La politique chinoise de la France depuis 1964 : une volonté de rééquilibrer une relation sous tension ?

La politique chinoise de la France depuis 1964 : une volonté de rééquilibrer une relation sous tension ?

Par Tom Wendling

« Le général de Gaulle ne s’y est pas trompé lorsqu’en 1964, décidant de reconnaître la République populaire de Chine, il parle […] du choix de l’évidence, et c’est cette évidence aujourd’hui qui encore et toujours nous frappe, l’évidence d’une relation séculaire. ». L’extrait de ce discours d’Emmanuel Macron, prononcé le 9 janvier 2018 à Xian, met en perspective plusieurs aspects de la relation franco-chinoise. Tout d’abord l’exceptionnalité de cette relation « séculaire », qui s’inscrit dans le geste historique fondateur du général de Gaulle de reconnaître le 27 janvier 1964 la République Populaire de Chine (RPC) : la France  devenant alors le premier pays occidental à procéder à des échanges d’ambassadeurs avec cet État. Enfin, le cadre de ce discours est aussi à relever dans la mesure où ce voyage d’Emmanuel Macron en Chine est le premier déplacement en Asie du Président, montrant alors la primauté de la relation franco-chinoise qu’accorde  le président par rapport aux autres pays d’Asie.

C’est à la lumière de cet événement que s’engage notre réflexion sur l’évolution de la politique étrangère de la France en Chine de 1964 à nos jours. Cette politique durant cette période est à la fois complexe et unique dans l’histoire de la diplomatie française. Marquée à jamais par le geste du général de Gaulle, la politique chinoise de la France a néanmoins évolué, ne se bornant plus à voir la Chine comme un moyen pouvant servir les ambitions françaises à l’international mais la considérant dorénavant comme une entité aux « trois visages  : partenaire, concurrent et rival systémique »1. Cette comparaison montre alors clairement l’évolution de la politique chinoise de la France sur laquelle nous souhaitons revenir, donnant alors lieu à la problématique suivante : Comment la RPC s’est vue ajouter au statut de « moyen » et de « partenaire », celui « d’objectif » puis « d’adversaire » autant politique et qu’économique dans la perception française de la politique chinoise ?

Nous étudierons l’évolution de cette relation franco-chinoise sous un aspect chronologique, en nous concentrant dans un premier temps sur la période 1964-1989, durant laquelle la Chine était perçue comme un moyen d’affirmer la puissance française à l’international, vision qui a perdu de sa pertinence à mesure que les considérations économiques prenaient le dessus. Ensuite, nous étudierons la période entre 1989 et 2008, pendant laquelle la Chine semble passer successivement du statut de partenaire secondaire au début des années 1990, à celui de partenaire privilégié au début du XXe siècle pour la France. Enfin, nous verrons que la période entre 2008 et aujourd’hui se caractérise par un tâtonnement dans la politique chinoise française, oscillant entre accusations de non-respect des droits de l’homme et une stratégie de coopération dans l’optique de renforcer la puissance française dans la lignée du gaullisme.

I. D’un moyen pour affirmer la puissance française vers un objectif économique (1964-1989)

1) La Chine comme « moyen » pour la mise en place d’un ordre international favorable à la France

La reconnaissance de la RPC pour le général de Gaulle s’inscrivait dans une stratégie globale des relations internationales. Elle était un moyen d’affirmer l’indépendance de la France par rapport aux États-Unis et à l’URSS dans la Guerre froide et un outil pour promouvoir une « troisième  voie ». Dans cette idée, la France aidée de la Chine participerait à une redéfinition des relations internationales qui se tournerait vers un ordre multipolaire au détriment de la logique des blocs de l’époque. Cette conception visionnaire de la politique étrangère avait pour objectif  de réaffirmer la puissance de la France à l’international éprouvée par la Seconde Guerre mondiale, d’officialiser son retour en Asie et de se poser en tant que médiatrice dans la guerre du Viêtnam. 

Cette logique se perpétue dans les années 1970 quand le Quai d’Orsay recommande que  « le Gouvernement de la RPC joue le rôle qui lui revient dans la conduite des affaires internationales »2, recommandations que le président Pompidou cherche à rendre concrètes lors de sa visite en Chine en 1973, suivie par celle du président Giscard d’Estaing en 1980. Cependant, cette politique étrangère se révéla être un échec, ce qui amena le Quai d’Orsay en 1983 à dire que la politique française en Chine est désormais davantage dictée  « par les préoccupations économiques que par des considérations idéologiques »3.

2) Des échanges économiques inégaux qui ne reflètent pas l’exceptionnalité de la relation

C’est la visite du Président Pompidou qui a amorcé cette reconsidération de la politique étrangère française. À l’issue de cette visite, d’importants contrats d’équipement (engrais chimique, textile synthétique…) sont signés. Ils  auront pour conséquence de faire de la France en 1975 le sixième fournisseur de la Chine et de rendre les échanges économiques bénéfiques pour la France en 1975, 1976 et 1979 (document 1). C’est le début de la « diplomatie des grands contrats ». Toutefois, si cette politique rencontre un certain succès durant les années 1970, l’ouverture économique de la Chine en 1978 et les répercussions de son entrée à l’ONU en 1971 changent l’équation et les échanges deviennent quasiment constamment déficitaires pour la France (document 1). A cette situation s’ajoute en 1978 un accord commercial  entre la Communauté économique européenne (CEE) et la Chine qui renforce d’autant cette « normalisation » des relations entre la France et la RPC. En effet, cette dernière a obtenu le statut de partenaire privilégié pour tous les membres de la CEE, éclipsant l’exceptionnalité de la relation franco-chinoise.

Document 1 : « Evolution des échanges commerciaux franco-chinois entre 1974 et 1989 (en millions de francs) »4
Remarque : A partir de 1981, le solde commercial est toujours négatif (excepté pour l’année 1985) et les pertes dépassent constamment les milliards de Francs (soit environ 300 millions d’euro en 2022).

Cependant, le gouvernement français n’est pas resté indifférent face à la faible présence de la France sur le marché chinois. En effet, en 1979 et 1980,  deux rapports portant sur la situation économique et institutionnelle dans le pays sont publiés par le Sénat. Les rapports convergent sur la conclusion : les relations économiques franco-chinoises ne reflètent pas l’entente particulière entre les deux pays, et des nations qui ont été des adversaires de la Chine, comme l’Allemagne ou le Japon, ont des échanges plus importants que la France durant cette période (document 2). Les différents gouvernements cherchent à remédier à cela dans les années 1980 par la signature de plusieurs accords favorisant l’investissement économique français en Chine, mais les déficits demeurent, et la politique de « petits contrats » pourtant recommandée par le rapport de 1979 n’est pas prise en compte.

Document 2 : Principaux partenaires de la Chine 1975-19785
Remarque : La colonne « rang des fournisseur en 1978 » illustre la faiblesse des relations commerciale franco-chinoises : La France n’est que le 8ème partenaire de la Chine alors que le Japon occupe la première place, suivie de l’Allemagne.

Ainsi, si la Chine était perçue tout d’abord comme un outil permettant de servir au renforcement de la France à l’international dans une vision multilatéraliste, cette conception s’estompe rapidement face à son échec. En conséquence, la stratégie française se tourna progressivement vers des considérations uniquement économiques, reposant sur une « diplomatie des grands contrats ». Toutefois, cette politique ne permet pas à la France de se placer comme un partenaire économique privilégié pour la Chine, et cela d’autant plus après 1989 où la répression des manifestations sur la place Tian’anmen pousse la France à reconsidérer ses relations avec la RPC.

II. Les relations franco-chinoises entre 1989 et 2008 : entre rupture et retour à l’exceptionnalisme

1) De Tian’anmen à Taïwan : à l’origine de tensions diplomatiques

Les images de la répression de la manifestation du 4 juin scandalisent l’Occident. Le Président Mitterrand réprouve l’action brutale du gouvernement chinois6. Il est suivi par la CEE le 27 juin, qui condamne la répression sanglante du régime, interrompt de nombreuses coopérations interétatiques et instaure un embargo sur les armes. La diplomatie française s’oppose même frontalement au régime en participant grandement à l’opération Yellow bird qui a permis d’exfiltrer de nombreux dissidents chinois. Cependant, la France et l’Europe retournent rapidement à une realpolitik mesurée concernant la Chine : la levée des sanctions s’effectue dès octobre 1990, seul reste l’embargo sur les armes.

Cette situation a alors poussé certaines entreprises françaises (Thomson, Dassault) à se tourner vers Taïwan concernant le commerce militaire et à influencer le gouvernement français en ce sens. La France approuva un premier contrat concernant la vente de 16 frégates Lafayette en septembre 1991 et un second en novembre 1992 concernant la vente de 60 Mirages 2000. Ces deux ventes ont été à l’origine de la première crise ouverte entre les deux États, lesdits contrats contrevenants au « principe d’une seule Chine »7 pour la RPC. La RPC condamne alors la France en septembre 1992 en fermant son consulat et son poste d’expansion économique de Canton. Cet événement nous montre que l’exceptionnalité de la relation franco-chinoise n’est pas à cette époque une raison suffisante pour sacrifier des échanges commerciaux avec d’autres parties en Asie, même ennemies de la RPC pour la France.

2) Vers un retour à l’exceptionnalisme et à la politique gaullienne

C’est la présidence de Jacques Chirac qui a amorcé un retour à la conception gaulliste et pragmatique de la politique étrangère de la France en Chine. L’année 1997 est en ce sens un tournant dans les relations franco-chinoises où on assiste à une série d’accords (nucléaire civil, santé, espace), à la réouverture du consulat de Canton et surtout à la signature du « partenariat global à long terme » suivi par son corollaire en 2004 le « partenariat stratégique global ». Ces deux derniers traités sont dans la stratégie française un moyen de pousser la Chine vers la multipolarité, et d’en faire son allié sur les questions internationales dans l’héritage de l’idéologie gaullienne, reposant sur des intérêts communs au-delà des divergences idéologiques. Cependant avec le recul historique, cette stratégie se révéla à nouveau inefficace, n’aboutissant dans les faits à aucune coopération véritable à l’international.

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Document 3 : Le Président Jacques Chirac et le Président Jiang Zemin (le 16 mai 1997 à Beijing) lors de la signature du « partenariat stratégique global »

Enfin, la volonté de renforcer la présence française sur le marché chinois demeure toujours aussi importante. On constate toujours de nombreux rapports du Sénat (1990, 1994, 1995, 2006) sur la situation économique en Chine et sur les stratégies visant à rééquilibrer les échanges, qui restent négatifs pour la France (document 3). Ces rapports invitent tous sur la nécessité d’améliorer la stratégie d’investissement en Chine. En conséquence, la diplomatie française en Chine se traduit par de nombreux accords dans les années 2000 visant à favoriser les investissements français dans le pays. Néanmoins, cette stratégie n’a pas eu les effets escomptés sur les échanges, qui restent déficitaires pour la France au début des années 2000. La question des armes est aussi importante pour le Quai d’Orsay, qui voit dans ce domaine un moyen de contrebalancer les échanges, mais la demande française d’une levée de l’embargo reste lettre morte en Europe.

Document 4 : « Solde commercial (biens) de la France vis-à-vis de la Chine (milliards USD) »8
Remarque : Depuis 2008, les pertes commerciales sont toujours supérieures à 30 milliards de dollars.

Ainsi, si la politique française de la Chine a été marquée par des échanges déficitaires pour la France et par plusieurs crises au début des années 1990, il y a eu une volonté de revenir à cette idée de  l’exceptionnalité de la relation franco-chinoise à la fin des années 1990 sous la présidence Chirac. Cette politique n’a cependant pas eu les effets escomptés pour la France : elle n’a pas amené à des prises de positions communes notables sur la scène internationale et n’a pas permis de rééquilibrer les échanges économiques entre les deux pays. Toutefois, il est indéniable que cette politique a mis en place des relations diplomatiques plutôt normalisées, ce que la présidence Sarkozy met à mal.

III. De 2008 à nos jours, entre partenaire, concurrent et rival : la Chine aux trois visages

1) La Chine comme une menace : la question des droits de l’homme et la stratégie indopacifique

L’élection de Nicolas Sarkozy marque un arrêt dans la volonté de retour à l’exceptionnalisme de la relation franco-chinoise. En effet, celui-ci ne cherche pas, contrairement à son prédécesseur, à se rapprocher de la Chine. Son début de mandat reflète bien cette position : suite aux incidents lors du passage de la flamme olympique à Paris9, celui-ci ne fait rien pour apaiser les tensions, menace même de boycotter les jeux pour cause de répression au Tibet puis se ravise, et enfin rencontre en novembre à Gdańsk le Dalaï-lama. Cette politique confuse aura pour conséquence l’annulation par Pékin du sommet Chine-Union européenne en décembre 2008 et le gel des relations pendant un an. Cette diplomatie paraît d’autant plus irréfléchie qu’elle ne se traduit par aucune action réelle soutenant le Tibet ou les dissidents au régime communiste à l’international.

Sous la présidence Hollande, les relations franco-chinoises se réchauffent et s’inscrivent dans la stratégie du pivot vers l’Asie dans la lignée des États-Unis. Le gouvernement Hollande estime que la politique asiatique de l’Hexagone est trop sino-centrée, et amorce une politique de diversification de ses relations avec l’Asie fondée sur une diplomatie économique. Cette diplomatie  intervient dans un contexte où la Chine est perçue comme de plus en plus menaçante à l’international vis-à-vis des positions françaises. L’installation d’une base militaire en 2017 dans l’ancienne colonie française de Djibouti en est l’un des événements les plus marquants, minant de fait l’influence militaire française dans le détroit de Bab-el-Mandeb au profit de la politique africaine de la Chine. Ensuite, par ses revendications en mer de Chine, la RPC menace la sécurité maritime et les territoires français dans la région de l’Océan Pacifique, occupés par plus de 1,7 millions de Français. Dans ce contexte, cette politique dans l’indopacifique a été reprise par Emmanuel Macron. Néanmoins, si le Président continue à entretenir la relation franco-chinoise, elle ne semble plus être la priorité pour son gouvernement dans la région. C’est ce que la montre la signature d’un accord militaire avec l’Inde en 2018 et la déclaration du ministre des Affaires étrangères Jean Yves  Le Drian la même année :  « l’Inde est le premier partenaire stratégique de la France en Asie »10

2) L’économie : entre partenariat et endiguement

Concernant la relation économique, la politique française oscille entre partenariat et stratégie défensive à l’égard de la Chine. Dans un premier temps, la France continue une politique économique encourageant le développement de la Chine comme en témoigne le financement de l’Agence française du développement (AFD) en Chine qui a engagé plus de 1,3 milliard de dollars depuis 2004 dans le pays. Cette politique s’inscrit dans une stratégie archaïque héritée de la période gaullienne, selon laquelle l’aide au développement en Chine mènerait à une transformation substantielle du système chinois, libéralisant économiquement et démocratiquement le pays, ce qui n’a évidemment pas du tout eu l’effet escompté, renforçant même l’autoritarisme du régime et n’octroyant aucun bénéfice direct pour la France. 

Enfin, la volonté de la France d’intégrer davantage le marché chinois n’a pas changé, comme le montre encore un rapport du Sénat en 201511 ainsi que la signature d’un accord global sur les investissements (AGI) en décembre 2020 entre l’UE et la Chine, accord qui devait faciliter les investissements européens en Chine. Toutefois, il semble aujourd’hui que l’UE  et la France semblent davantage se tourner vers une politique de rivalité avec la Chine, comme le montre la suspension de l’AGI en mars 2021 qui a été supplantée en novembre 2021 par le projet « Global Gateway », ayant pour objectif de financer des projets d’infrastructures en dehors de l’UE afin de contrecarrer le projet chinois des « Nouvelles routes de la soie ».

CONCLUSION

Ainsi, nous avons vu que la politique chinoise de la France avait tout d’abord été conçue comme un outil permettant la mise en place d’un ordre multipolaire dans laquelle la France aurait eu une place importante. Face à l’échec de cette politique, les considérations économiques prennent le dessus dans cette relation et se traduisent par une politique de « grands contrats » qui n’est pas à la hauteur de la relation privilégiée que proclame la France. Ensuite, nous avons vu que les années 1990 ont véritablement remis en question ces relations que ce soit par les manifestations de la place Tian’anmen ou les contrats avec Taïwan, qui ont présentés la France aux yeux des représentants de la RPC, comme un adversaire à leur régime. Si cette période de crise a été résolue sous la présidence de Jacque Chirac et qu’elle s’est conclue par des accords bilatéraux qui n’ont pas eu cependant de réelles conséquences sur la scène internationale, l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée marque un temps d’arrêt dans le rapprochement franco-chinois. C’est sous les présidences Hollande et Macron qu’on observe une redéfinition de la politique chinoise de la France. En effet, si celle-ci continue à être un objectif économique pour la France qui cherche à rééquilibrer ses échanges avec elle, il n’en reste pas moins que la Chine est désormais perçue davantage comme une menace qu’il faut contenir plutôt qu’une partenaire, comme le montre par exemple la stratégie indopacifique de la France ou alors le projet européen « Global Gateway ». 

Reste à savoir si cette dernière politique rentre dans la stratégie des États-Unis visant à affaiblir la Chine ou si au contraire elle joue le jeu de « l’Occident utile »12 pour la Chine, renforçant l’indépendance de la politique étrangère européenne par rapport à son allié américain, affaiblissant en conséquence l’unité du bloc occidental et la puissance des États-Unis.  

Tom Wendling

Notes:

[1] Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, « La France peut-elle contribuer au réveil européen dans un XXIe siècle chinois ? ».

[2] AMAE (France), Asie-Océanie, Chine, 119 QO 753. Note de la direction de l’Asie-Océanie, 1er juillet 1970.

[3] AMAE (France), Asie-Océanie, Chine, 2882 TOPO 2991. Note de la sous-direction d’Extrême-Orient, 18 avril 1983.

[4] in Cubizol, Damien, Camille Macaire, et Mary-Françoise Renard. « Le commerce franco-chinois : leçons du passé et perspectives d’avenir », Monde chinois, vol. 59, no. 3, 2019, pp. 26-43.

[5] in Commission des Affaires économiques et du Plan, « Suite d’une mission effectuée en République populaire de Chine afin d’étudier les perspectives de renforcement des échanges économiques, scientifiques et techniques avec la France », N° 11, Sénat, première session ordinaire de 1979-1980, annexe au procès-verbal de la séance du 4 octobre 1979, p 56.

[6] « Un régime qui pour survivre en est réduit à faire tirer sur la jeunesse qu’il a formée et qui se dresse contre lui au nom de la liberté n’a pas d’avenir. » in Badel Laurence, « Tiananmen, le coup d’arrêt », L’histoire, 2019, Mensuel 459.

[7] « Il n’y a qu’une Chine, dont Taiwan constitue une partie », in  CABESTAN Jean-Pierre, VERMANDER Benoît, « Chapitre 4. Les stratégies de Pékin », dans : La Chine en quête de ses frontières. La confrontation Chine-Taiwan

[8] in Cubizol, Damien, Camille Macaire, et Mary-Françoise Renard. « Le commerce franco-chinois : leçons du passé et perspectives d’avenir », Monde chinois, vol. 59, no. 3, 2019, pp. 26-43.

[9] « Le passage de la flamme olympique à Paris tourne au fiasco », AFP, 7 avril 2008

[10] Frédéric Charillon, La France dans le monde, CNRS Éditions, Paris, 2021, p. 137

[11] Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, « La nouvelle croissance chinoise », N° 714, Sénat, session ordinaire de 2014-2015, Enregistré à la Présidence du Sénat le 30 septembre 2015

[12] Liu Kaixuan, « Relations franco-chinoises, entre économie et politique », Cause commune, avril 2021, n° 22

SOURCES

Ouvrages généraux :

  • Frédéric Charillon, La France dans le monde, CNRS Éditions, Paris, 2021
  • Frédéric Bozo, La Politique étrangère de la France depuis 1945, Flammarion, Paris, 2019

Articles spécialisés :

Relations politiques franco-chinoises depuis 1964 :

Relations économiques entre la France et la Chine :

Réactions internationales suites aux manifestations de Tiananmen :

Article de journal sur le projet « global Gateway » et sur les incidents concernant la flamme olympique :

Documentation :

Elysée :

Ambassade de France en Chine :

Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères :

Sénat :

Rapport d’information (par ordre chronologique ) :

Source de l’image en couverture: Patrice Latron / LookatScience

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