Damas, 1947 : la naissance du parti Baath

Damas, 1947 : la naissance du parti Baath

Le parti Baath, qui signifie littéralement « renaissance », « résurgence » ou « résurrection », fut officiellement fondé lors du congrès constitutif qui s’est tenu à Damas entre le 4 et le 7 avril 1947. Rejetant les modèles occidentaux et traditionnels, ce parti vise à donner une consistance doctrinale et pratique au nationalisme arabe, tout en restaurant la souveraineté arabe. C’est en 1939 qu’est fondé le cercle de réflexion politique « Renaissance arabe » (al ihya’al arabi) autour des figures de Michel Aflaq et Sallah Eddine Bitar. Les événements s’enchaînent ensuite rapidement. La politique passive de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que l’insurrection irakienne contre l’Angleterre rend l’expression nationaliste possible. En 1943, Aflaq prend la tête du mouvement et se présente aux élections législatives syriennes. Le problème palestinien et la création de la Ligue arabe en 1945 canalise les indignations et le 3 juillet 1946 est publié le journal Al-Baath (« Renouveau ») avec pour slogan « Unité, Liberté, Socialisme ». La Charte est adoptée le 7 avril 1947 et Aflaq devient secrétaire général. Le parti Baath apparaît donc comme un parti d’un type nouveau, un « parti-nation », avec une double vocation. Politique tout d’abord car il s’agit de construire et consolider l’union nationale arabe, mais aussi économique avec la mise sur pied d’un système économique égalitaire et institutionnel. Parti socialiste de la renaissance arabe, le Baath cherche à dépasser les frontières des États en devenant un mouvement unitaire arabe et socialiste. Il s’agit de réaliser la « grande nation arabe » qui supprimera les frontières artificielles issues de la colonisation.

  • L’émergence du Baath dans un Moyen-Orient en voie de décolonisation

parti-baathAprès la Première Guerre mondiale, les « mandats » avaient pour mission de mener l’indépendance dans les régions en les dotant de structures et en protégeant leur intégrité territoriale. L’accord Sykes-Picot en 1916 se révèle finalement être une véritable colonisation forcée dans laquelle la France et l’Angleterre ont cherché à nier le courant nationaliste en se partageant des aires d’influences au Levant et en substituant des unités proprement administrative aux provinces de l’Empire ottoman. Damas apparaît assez vite comme une ville d’agitation perpétuelle, réprimée avec force et qui conduit les mandataires français à créer un « État de Syrie » en 1924 par réunion des États d’Alep, de Damas et du territoire alaouite (trois mandats différents). La Seconde Guerre mondiale consacre l’affaiblissement des positions des colons au Levant. La France refuse de reconnaître la Syrie indépendante en 1945 (malgré la reconnaissance acquise par les Etats-Unis et l’URSS). De violents combats opposent des manifestants aux autorités mandataires. La France décide de bombarder la Syrie le 29 mai 1945, faisant ainsi des centaines de morts. La réprobation internationale contraint la France à faire marche arrière, le mandat s’achève de fait le 17 avril 1946.

En 1947, en Syrie, les paysans ont le même mode de vie que du temps de l’Empire ottoman. Le pays est dominé par de grandes villes et le pouvoir est aux mains de grands notables et propriétaires terriens dans le cadre d’un modèle économique féodal. Le pays fonctionne selon un système de tribus et de clans. L’individu n’a pas d’existence sociale en dehors du clan ou du village, son statut est déterminé par cette appartenance. Mais on assiste à des changements liés à l’accumulation de capital, à la hausse de l’éducation et à la création d’une bureaucratie nouvelle. La Syrie reste marquée par l’influence française (et donc occidentale) : un tiers des Syriens diplômés ont fait leurs études à Paris et la langue française est très répandue, cela marque des générations d’intellectuels. Ainsi, se crée en Syrie une petite bourgeoisie sans fortune, avant tout une classe de fonctionnaires urbains de plus en plus influencée par les idées nouvelles.

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Michel Aflaq, fondateur du Parti Baath

C’est dans ce contexte que va se développer la pensée des pères fondateurs du parti Baath

Tout d’abord Michel Aflaq, né à Damas en 1910 et fils de la petite bourgeoisie syrienne commerçante, nationaliste et de confession grecque orthodoxe. Son père est proche du Bloc national. Il est l’idéologue du parti.

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Salah Eddin Bitar, fondateur du Parti Baath


Le second est Salah Eddin Bitar, né en 1912, fils de petite bourgeoisie de Damas et de confession musulmane sunnite. Les deux se rencontrent lors de leurs études à la Sorbonne dans les années 1930. Ils dénoncent alors très vite l’éclatement de la nation arabe par les puissances coloniales. C’est à Damas en 1940 que se fonde un groupe avec Zéki Arsouzy (un alaouite) et six étudiants : le  
al Baath al Arabi  (« la résurrection arabe »). Damas est consacrée comme le centre géographique et capitale sentimentale du monde arabe et donc c’est de là que doit partir la lutte.

Dans le mouvement de décolonisation, le Parti Baath cherche à apparaître comme une nouvelle voie, éloignée des partis traditionnels qu’il ne reconnaît pas : le Bloc national (rassemblement dirigé par de grands notables syriens urbains et propriétaires terriens, consacrant une forme de féodalisme économique, sans véritable programme), le Parti populaire syrien (promoteur non pas de la nation arabe mais de la Grande Syrie), le Parti communiste syrien (internationaliste et donc contre l’idée d’une nation arabe) et les Frères musulmans (réactionnaires, mouvement urbain issu des classes pauvres qui lutte contre l’athéisme, la laïcité, le communisme).  On cherche alors à faire du Baath un parti héritier de l’élan nationaliste. La devise du parti devient « une nation arabe unique à la mission éternelle » (Zéki Arsouzy).

  • Oeuvrer pour la nation arabe : le panarabisme et l’unité nationale

Les caractéristiques fondamentales de la nation arabe, pour le parti Baath, sont à la fois une unité politique et économique indivisible et une entité spirituelle et culturelle porteuse d’une mission et devant tenir son rôle aux côtés d’autres civilisations. Les principes généraux de la Constitution donnent son caractère panarabe au Parti, c’est à dire un système qui tend à unir tous les peuples de langue ou de culture arabe. Ainsi les pays comme la Syrie, l’Irak ou le Liban, sont considérés comme des régions (qotr) ou provinces, alors que la nation (qawmi) est une unité territoriale formée de l’assemblage de ces régions qui construisent « une Nation arabe de l’Atlantique au Golfe ». Il faut remettre en cause l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme, seul « l’intérêt arabe supérieur » compte. Pour le peuple arabe, il est nécessaire de dépasser le cadre des États artificiels qui les divise, il faut pour ce faire « coopérer avec toutes les nations pour garantir à l’humanité la progression vers le bien et la prospérité » – ce qui explique la dénonciation par le Baath de la Ligue arabe (1945) qui entérine cette division. La Nation est le seul cadre de l’avenir de l’homme libre et le nationalisme est un idéal commun. Le mot Baath a une triple signification, à la fois « résurgence », « résurrection » mais aussi « envoi en mission » dans le Coran. Ce nationalisme a un caractère sacré. Cette mission entraîne une modernité, culturelle, politique et religieuse en opposition avec la vision des Frères musulmans, aspirant à un réveil islamique et non arabe. C’est un combat long pour Aflaq contre ceux qui perpétuent le sous-développement et l’asservissement de la Nation arabe. Selon lui, c’est l’unité qui donne à la Nation sa réalité : le nationalisme mène à l’indépendance et à l’unité car c’est le « moteur de la Nation arabe en lutte ».

L’autre pilier, c’est la langue car pour Aflaq il s’agit d’un élément du patrimoine national. Le problème de la Ligue arabe (mars 1945) est que cet organisme consacre le morcellement de la Nation arabe et ne va pas dans le sens de l’unité. Pour le nationalisme arabe, ces divisions, dont certains tirent profit, sont provisoires : le nationalisme doit donner les forces nécessaire pour réunifier la nation arabe appelée à l’unité. La Nation arabe privilégie l’unité culturelle et linguistique (en y incorporant l’Égypte et le Maghreb). Mais les Baathistes magnifient également l’Islam comme expérience spirituelle et morale des Arabes, c’est une force mobilisatrice au service de la résurgence de la Nation arabe. La religion fait ainsi partie intégrante de la Nation arabe, Aflaq parle d’un Islam culturel national arabe i.e. que c’est un « élément d’arabité ». C’est l’ « unité spirituelle » (l’unité culturelle est la langue) : ce qui compte ce n’est pas tant la religion en soi mais le fait que cette religion soit un vecteur du nationalisme. L’Islam doit être considérée comme partie de la culture nationale, ce qui explique notamment l’absence de référence à la laïcité mais aussi de l’Islam dans le texte de 1947, il n’y pas de religion d’État selon le Baath.

L’arabisme est la foi en l’unité arabe : la conversion du nationaliste à la nation arabe se fait par un bouleversement du cœur à la faveur de l’expérience de division et de mort de cette nation. L’unité arabe permet la résurrection de l’arabisme grâce à un projet global, forgé et popularisé par le Baath. D’après Aflaq, il faut réconcilier les aspirations complémentaires. Il se base essentiellement sur le combat des idées car la pensée doit guider l’action et l’action doit reposer sur un parti représentatif de citoyens les plus conscients et ayant pour tâche d’éveiller le peuple. Ce parti doit être l’avant-garde du peuple arabe. Ainsi la culture n’est pas seulement la production artistique et littéraire mais en tant que thakâfa, elle désigne toutes les valeurs et coutumes qui régissent le comportement social, une vision de l’univers, de la société et de l’individu. La citoyenneté arabe se résume par conséquent à deux conditions : la langue et la conviction d’appartenir à cette nation. Tout sentiment national autre qu’arabe est dénoncé. Les partis qui militent pour des États locaux permanents (Syrie, Égypte, Irak) et kurdes ont mauvaise presse, comme les séparatistes (juifs arabes, maronites). En effet, le parti Baath se veut un « parti arabe global ». Le nationalisme doit donc être un combat pour l’unité dont le fondement est l’héritage historique et culturel arabe. La Renaissance suppose donc la fin des divisions ethniques et religieuses.

  • Donner corps au nationalisme : socialisme, révolution et démocratie

Le socialisme, « une nécessité jaillissant du cœur du nationalisme arabe »

Le socialisme est le corollaire du nationalisme car, émancipateur, il vise le progrès en faisant s’accomplir les potentialités de la nation arabe. Le socialisme arabe est un rejet de la voie capitaliste et marxiste. Pour Aflaq, le socialisme est facteur d’unification car il s’accorde avec la société arabe : il s’appuie sur l’individu et sa libre personnalité. Il a pour base toute la nation et forme une unité culturelle ayant pour but d’abolir les inégalités régionales et sociales.

La Syrie du début du siècle vit de l’accaparement des terres par les puissances mandataires et les “grandes familles” et du commerce, deux principales sources de revenus. On assiste à un creusement des inégalités entre riches et pauvres à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Ce mouvement explique le succès des partis de gauche, synonymes de libération contre le colon occidental. En prenant la voie du socialisme, on veut s’émanciper des valeurs de l’Occident. Le Baath s’inscrit dans ce courant mondial des mouvements libérateurs à l’idéologie égalitaire et généreuse. Pour Aflaq le socialisme c’est « la religion de la vie ; c’est la victoire de la vie sur la mort ; c’est procurer du travail à tout le monde ; c’est un moyen de permettre à tout individu de développer ses dons, ses capacités et de faire jaillir la richesse de la vie » (Richesse de la vie , 1936).

Dès 1936, après la déception face au positionnement du Front populaire, en France, sur les questions coloniales, Aflaq cherche à se démarquer du communisme en arabisant le socialisme. Libérer la Nation arabe devient synonyme de se débarrasser de ceux qui s’opposent au progrès, à la justice sociale et à l’unité. Le socialisme suppose d’empêcher l’influence politique des grands propriétaires terriens.

Cependant la doctrine est peu claire car la Constitution du Parti est composée de recueils d’exigences et de principes, mais sans mode d’emploi ni directives. Cela pose problème car Bitar a un vrai intérêt pour les problèmes économiques et pour Arsouzy le socialisme doit être un objectif « à part entière ».  La richesse économique est considérée comme la propriété de la Nation et le Baath demande la gestion directe de l’État, la mise sous tutelle étatique du commerce intérieur et extérieur soient, la création de syndicats libres et le contrôle de la petite propriété. On assiste à la formation d’un socialisme libéral et rassurant avec la reconnaissance de la propriété privée sans mention du marxisme car il est basé sur l’objectif devant conduire à la réalisation d’une justice sociale tout en refusant le système socio-économique marxiste. Le socialisme est donc un moyen – non un but – pour garantir un niveau de vie supérieur, ainsi que l’harmonie et la solidarité entre citoyens. Le but est d’arracher la société arabe à son état d’exploitation. Il faut séparer la politique intérieure de la politique extérieure : les problèmes sociaux sont spécifiquement arabes et leur traitement doit conduire à la création d’un socialisme arabe à caractère national.

Dans la fondation du monde arabe, il y a la nécessité de trouver des solutions aux problèmes du monde arabe par la Nation arabe par elle-même, sans influence extérieure. Le mouvement « Baath arabe socialiste » veut la résurrection arabe, ce n’est pas un simple projet visant à réorganiser la société dans les domaines économiques, politiques et sociaux mais bien un mouvement de lutte et d’insurrection : l’objectif est de changer le mode de vie de la nation. C’est ce qui permet au peuple « de se libérer, de s’unifier, de jouir de la possibilité de réaliser la personnalité arabe dans l’histoire ». Les valeurs traditionnelles sont renversées, la nation doit être radicalement bouleversée pour changer non seulement le système mais tout  le peuple. Le Baath doit être à  l’avant garde pour entraîner tout le peuple. C’est pourquoi le problème de la construction nationale est au premier rang des préoccupations des dirigeants car il faut structurer une société désorganisée et cela ne peut se faire sans unité ou unanimité.

  • Démocratie, peuple et liberté

L’article 5 de la Constitution du Parti aborde la question de la démocratie (sha’bî). Il faut y voir ici un synonyme de peuple car il s’agit de donner le pouvoir aux mains du peuple tout en consacrant sa liberté.

Selon Ghanim (disciple d’Arsouzi qui négocie en 1947 l’adhésion des arsouzites au Baath d’Aflaq et Bitar), il faut adopter un socialisme libéral, réconciliant capitalisme et communisme, qui honore la propriété privée et la liberté individuelle. Il faut, non pas une égalité univoque, mais une égalité des chances, de développement libre. Le but est de passer d’une société fondée sur les liens familiaux à une société moderne fondée sur l’association des intérêts. Au contraire d’Aflaq, qui a une vision spiritualiste de révolution « du cœur », Arsouzi voit dans le socialisme une affaire politique où le peuple se doit de participer à la construction et à la marche de l’État car la créativité est propre à l’homme arabe. L’homme arabe est ainsi Baathiste par nature. Il n’y a donc rien à craindre d’un débat et c’est par là que le socialisme réel commence. Cette importance de la liberté doit être comprise dans le contexte des années 1920-1930 où on assiste à une dépendance des États arabes à l’égard du colonialisme. Ainsi redonner aux Arabes une liberté signifie lui redonner une patrie. La liberté permet l’épanouissement et suppose de supprimer tous les facteurs d’oppression qui humilient l’homme.

Le nationalisme arabe suppose bien la construction d’un État de droit, démocratique. Cela explique aussi le refus du communisme d’Aflaq car c’est une doctrine matérialiste qui dénie les valeurs spirituelles : elle ne respecte pas l’individu, bafoue sa liberté et conduit à la dictature. Il faut une démocratisation de l’enseignement, dans les limites du nationalisme arabe, et la Constitution y fait référence à de nombreuses reprises : « élever son niveau intellectuel, moral, économique et sanitaire » et « diffuser la culture nationale et faire progresser le peuple ». Cette vision, Aflaq l’a forgée lors de ses années sur les bancs de la Sorbonne.

Mais quelle est la composition sociologique du Baath  au moment de la rédaction de sa Constitution ? Dans les années 1940, le public est majoritairement estudiantin et appartient à la petite et moyenne bourgeoisie. Le Baath est donc plus un parti d’encadrement que de masse. Schématiquement, on constate qu’entre 1943 et 1945 on a un nombre limité d’étudiants, intellectuels et fonctionnaires se réunissant à Damas en petits comités. Puis entre 1945 et 1947, on assiste à un élargissement en dehors de la Syrie mais il n’y a pas de théorie ou d’idéologie fondamentale avant avril 1947. Le Congrès de Damas a peu attiré, il n’y pas d’élu et il ne fait pas la une des journaux. Le problème, c’est que cela ne répond pas aux préoccupations immédiates de la population car les particularismes ethniques et confessionnels sont vivaces, les Arabes n’aspirent pas un regroupement national. C’est surtout un pari sur l’avenir. La Nation arabe doit être le cadre et le moyen d’expression de l’identité retrouvée.

Cependant, le Baath est un petit parti, on estime le nombre d’adhérents entre 200 et 300 en 1947, appartenant à cette couche nouvelle. Ainsi, au Congrès de Damas, le public est essentiellement sunnite ou orthodoxe, de la petite bourgeoisie urbaine ainsi qu’un groupe fondé par Arsouzy sous le nom de « Baath al Arabi », dont une population se trouve à Latakieh autour de Whadid Ghanen. Les adeptes d’Arsouzy sont peu nombreux mais sont très marqués à gauche et font partie de la minorité alaouite. Aflaq et Bitar convainquent Ghanan de fusionner avec leur parti Baath au prix de l’adoption de l’option socialiste.

Cette Constitution semble faire consensus et atténuer les factions qui traversent le Baath. Le Parti Baath étend peu à peu son auditoire. Mais l’expérience ratée de la République arabe unie entre l’Égypte et la Syrie (1958-1961) montre la difficulté à réaliser le panarabisme. Le parti Baath syrien n’arrive au pouvoir qu’en 1963 à la faveur de sa reprise en main par les militaires. En 1966, Hafez el-Assad, représentant de l’aile militaire alaouite, tente une première fois un coup de force avant de réussir à prendre le pouvoir en 1971. Il restera à la tête du pays jusqu’en 1999.

Benoit Bimbault

Pour aller plus loin, lire nos articles :
L’influence de l’Iran en Irak depuis  l’opération « Iraqi Freedom »
– La Syrie vue du Terrain 

Mais également par Arte :
– Grandeur et Décadence du parti Baas

 

Bibliographie :

BENSALA Tabrizi, Essai sur le parti-nation dans les pays arabes, Paris, 1972.

CARRÉ Olivier, Le nationalisme arabe, Fayard, Paris, 1993.

GUINGAMP Pierre, Hafez el-Assad et le parti Baath en Syrie, L’Harmattan, Paris, 2005.

RAOUF Wafik, Nouveau regard sur le nationalisme arabe. Ba’th et Nassérisme, L’Harmattan, Paris, 1984.

SAINT PROT Charles, Le mouvement national arabe. Émergence et maturation du nationalisme arabe de la Nahda au Baath, Ellipses, Paris, 2013.

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