1, les nations ouest-africaines se mettent à l’œuvre par le biais de rencontres, à fin de mutualisation des politiques économiques et militaires.

Pour comprendre les motivations communes du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée, il conviendrait de revenir sur le contexte historique.

Le Mali a fait l’objet de deux coups d’État en moins d’un an entre 2020 et 2021. Le dernier, perpétré par le militaire Assimi Goïta, accompagné du groupe paramilitaire russe Wagner le 24 mai 2021, entraînant des sanctions politiques et économiques de la CEDEAO (cette mesure s’explique également par le « refus d’organiser les élections initialement prévues en février 2022 », selon le journaliste et spécialiste des études africaines Antoine Glaser). Ces prises de pouvoirs font suite à de multiples coups d’État durant la décennie précédente, notamment celui du 21 mars 2012 fomenté par le colonel Amadou Haya Sanogo et ses hommes à la suite de la chute de Mouammar Kadhafi en Libye2. En effet, la fragilité du gouvernement lybien ainsi que la continuité de la guerre civile ont laissé le champ libre aux groupes terroristes par le sud du pays, s’étendant de façon globale dans la zone sahélienne par la frontière Nigérienne jusqu’au nord du Mali. Le Mali a ensuite connu deux coups d’État dirigés par Assimi Goïta en 2020 puis en 2021, mettant fin aux deux mandats consécutifs (2013-2020) du président Ibrahim Boubacar Keïta.

Le Burkina Faso, pays frontalier du Mali, a quant à lui subi un coup d’Etat le 17 septembre 2022, les principaux acteurs de cette opération étant les militaires issus du « Régiment de sécurité présidentielle (RSP) », mené par Ibrahim Traoré. L’annonce s’est faite par télévision afin d’en informer directement la diaspora burkinabé.

Enfin, le gouvernement guinéen d’Alpha Condé a subi un renversement politique en 2021 mené par le colonel Mamadi Doumbouya, soutenu par l’opinion publique.

Ces pays, que l’ancien président guinéen Sékou Touré qualifiait de « poumons d’un même cœur »3, du fait de leur ethnicité commune et de leurs  situations politiques, sociales et économiques proches, ont donc entamé des discussions afin de mettre en relation une grande partie de leurs actions. Le regard attentif des instances africaines et internationales ne freine pas pour autant ces « néo-putschistes »4, dont la volonté est d’améliorer effectivement les conditions de vie de leur population, notamment en apportant de la stabilité dans leurs pays respectifs.

Une rencontre entre ces trois pays qui revêt en réalité plusieurs motifs

La première raison évoquée par les représentants des trois États, pour que les sanctions économiques soient levées, est la condition des populations. Ce sont en effet les citoyens maliens, burkinabés et guinéens qui sont les premières victimes des sanctions de la CEDEAO. La suspension des transactions avec la Banque Centrale d’Afrique de l’Ouest, le gel des avoirs burkinabés et maliens ou encore les différents embargos dans la région et la fermeture des frontières5, ont rendu difficile le quotidien des peuples. En effet, ces pays, dont le commerce extérieur se fait majoritairement avec d’autres pays de la zone ouest-africaine, se sont retrouvés en forte difficulté au point où le professeur d’économie Etienne Fakaba Sissoko et chercheur au Centre d’analyses politiques, économiques et sociales du Mali qualifiait l’économie malienne comme « asphyxiante »6. Plus précisément, les commerçants ont été les principales victimes du fait de l’impossibilité des retraits de virements étrangers ainsi que l’interdiction d’exportation de leurs produits. La baisse des importations de 30 à 60 % entre Dakar et Bamako est la preuve que ces sanctions économiques ont également déstabilisé une partie du commerce de certains pays frontaliers tels que le Sénégal.

L’impopularité de ces trois pays face aux autres États membres de la CEDEAO les a incités à se rencontrer dans un cadre de mutualisation des politiques régionales sur le plan économique. Si cette rencontre découle davantage d’une volonté de la ministre des Affaires étrangères burkinabé, Olivia Rouamba, ses homologues malien et guinéen, Abdoulaye Diop et Morissanda Kouyaté, n’étaient pas sans connaître l’enjeu d’amélioration économique de la région découlant de cette entrevue du 9 février 2023. 

Cette rencontre a également été motivée par la question de la mise en place d’une gestion commune des ressources minières, dont les trois pays regorgent. En effet, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, pays riches en or, mais dont la propriété des sites reste discutable du fait des présences occidentales, ont tout à gagner de cette gestion commune de leurs richesses. De plus, les rumeurs de potentielles réserves de pétrole présentes au Mali et au Burkina Faso peuvent drastiquement améliorer les économies de chacun des pays. 

Enfin, l’amélioration du secteur logistique via les projets de développement des réseaux ferroviaires entre ces trois pays représente un atout majeur, grâce à l’accès de la Guinée sur l’océan Atlantique et la hausse des investissements dans les zones portuaires en Afrique de l’Ouest.

Guinée Conakry : un sous-sol riche en minerais – Source : Alternatives économiques

Une vigilance accrue des instances internationales et continentales

La CEDEAO est l’institution politico-économique la plus influente de la région, témoin de tous les événements dans la zone depuis le 28 mai 1975. Le Traité de Lagos a introduit cette organisation dans un but de coopération et d’amélioration des conditions de vie des peuples. Ceci explique l’importante marge de manœuvre dont elle a disposé et sa capacité à user de ses pouvoirs de sanction au début des mouvements putschistes des trois pays concernés, notamment à partir de 2020.

L’organisation a en partie levé ses sanctions en juillet 2022 sous certaines conditions, telle que la transition vers un ordre constitutionnel pour le Mali, à travers un vote par référendum le 18 juin 2023. Celui-ci devrait mener à la rédaction d’une nouvelle constitution dans le cadre des élections présidentielles initialement prévues en février 2024, mais dont la date reste incertaine du fait de contretemps politico-juridiques. La nécessité d’organiser des élections était également au menu du sommet de la CEDEAO du 9 juillet 2023 pour le Burkina Faso et la Guinée, se soldant par un engagement guinéen à rétablir un pouvoir républicain d’ici le début de l’année 2025.

L’Union Africaine suit également de très près les activités tumultueuses de la zone ouest africaine7, et condamne « avec fermeté » les mouvements terroristes ayant lieu dans la région8, ainsi que la manière non conventionnelle dont l’accession au pouvoir s’effectue dans ces pays.

La Russie à l’origine de la rencontre ?

Même si les États ne mettent pas en lumière l’implication de la Russie, tout porte à penser que cette dernière est l’un  des éléments à l’origine de la rencontre ouest-africaine. En effet, deux jours avant cette rencontre du 9 février, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, se rendait à Bamako dans le cadre d’une « visite d’amitié et de travail ». Cette visite russe s’apparente plus à un « retour de la Russie que d’une arrivée »9, selon Boubacar Haidar10. Déjà au lendemain de l’indépendance, le Mali et l’URSS avaient entrepris des relations diplomatiques. Le 26 janvier 1961, l’ambassade soviétique s’est établie au Mali et un mois plus tard, les deux pays entament des politiques de coopération. Ces relations diplomatiques se sont encore plus renforcées après le coup d’Etat d’Assimi Goïta en 2020 et la fin des relations entre le Mali et la France.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov est accueilli par son homologue malien Abdoulaye Diop à Bamako, le 7 février 2023 – Source : Le Monde

Une cote de popularité en baisse pour la France

Le déclin de l’influence et de la cote de popularité française en Afrique de l’Ouest découle principalement de l’échec militaire face aux groupes rebelles nord-sahéliens. Dix ans après l’échec de l’opération Serval, qui avait pour objectif officieux le rétablissement de la sécurité et l’enlisement de ce conflit asymétrique, les protestations  ne sont que le retour de flamme de l’espoir déçu des peuples burkinabé, malien et nigérien. 

A l’échelle économique et de façon globale, la place de la France chute de 10 à 5 points de pourcentage en l’espace de quinze ans dans le commerce africain. Selon l’Institut de relations internationales et stratégiques11, cela s’explique non seulement par la convoitise du continent africain par des acteurs majeurs tels que la Chine, les Etats-Unis et le Japon, mais également par une recrudescence du mouvement anti-Françafrique12, par lequel la nouvelle génération dénonce, et souhaite la fin, du rôle de gendarme et d’acteur décisionnaire qu’exerce la France depuis la colonisation sur le continent africain. Les proclamations de fin de la Françafrique par les différents présidents français ont été en apparence lourdes de sens, mais ne constituent qu’un report du problème pour les jeunesses africaines. Les manifestations visant à renvoyer les troupes françaises, les expulsions de diplomates français dans certains pays tels que le Niger ou le Burkina Faso et la contestation du Franc CFA constituent la pierre angulaire du mouvement anti-français13.

Et la menace terroriste dans la région du Sahel ?

Le retrait de puissances occidentales telles que la France ou le Royaume-Uni et certaines forces du G5 dans la région du Sahel a permis aux forces islamistes d’y gagner en influence14. La fin de l’opération française Barkhane, lancée en 2014, est à l’origine d’un regain d’activité chez les terroristes, notamment dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette situation est jugée « préoccupante » du fait de leur présence croissante au sein des pays côtiers tels que le Togo, le Bénin ou encore la Côte d’Ivoire15. Cette dynamique terroriste, s’expliquant principalement par l’enlisement du conflit ainsi que par la coopération des populations qui se sentent délaissées et marginalisées du fait d’un lien de communication faible avec les organes étatiques, notamment en matière de politiques locales, pourrait ralentir les projets multilatéraux prévus entre les Etats de la zone. C’est pourquoi les groupes rebelles s’efforcent de répondre aux problèmes économiques et politiques auxquels font face ces populations (souvent de petite taille) à travers l’exploitation de ressources minières locales et parfois la garantie d’une protection armée. 

De leurs côtés, les régimes putschistes sont déterminés à vaincre l’opposant et préserver l’intégrité de leurs nations respectives. Le chef d’Etat burkinabé Ibrahim Traoré, confiait « être au stade de l’introduction » dans la phase de lutte face aux rebelles16, une réponse illustrée par la forte remise à niveau des stocks d’armes et le remaniement logistique au sein de ses troupes militaires. Du côté malien, la lutte contre le djihadisme revêt jusqu’à aujourd’hui des allures de guerre asymétrique opposant l’armée aux différents groupes rebelles, comme au début de la guerre en 2012. Le cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), coalition principalement composée de Touaregs luttant pour l’indépendance de l’Azawad17, tente tant bien que mal de mettre des bâtons dans les roues des troupes d’Assimi Goïta. En effet, le 12 septembre 2023, le CSP-PSD a effectué une attaque dans la ville de Bourem (région de Gao), mettant fin à plusieurs mois de trêve dans la zone. En outre, David Rich, journaliste à France 24, qualifie l’état du conflit « d’inquiétant » car les affrontements pourraient avoir lieu au sein des populations18, impliquant ces dernières dans les combats. Le gouvernement malien ne se laisse pas pour autant décourager et continue à s’armer en drones et avions de chasse grâce aux diverses dotations de ses homologues russes et turcs. La récente récupération de la ville de Kidal par l’armée malienne suscite un sentiment d’espoir de la fin du conflit, qui n’a pas toujours été présent au sein de la diaspora malienne et des troupes militaires. 

Des partisans du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger manifestent à proximité de la base aérienne française pour exiger le départ de l’armée française du Niger, à Niamey, le 16 septembre 2023 – Source : AFP

Conclusion

Ainsi, la rencontre du 9 février 2023 entre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée Conakry met en lumière le fait que, malgré une accession non-conventionnelle au pouvoir, l’objectif des chefs d’Etats demeure la préservation de l’intégrité des populations ainsi que des territoires, à travers divers remaniements politiques et diplomatiques. La levée d’une partie des sanctions économiques à l’égard de ces régimes putschistes traduit la volonté de dialogue ainsi que de coopération de la part de la CEDEAO à fin d’apaisement des tensions et problématiques que ces dernières ont suscitées.

Tandis que le mouvement russe gagne en influence au détriment de la France, la fréquence des rencontres entre les représentants de ces pays au sein de l’année 2023 et l’émergence du Niger en tant que quatrième acteur des pourparlers pourraient mener à une mutualisation des manœuvres militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Les rumeurs de fin d’utilisation du franc CFA au Mali ainsi qu’au Burkina Faso mettent en évidence le projet et la volonté de ces pays de s’affranchir du hard-power français, couplés à la quête d’une nouvelle monnaie adaptée aux économies nationales.

Par Bakary DOUMBIA

NOTES

  1. Le Sahel est l’espace de transition qui sépare au nord le désert du Sahara, et au sud la zone soudanienne (« À la découverte du Sahel, la porte entre deux Afriques », Oxfam, 10/05/2022, disponible sur : 
    https://www.oxfamfrance.org/financement-du-developpement/qu-est-ce-que-le-sahel/). ↩︎
  2. Mouammar Kadhafi est un dictateur libyen tué par les rebelles libyens ainsi que les forces militaires américaines et françaises lors des mouvements de révolution en 2011 (« Mouammar Kadhafi : l’histoire incroyable du défunt guide libyen et ce que la Libye est devenue 10 ans après sa mort », BBC News Afrique, 20/10/2021, disponible sur : https://www.bbc.com/afrique/region-58983057). ↩︎
  3. « Le Mali et la Guinée, deux poumons, un corps », Libération,  31/07/2017, disponible sur : https://www.liberation.fr/debats/2017/08/27/le-mali-et-la-guinee-deux-poumons-un-corps_1816801/. ↩︎
  4. « Burkina Faso : récit d’un putsch sur fond de rejet de la France », Mediapart, 3/10/2022, disponible sur : https://www.mediapart.fr/journal/international/031022/burkina-faso-recit-d-un-putsch-sur-fond-de-rejet-de-la-france. ↩︎
  5. Un Embargo est une suspension des exportations d’un ou de plusieurs produits vers un État, à titre de sanction ou de moyen de pression (Larousse). ↩︎
  6. Etienne Fabaka Sissoko, interview accordée à Radio France Internationale, 10/01/2022. ↩︎
  7.  L’Union africaine (UA) est une organisation continentale à laquelle ont adhéré les 55 États du continent africain. Elle a été officiellement fondée en 2002 pour prendre le relais de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-1999). (« L’UA en bref », Union Africaine, disponible sur : https://au.int/fr/appercu). ↩︎
  8. « Le Président de la Commission de l’Union Africaine, S.E. Moussa Faki Mahamat, condamne, avec la plus grande fermeté, les attaques terroristes barbares, inhumaines et ignobles, perpétrées à Bamba (Région de Gao)…» (communiqué du 8/09/2023, disponible sur : https://au.int/fr/pressreleases/20230908/le-president-condamne-les-attaques-terroristes-perpetrees-au-mali). ↩︎
  9. « Coup d’Etat au Niger : pourquoi la Russie séduit-elle tant dans les pays du Sahel ? », Franceinfo, 3/08/2023, disponible sur : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/niger/coup-d-etat-au-niger-pourquoi-la-russie-seduit-elle-tant-dans-les-pays-du-sahel_5984267.html ↩︎
  10. Spécialiste du Mali à Franceinfo et chercheur à l’Institut d’études politiques de Bordeaux. ↩︎
  11. « La France en Afrique : un déclin relatif ? », IRIS, 7/03/2023, disponible sur : https://www.iris-france.org/174238-la-france-en-afrique-un-declin-relatif/. ↩︎
  12. L’ensemble des relations que la France entretient avec ses anciennes colonies depuis leur indépendance. ↩︎
  13. Le franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la Zone franc (« Histoire du Franc CFA », BCEAO, disponible sur : https://www.bceao.int/fr/content/histoire-du-franc-cfa). ↩︎
  14. Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé en 2014 par cinq pays de la bande sahélo-saharienne, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad (« G5 Sahel », Interpol, disponible sur : 
    https://www.interpol.int/fr/Infractions/Terrorisme/Projets-de-lutte-contre-le-terrorisme/G5-Sahel).  ↩︎
  15. Selon le chercheur à l’institut d’études et sécurité d’Abidjan (ISS Africa) William Assanvo. ↩︎
  16. Interview du 23/09/2023 sur la chaîne nationale Faso 7. ↩︎
  17. L’Azawad est un territoire malien au nord de Tombouctou administré par le MNLA depuis 2011 (Bertrand Ollivier, « Indépendance de l’Azawad : et si la déstabilisation du Sahel avait pu être évitée ? », Le Point, 16/09/2023, disponible sur : https://www.lepoint.fr/afrique/independance-de-l-azawad-et-si-la-destabilisation-du-sahel-avait-pu-etre-evitee-16-09-2023-2535671_3826.php). ↩︎
  18. « Dans le nord du Mali, « un point de non-retour » franchi entre l’armée et les ex-rebelles », France 24, 15/09/2023, disponible sur :
    https://www.france24.com/fr/afrique/20230915-dans-le-nord-du-mali-un-point-de-non-retour-franchi-entre-l-arm%C3%A9e-et-les-ex-rebelles. ↩︎

BIBLIOGRAPHIE

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