Les primaires démocrates : un duel au sommet entre Joe Biden et Bernie Sanders
Dans notre premier article consacré aux élections américaines, nous vous faisions le tour d’horizon des principaux candidats à l’investiture démocrate, dressions leur programme respectif et mettions en perspective les enjeux de ces primaires. Un mois et demi s’est écoulé entre temps et les dynamiques ont bien changé. Alors qu’ils étaient 29 candidats sur la ligne de départ, puis 12 à la veille du caucus de l’Iowa qui lance officiellement les festivités, début février, ils ne sont plus que 2 aujourd’hui à se disputer le ticket d’investiture pour la course à la Maison-Blanche : Joe Biden et Bernie Sanders. Le modéré contre le progressiste. Retour sur ce mois politique mouvementé, plein de rebondissements.
Après le fiasco du caucus de l’Iowa qui a été marqué par un bug informatique, paralysant le décompte des voix et entraînant un délai d’une semaine avant la parution des résultats définitifs, les primaires démocrates ne pouvaient pas plus mal commencer. La gauche américaine partait en ordre dispersé et donnait l’image d’un parti incapable de s’organiser. Mais ce premier round de la campagne comportait aussi son lot de surprise avec la victoire inattendue du benjamin des candidats, Pete Buttigieg, suivi de très près par Bernie Sanders. Le favori des sondages, Joe Biden, terminait, quant à lui, à la quatrième place. Cette tendance se poursuivra les deux semaines suivantes. Dans le New Hampshire, d’abord. Ce petit État de la côte Est américaine, qui attribue 24 délégués, a vu Bernie Sanders, Pete Buttigieg et Amy Klobuchar se partager le podium, le premier terminant cette fois-ci en tête avec plus de 25% des voix. Joe Biden connaît quant à lui une nouvelle désillusion, qu’aucun média et qu’aucun institut de sondage n’avait prédit. Avec 9,2% des suffrages, l’ancien vice-président de Barack Obama termine à la cinquième place. Étant sous la barre des 12% requis pour obtenir des délégués, il n’est parvenu à décrocher le soutien d’aucun d’entre eux. L’étape du Nevada n’a été ensuite que la confirmation de la dynamique à l’œuvre avec une nouvelle victoire, écrasante cette fois, de Bernie Sanders, qui s’est offert 24 délégués sur les 36 attribués, s’imposant désormais comme le favori du début de ces primaires. Joe Biden a fini certes deuxième mais loin derrière, avec seulement 20,2% des suffrages.
Puis la Caroline du Sud est arrivée et tout a basculé. Alors que Bernie Sanders semblait parvenir à imposer ses idées progressistes dans les rangs démocrates, Joe Biden, qui vivait jusqu’alors une véritable débâcle, a pu compter sur une toute autre variable que celle des idées pour rebattre complètement les cartes de ces primaires : l’électorat afro-américain. En tant qu’ancien « VP » du premier président noir américain, Joe Biden connaît sa notoriété auprès de la communauté noire, sur laquelle il a fondé une partie de sa campagne et de son programme. Forcément, elle ne l’a pas oublié. Et pour preuve, 48% d’entre eux ont annoncé le soutenir avant le début officiel des primaires. Alors quand il s’agit de faire campagne dans des terres comme celles de Caroline du Sud, marquées par l’histoire ségrégationniste et la lutte pour les droits civiques, les tendances de vote peuvent vite tourner en faveur de celui ou celle qui rassure le plus cette frange de la population. En l’occurrence, Joe Biden est le mieux placé.
En meeting à Charleston le 26 février dernier, il a reçu le soutien de Jim Clyburn, élu très influent chez les Afro-Américains et qui est le plus haut représentant noir du Congrès, occupant le poste de « whip » [1] de la majorité à la Chambre des représentants. Ce dernier a déclaré : « Je connais, nous connaissons Joe Biden. Mais ce qui est plus important c’est que Joe Biden nous connaît ». Grâce au soutien de cette figure politique, qui aurait avec le recul, pour certains analystes politiques, fait basculer la primaire démocrate, Joe Biden a remporté l’intégralité des 46 comtés de Caroline du Sud et raflé 39 des 54 délégués attribués dans cet État. Bernie Sanders le secondait loin derrière avec un peu moins de 20% des voix. Très mal embarqué, l’ancien sénateur du Delaware est donc parvenu à se relancer complètement dans la course à l’investiture, quelques jours avant le Super Tuesday, la grande échéance de ces primaires.
Cette écrasante victoire, associée aux faibles résultats des autres candidats, a conduit à une première vague d’abandons avant le Super Tuesday. Le premier à faire le choix de renoncer a été Pete Buttigieg. Malgré sa victoire surprise dans l’Iowa, l’ancien maire de South Bend, dans l’Indiana, a pris la décision de se retirer des primaires « dans l’intérêt du parti », à la suite de mauvais résultats dans le Nevada et en Caroline du Sud. Et de déclarer devant ses sympathisants, « nous avons la responsabilité d’envisager l’impact qu’aurait le fait de rester en lice plus longtemps », mettant en exergue le problème que pourrait induire la dispersion des voix entre plusieurs candidats modérés face à l’ascension de Bernie Sanders. Le lendemain, c’est au tour d’Amy Klobuchar, sénatrice du Minnesota, de jeter l’éponge. Ces deux candidats centristes ont immédiatement annoncé leur soutien à Joe Biden, qui, après son sursaut en Caroline du Sud, se retrouve désormais avec le vent en poupe à la veille du Super Tuesday. Le septuagénaire a également pu compter sur le ralliement du Texan Beto O’Rourke, qui avait mis fin à sa campagne en novembre 2019, bien avant le début des primaires. Trois soutiens de taille donc, qui dégagent clairement la voie au centre pour « Uncle Joe ». L’aile modérée du parti démocrate a bien compris que Joe Biden était le seul capable de faire barrage au progressiste Bernie Sanders, dont les idées auraient du mal à s’imposer en cas de duel en novembre prochain contre Donald Trump. En somme, un début d’union sur fond de fractures idéologiques profondes…
Le mardi 3 mars s’est donc tenu l’événement le plus attendu des primaires : le Super Tuesday. Plusieurs millions d’Américains, à travers 15 États [2], étaient appelés aux urnes pour voter pour le candidat de leur choix. Il ne restait alors plus que 5 démocrates en lice. Bernie Sanders faisait course en tête avec 60 délégués, suivi de près par Joe Biden avec 54 délégués. Elizabeth Warren fermait la marche avec 8 délégués. Le milliardaire Michael Bloomberg avait osé, quant à lui, une tactique inédite en faisant l’impasse sur les scrutins des quatre premiers États des primaires (Iowa, New Hampshire, Nevada, Caroline du Sud) et en commençant sa campagne seulement à compter du Super Tuesday. Enfin, Tulsi Gabbard, représentante d’Hawaii, une des toutes premières à s’être portée candidate, était toujours en quête de son premier délégué.
Ce moment fort de la vie politique américaine était à double tranchant : couronner le grand favori de ce début de campagne, Bernie Sanders, ou assister à la résurrection de son rival, Joe Biden, fort de sa victoire en Caroline du Sud et des ralliements autour de lui. La médiatisation des primaires, et de ses têtes d’affiche, ainsi que la nécessité pour les démocrates d’élire une figure forte pour battre Donald Trump en novembre prochain se sont faits au détriment des plus petits candidats qui se sont retrouvés éclipsés derrière les favoris de la course. C’est d’ailleurs ce qui explique en premier lieu ces abandons en série, avant de mettre en avant l’importance de faire front commun. Logiquement, ce cloisonnement du débat a eu des répercussions directes sur les résultats du Super Tuesday. Sur les 1 344 délégués désignés lors de cette journée, soit plus du tiers du nombre total de délégués (3 979), 1 200 ont été attribués à Joe Biden et Bernie Sanders. Un score qui reflète finalement la division auquel est confronté le parti démocrate depuis de nombreuses années maintenant : le camp de l’establishment [3] et du centrisme, incarné par Joe Biden, contre le camp de la révolution et du progressisme, mené par Bernie Sanders.
Au fur et à mesure de la soirée, les résultats tombaient et donnaient l’avantage à Joe Biden, clairement propulsé par son come-back en Caroline du Sud trois jours auparavant. Les premières victoires dans le Maine, le Minnesota et l’Oklahoma, 3 États remportés par Bernie Sanders en 2016, ont été les prémices d’un succès retentissant du camp Biden. S’en est suivi un enchaînement de bonnes nouvelles pour l’ancien vice-président, qui a remporté coup sur coup les États de l’Alabama, de l’Arkansas, de la Caroline du Nord, du Massachusetts, du Tennessee, de la Virginie et du Texas. Au total, selon Associated Press, cette soirée a rapporté à Joe Biden 10 États et 646 délégués. De son côté, Bernie Sanders se consolait avec la Californie, qui est l’État offrant le plus de délégués (415 au total), le Colorado, l’Utah et le Vermont, dont il est le sénateur. En tout, le candidat progressiste a glané 4 États et 554 délégués. Ces chiffres sont amenés à évoluer car, dans certains États comme la Californie ou Colorado, tous les bureaux n’ont pas été encore aujourd’hui dépouillés. Quoi qu’il en soit, Joe Biden a complètement renversé la tendance en l’espace de quelques jours et s’impose désormais comme le favori de ces primaires.
En remportant à eux deux près de 90% des délégués attribués en cette journée cruciale, cela donne une idée des faibles résultats des autres candidats. Et les conséquences ont été immédiates. Dernier à être entré dans la course, Michael Bloomberg n’est pas parvenu à remporter son pari et a retiré sa candidature, ralliant dans la foulée Joe Biden, qui parvient donc à rassembler derrière lui l’ensemble de l’aile modérée. Il avait pourtant déboursé plus d’un demi-milliard de dollars en publicité, dont la moitié peut être imputée à sa propre fortune, estimée à 60 milliards de dollars – à titre de comparaison, Bernie Sanders a dépensé 48 millions de dollars. Le neuvième homme le plus riche du monde pourra néanmoins se targuer d’être arrivé à la troisième place en Californie avec 13% des voix. Le lendemain, c’est au tour d’Elizabeth Warren d’abandonner la course à l’investiture démocrate sans préciser si elle avait décidé de soutenir un autre candidat. L’élan qui s’était créé autour d’elle en début de campagne, notamment chez les jeunes, est vite retombé. La sénatrice du Massachusetts de 70 ans, qui était arrivée en tête des sondages en novembre dernier, n’a pas gagné un seul État, pas même celui qu’elle représente au Sénat américain depuis 2013 où elle a fini troisième, ni celui de l’Oklahoma où elle est née et où elle pointait à la quatrième place.
À quatre mois de la convention démocrate, durant laquelle sera désigné le candidat officiel du parti, les primaires se résumaient donc désormais à un duel entre Joe Biden et Bernie Sanders. Enfin, pas tout à fait… Tulsi Gabbard, représentante d’Hawaii, qui ne comptait à ce moment-là que 2 délégués et totalisait 0,7% des voix, était toujours en lice, même si ses chances étaient nulles. Cette ancienne militaire, qui a servi en Irak et au Koweït, s’est appuyé sur son expérience pour faire de la politique étrangère son premier cheval de bataille. Pourtant, derrière ce profil honorable, ses prises de positions ont fait l’objet de nombreuses controverses durant la campagne. Elle avait notamment déclaré au sujet de Bachar Al Assad qu’il « n’est pas un ennemi des États-Unis car la Syrie n’est pas une menace directe pour les États-Unis ». Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, s’est dit « impressionné par son talent » et Richard Spencer, suprémaciste blanc, a indiqué qu’il pourrait « voter pour elle ». Elle a été par ailleurs la seule élue démocrate à la Chambre des représentants à s’être abstenue lors du vote dans le cadre de la procédure de destitution de Donald Trump, se contentant de se signaler « présente ». Cette faible popularité l’a amenée à être mise à l’écart de la compétition très tôt par son parti et les médias. D’ailleurs, elle n’a pas été invitée à participer au onzième et dernier débat télévisé entre les candidats qui a eu lieu le 15 mars dans l’Arizona. Tulsi Gabbard n’avait donc a priori aucune chance de l’emporter face à Joe Biden et Bernie Sanders, qui faisaient ainsi tous les deux courses en tête à l’issue du Super Tuesday.
Une semaine après, le 10 mars, avait lieu le mini-Super Tuesday, à l’occasion duquel 6 États [4] étaient appelés à choisir leur candidat pour l’investiture. L’enjeu pour Joe Biden était de consolider son avance de 86 délégués sur son concurrent Bernie Sanders, d’après les chiffres d’Associated Press. La veille de ce nouveau grand rendez-vous électoral, selon un sondage commandé par CNN, 52% des démocrates veulent que Joe Biden soit leur candidat pour affronter Donald Trump, contre 36% pour Bernie Sanders et 12% pour un autre candidat. Cette tendance s’est traduite dans les faits avec une large victoire de l’ancien vice-président qui a glané 214 délégués et 5 États supplémentaires, dont l’Idaho et le Michigan que Bernie Sanders avait remporté en 2016. A l’issue de cette victoire, Joe Biden a tendu la main à son concurrent, qui a préféré ne pas s’exprimer publiquement. Ce n’est que le lendemain que Bernie Sanders s’est adressé aux médias, réitérant sa volonté d’aller jusqu’au bout et se réjouissant du prochain débat télévisé, devant se tenir le 15 mars.
Ce onzième et dernier débat s’est déroulé dans un contexte particulier. Alors qu’il devait se dérouler normalement à Phoenix, en Arizona, le débat a finalement eu lieu, sans public, dans les studios de la chaîne CNN, à Washington, en raison de la crise liée au coronavirus. D’ailleurs, les deux hommes ont décidé de ne plus tenir de meetings de campagne et précisé que leurs équipes avaient opté pour le télétravail. L’urgence sanitaire a évidemment prédominé leur affrontement mais ce qui a retenu l’attention, c’est la promesse de Joe Biden de nommer une femme vice-présidente. Bernie Sanders a, lui, été moins catégorique mais a indiqué qu’il penchait lui aussi pour un ticket mixte. Le seul véritable moment d’unité a été quand ils se sont engagés à soutenir formellement le vainqueur de ces primaires, quel qu’il soit. Le reste du temps, les deux candidats n’ont eu de cesse de s’écharper sur les questions de fonds, notamment sur celle de la couverture maladie, et jouer au jeu du « si j’étais président… ». Malgré le respect mutuel qu’ils ont l’un pour l’autre, la fracture idéologique reste donc encore très prégnante. Même si Joe Biden s’est engagé à faire campagne pour Bernie Sanders s’il venait à l’emporter, on imagine mal le centriste porter un projet progressiste, aux allures socialistes. Mais qui sait ? L’unité vitale qui devra animer le parti démocrate à l’issue de la convention nationale en juillet prochain pour battre Donald Trump conduira peut-être à mettre de côté les divergences et proposer un véritable front commun…
Toutefois, l’épidémie mondiale de coronavirus a bouleversé le calendrier des primaires. L’Ohio, qui devait voter le 17 mars, et la Louisiane ont reporté leur scrutin au mois de juin. La Géorgie, qui devait voter le 24 mars, a, quant à elle, décalé son scrutin au mois de mai. Quoi qu’il en soit, 3 États étaient en jeu mardi 17 mars : l’Arizona, la Floride et l’Illinois. Les résultats ont été sans appel. Joe Biden a fait un strike en remportant les 3 États du jour et 295 délégués sur les 441 attribués. Plus d’un mois et demi après le début des primaires, et un début poussif, Joe Biden creuse aujourd’hui l’écart et se retrouve largement en tête avec 19 États et 1 209 délégués par rapport à son concurrent Bernie Sanders, qui ne dispose que de 8 États et 897 délégués, selon des chiffres fournis par Associated Press. Tulsi Gabbard a, quant à elle, mis un terme à sa campagne.
De plus en plus fragilisé, le socialiste est reparti dans son fief du Vermont pour « évaluer » dans les prochaines semaines ses chances d’être le candidat qui affrontera Donald Trump en novembre prochain. Au lendemain de cette nouvelle défaite, de nombreux responsables démocrates font pression sur lui pour abandonner. David Axelrod, ancien conseiller de Barack Obama, a jugé que c’était « terminé » pour lui. L’ancienne sénatrice du Missouri Claire McCaskill a estimé pour sa part qu’il était « temps » pour Bernie Sanders de se retirer. La société Advertising Analytics a souligné que l’équipe du candidat progressiste avait arrêté la diffusion de spots publicitaires sur Facebook et de messages à la télévision. Un signe d’abandon ? Mike Casca, son directeur de communication, réfute cette idée. Réponse dans les prochaines semaines…
Théo Quiers
Notes :
[1] Au Congrès américain, le whip est l’adjoint du chef de la majorité. Il y en a un différent dans chaque chambre. Son rôle est de veiller à ce que les élus de son parti soient présents et votent en fonction des consignes du parti.
[2] États votant lors du Super Tuesday : Alabama, Arkansas, Californie, Caroline du Nord, Colorado, Maine, Massachusetts, Minnesota, Oklahoma, Samoa Américaines, Tennessee, Texas, Utah, Vermont, Virginie.
[3] Establishment : Anglicisme, souvent péjoratif, pour désigner une minorité sociale exerçant un fort contrôle sur la société.
[4] États votant lors du mini-Super Tuesday : Dakota du Nord, Idaho, Michigan, Mississippi, Missouri, Washington.
Bibliographie :
« Bernie Sanders sous pression pour abandonner la primaire démocrate ». Challenges (avec AFP). Mars 2020. https://www.challenges.fr/monde/bernie-sanders-sous-pression-pour-abandonner-la-primaire-democrate_703183
« Etats-Unis : la primaire démocrate perturbée par le coronavirus ». L’Express (avec AFP). Mars 2020. https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/etats-unis-la-primaire-democrate-perturbee-par-le-coronavirus_2120943.html
« Primaires américaines : Michael Bloomberg a déjà dépensé un demi-milliard de dollars en publicité ». BFMTV (avec AFP). Mars 2020. https://www.bfmtv.com/economie/primaires-americaines-les-depenses-en-publicite-ont-depasse-le-milliard-de-dollars-1866697.html
« Primaires démocrates : Amy Klobuchar se retire pour soutenir Joe Biden ». La Croix (avec AFP). Mars 2020. https://www.la-croix.com/Monde/Primaire-democrate-Biden-doublement-requinque-Super-Tuesday-2020-03-02-1301081614
« Primaires démocrates : Pete Buttigieg abandonne sa campagne dans l’intérêt du parti ». Le Monde avec (AFP). Mars 2020. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/02/primaires-democrates-pete-buttigieg-suspend-sa-campagne-dans-l-interet-du-parti_6031460_3210.html
« Super Tuesday : la spectaculaire remontada de Joe Biden ». Le Parisien (avec AFP). Mars 2020. http://www.leparisien.fr/international/super-tuesday-la-spectaculaire-remontada-de-joe-biden-04-03-2020-8271963.php
« Tout savoir sur Tulsi Gabbard, dernière femme en lice aux primaires démocrates ». CNews. Mars 2020. https://www.cnews.fr/monde/2020-03-10/tout-savoir-sur-tulsi-gabbard-derniere-femme-en-lice-aux-primaires-democrates
COLOMES Michel. « États-Unis : Jim Clyburn, l’élu noir qui a fait basculer la primaire démocrate ». Le Point. Mars 2020. https://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-jim-clyburn-l-elu-noir-qui-a-fait-basculer-la-primaire-democrate-07-03-2020-2366135_24.php
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