Le 17 décembre restera un jour historique pour la Colombie : les FARC ont décrété un cessez-le-feu unilatéral et illimité. Cette décision est présentée par la principale guérilla colombienne comme une preuve de sa bonne foi dans le cadre des négociations de paix de La Havane. Ces négociations entamées en 2012 ont failli échouer à la mi-novembre lorsque le général Ruben Alzate a été capturé par les FARC puis rapidement libéré, une première en 50 ans de guérilla.
En déclarant unilatéralement la cessation des hostilités, la guérilla espère que le gouvernement fera de même afin de parvenir à un armistice. En effet, les négociations de paix se déroulent sans que les belligérants n’aient conclu de cessez-le-feu, menaçant chaque jour de faire échouer le processus de La Havane.
Plus que jamais en 50 ans de conflit entre les FARC et le gouvernement central, la Colombie est sur le point de parvenir à un accord de paix. La réélection en juin de Juan Manuel Santos, président pro-négociations, le limogeage en février du chef d’État-major Leonardo Barrero impliqué dans des scandales de corruption et de mise sur écoute des négociateurs de La Havane ou encore la reconnaissance en octobre par les FARC de leur responsabilité dans les exactions commises à l’encontre des civils sont autant de signes encourageants pour l’avenir de la Colombie.
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-Sur les négociations de La Havane « Santos réélu, quel avenir pour le processus de La Havane ».
-Sur l’histoire du conflit colombien « Colombie : le plus vieux conflit armé interne ».
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