La situation linguistique au Canada : enjeux politiques et sociaux
Par Ugo AUBURSIN
Les langues au Canada, fruits d’une histoire politique et sociale complexe
L’Amérique, et a fortiori le sous-continent nord-américain, constitue un territoire marqué par des siècles de colonisation européenne dont l’héritage, linguistique notamment, est encore très nettement constatable au sein des sociétés contemporaines qui le composent. Parmi les anciennes puissances coloniales qui ont dominé la région, la France et l’Angleterre ont particulièrement imposé leur pouvoir sur le territoire de l’actuel Canada, territoire pour lequel ils n’ont eu de cesse de s’affronter, notamment entre les XVIIIè et XIXè siècle. Les Français, bien qu’ayant été les premiers Européens à s’établir sur le territoire de l’actuel Canada, ont progressivement vu leur influence politique s’amenuiser avec les vagues d’arrivée successives des Anglais. Quand la Guerre de Sept Ans éclate en Europe en 1756, opposant entre autres la France et la Grande-Bretagne1, le conflit ne tarde pas à s’exporter dans les colonies nord-américaines où s’affrontent Français et Anglais. Il se solde finalement par la signature du Traité de Paris en 1763, par lequel Louis XV cède officiellement les possessions françaises d’Amérique du Nord à l’Angleterre, signant ainsi la fin du régime français en Amérique.
Cet événement ne met pourtant pas un terme aux tensions entre les deux parties, les anglophones essayant même d’assimiler les Canadiens-français en s’attaquant, entre autres, à la langue française en tant que vecteur culturel. Ainsi, dès la première réunion de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada en 1792, la Grande-Bretagne ne tarde pas à imposer l’anglais comme langue officielle de la région, pourtant majoritairement peuplée de francophones2. Quand Lord Durham, politicien britannique, est envoyé par Londres outre-Atlantique pour déterminer les causes des soulèvements de 1837-1838 dans les colonies du Haut-Canada, majoritairement anglophone, et du Bas-Canada, majoritairement francophone, son constat est sans appel : celles-ci sont « deux nations qui se font la guerre au sein d’un même État ». Par conséquent, il préconise dans le rapport qu’il rédige une anglicisation des Canadiens-français, qu’il décrit comme étant « un peuple sans littérature et sans histoire », et une unification des deux Canada afin d’atteindre la paix3. Un tel projet, selon son instigateur, permettrait non seulement d’asseoir la domination ethnique du Haut-Canada anglophone, mais également de garantir une économie forte pour la colonie. Le Parlement britannique vote ainsi l’Acte d’Union en 1840 et, l’année suivante, les deux provinces sont officiellement réunies en une seule entité politique, la Province du Canada, dont l’anglais est reconnu comme seule langue officielle4.
L’État canadien tel qu’on le connaît aujourd’hui est né de la signature de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, aujourd’hui appelé Loi constitutionnelle de 18675, qui entre en vigueur le 1er juillet 1867. Cet Acte donne ainsi naissance au Dominion du Canada, confédération dotée d’un gouvernement fédéral et d’un système parlementaire, et regroupant initialement en son sein la Province du Canada (composée des régions actuelles du Québec et de l’Ontario), la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. D’autres territoires viendront ensuite s’y ajouter. Jean-Philippe Carlos, chercheur à l’université d’York, note par ailleurs que la Loi constitutionnelle reconnaissait la dualité linguistique du Canada, mais « celle-ci n’offrait aucune réelle garantie sur le plan linguistique ». Il ajoute : « Seuls étaient alors garantis les droits d’utiliser le français et l’anglais aux Parlements canadien et québécois ainsi que dans les tribunaux de compétence fédérale et ceux du Québec6 ».
Un bilinguisme institutionnel depuis 1969
Il faut attendre les années 1960 pour voir une réelle prise de conscience de l’importance de la question linguistique et de ses enjeux politiques et sociaux sous-jacents de la part de l’État fédéral canadien. Au début de la décennie 1960, la population francophone du Canada émet des préoccupations grandissantes quant à l’avenir incertain de sa langue et sa culture dans le pays. Elle exprime de plus en plus vigoureusement un sentiment d’exclusion et d’inégalité (le gouvernement fédéral étant alors principalement anglophone), ainsi que de discrimination économique généralisée. Dans ce contexte, et face notamment à l’avènement d’un nationalisme québécois résultant de la « Révolution tranquille7 », le gouvernement de Lester B. Pearson entreprend en 1963 de répondre au malaise grandissant en créant, entre autres, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, également appelée Commission Laurendeau-Dunton. Les premières conclusions des commissaires sont alarmantes : selon eux, « […] il y a crise : c’est l’heure des décisions et des vrais changements ; il en résultera soit la rupture, soit un nouvel agencement des conditions d’existence8 ».
Dès la parution du dernier rapport de la Commission en 1969, le gouvernement Trudeau s’empresse d’apporter les changements politiques nécessaires pour éviter toute rupture au sein du pays. Conscient de la nécessité de « dépasser certaines compartimentations culturelles9 », il met ainsi en œuvre la Loi sur les langues officielles, qui instaure un bilinguisme institutionnel au sein de l’État fédéral et une égalité de statut du français et de l’anglais. Depuis l’instauration de cette loi, tout citoyen canadien est ainsi en droit de bénéficier des services des administrations fédérales dans la langue officielle de son choix, le français ou l’anglais, indépendamment de la province où il réside. Tout citoyen canadien peut également être entendu devant un tribunal fédéral en français ou en anglais et le Parlement fédéral est contraint d’adopter et de publier ses lois et autres règlements dans ces deux langues. Enfin, la loi de 1969 a également créé le Commissariat aux langues officielles, dont la mission principale consiste en la préservation du bilinguisme au niveau fédéral et sa promotion dans la société canadienne ; il recueille, en outre, de potentielles plaintes émises par les citoyens canadiens en matière linguistique10. Néanmoins, dans les faits, peu de plaintes sont déposées.
La loi de 1969 a, du reste, été conçue de telle sorte à ce qu’elle puisse améliorer les conditions sociales des populations francophones en situation minoritaire. Si chaque province demeure libre d’appliquer ses propres politiques linguistiques (dans les faits, seule une des dix provinces que compte aujourd’hui le pays, le Nouveau-Brunswick, est d’ailleurs officiellement bilingue), cette loi prévoit une coopération entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux. Le premier aide, par exemple, ceux-ci à respecter leur obligation constitutionnelle d’offrir aux communautés de langue officielle en situation minoritaire un système d’éducation dans leur langue. Dès la promulgation de la loi de 1969, le gouvernement fédéral a ainsi soutenu financièrement les provinces canadiennes anglophones dans leurs efforts pour améliorer l’enseignement du français comme langue seconde11.
La société canadienne : une société bilingue ?
« Pierre Elliott Trudeau rêvait que tous les Canadiens soient bilingues. Inutile de dire que 50 ans plus tard, on est encore très loin du compte12 ».
Si le bilinguisme est bel et bien le maître mot au niveau fédéral, il n’en reste pas moins que, dans la société canadienne, les citoyens capables de converser en français et en anglais demeurent une minorité. Le dernier recensement en date, publié par Statistique Canada en 2016, et qui fait état de la situation linguistique au Canada, démontre que le taux de bilinguisme français-anglais diffère considérablement selon les provinces. Si ce taux s’élève en 2016 à 44,6% au Québec et 33,9% au Nouveau-Brunswick, il n’est que de 11,2% en Ontario, 6,8% en Colombie-Britannique ou encore 6,6% en Alberta. Force est de constater que le bilinguisme canadien est d’abord et avant tout « une affaire québécoise ». Ce recensement souligne ainsi que la province est « responsable de 74% de toute la croissance du bilinguisme au Canada au cours des dix années précédentes » et que les anglophones qui y résident sont à 69% bilingues, contre 40% pour les francophones. Dans le reste du pays, 85% des Canadiens francophones sont bilingues, contre seulement 7% des anglophones. Par conséquent, Statistique Canada note que les experts ne prévoient aucune progression du bilinguisme chez « la population de langue maternelle anglaise du Canada hors Québec » au cours des 20 prochaines années. L’organisme souligne également que les projections linguistiques permettent d’envisager « un écart grandissant entre le taux de bilinguisme français-anglais au Québec, lequel est à la hausse, et les taux de bilinguisme français-anglais observés dans les autres provinces, qui sont stagnants ou à la baisse13 ».
Si le bilinguisme institutionnel en tant que projet politique a été pensé comme la pierre angulaire du Canada et le point de rencontre entre les « deux solitudes14 », nombre d’experts, universitaires et journalistes soulignent néanmoins que sa plus grande faiblesse réside dans le fait qu’il décharge les Canadiens du fardeau linguistique. En effet, en assurant des services et prestations bilingues au niveau fédéral, le bilinguisme d’État permet aux deux principales communautés linguistiques du pays de demeurer unilingues et, a fortiori, de coexister sans pour autant interagir. En cela, Jean-Philippe Carlos note que, selon Graham Fraser, ancien Commissaire aux langues officielles, « la grande faiblesse de la Loi de 1969 réside dans le fait qu’elle fut incapable de stimuler le principe du bilinguisme individuel » et que cette loi est « relativement inefficace du point de vue de son aptitude à créer des ponts solides entre les deux nations fondatrices du pays15 ».
La question linguistique a, par ailleurs, historiquement été vectrice de tensions dans la société canadienne. En témoigne notamment la peur des Canadiens francophones de l’assimilation et du déclin de la langue française et de la culture qu’elle représente. Déjà en 1967, le linguiste canadien William Francis Mackey soulignait la méfiance des Canadiens quant au bilinguisme en affirmant que « bilingualism is maintained by two monolingual units. Should one of the units become entirely bilingual, it assures the linguistic dominance of the other unit, which can then assimilate the bilingual community16 ». Cette appréhension des francophones de l’assimilation est, en outre, clairement explicitée par Jean Fraterne, dans son poème intitulé « Tik Tak », et repris par le chercheur Jean-Guy Mboudjeke :
Aujourd’hui encore, la question linguistique demeure dans une certaine mesure une source de tensions au sein de la société canadienne et nombre d’altercations sont régulièrement relayées par les médias. À titre d’exemple, Le Journal de Québec note ainsi qu’une entreprise comme Air Canada est régulièrement visée par des plaintes « pour ses manquements en matière de services en français auprès de ses clients17 ». Dans ce contexte, le danger de l’assimilation est très souvent mis en exergue, en particulier au Québec, par des groupes évoluant sur la scène politique ou émanant de la société civile. C’est notamment le cas du « Mouvement Québec français », qui se présente comme une « organisation citoyenne et militante » qui se donne pour mission de « promouvoir et défendre la langue française au Québec18 ». Sur son site Internet, le groupe incite ainsi la population à exprimer ses « convictions franco-responsables » et dire « non à l’anglicisation, non à l’anglomanie, non au mépris de notre langue commune » ; il s’astreint, du reste, à dénoncer tout non-respect des droits linguistiques définis par la Charte de la langue française19.
Il convient de noter que la question du bilinguisme se retrouve également très régulièrement au cœur du débat public dans le reste du Canada. Au Nouveau-Brunswick, par exemple, la légitimité de Blaine Higgs en tant que Premier ministre fait débat. L’unilingue anglophone à la tête de la seule province officiellement bilingue du pays est, en effet, reconnu pour ses positions controversées sur le bilinguisme et la place du français, ayant préconisé dans le passé l’anglais comme seule langue officielle de la province. Enfin, le Nouveau-Brunswick a également vu la montée de certains groupes (marginaux, il faut le noter) tout bonnement anti-bilinguisme, à l’instar du People’s Alliance Party20`, qui rejettent la dualité linguistique, prévue par la Loi 88 adoptée en 1981 par l’Assemblée législative de la province et qui « accorde aux deux communautés le droit à des institutions distinctes dans les secteurs culturels, éducatifs et sociaux21 ». Ceux-ci affirment ainsi que le maintien de tels services serait trop coûteux et responsable des difficultés économiques de la province.
Quid des droits linguistiques des populations autochtones ?
Les populations autochtones, qui incluent au Canada, les Premières Nations, les Métis et les Inuits, ont été historiquement ostracisées par les colons européens dont les politiques ont mis à mal, et parfois anéanti, leurs langues, cultures et systèmes sociaux. Les gouvernements coloniaux ont ainsi mené des politiques visant à assimiler les populations autochtones. Parmi celles-ci, il convient de mentionner la Loi sur les Indiens de 1876, qui avait pour objectif de forcer les peuples des Premières Nations à abandonner leur culture et de les contrôler en instaurant des réserves et des pensionnats, dans lesquels l’usage des langues autochtones était proscrit. Ce passé d’oppression continue d’avoir des conséquences directes : le Canada compte, en effet, aujourd’hui environ 1,7 million d’autochtones, parmi lesquels seuls moins de 16%, soit environ 260 550 personnes, parlent une langue autochtone22. Par ailleurs, Statistique Canada rapporte que, pour une quarantaine de ces langues, seuls 500 locuteurs ou moins sont comptabilisés23, signe de leur perte progressive.
Des initiatives de revitalisation des langues autochtones et de tentatives de réconciliation sont néanmoins à noter dans la société civile. Des programmes d’enseignement et de promotion des langues autochtones ont ainsi été mis en œuvre, à l’instar de programmes universitaires organisés par l’Université de Victoria, l’Université de la Colombie-Britannique et le Collège Yukon. Au niveau provincial, la Nouvelle-Écosse a fait un grand pas politique en adoptant en juillet 2022 le Mi’kmaw Language Act, faisant de la langue micmaque la première langue de la province24. Enfin, à l’échelle fédérale, le gouvernement de Justin Trudeau a adopté en 2019 la Loi sur les langues autochtones qui « a été élaborée conjointement avec les peuples autochtones et vise la réappropriation, la revitalisation, le maintien et le renforcement des langues autochtones au Canada25 », note la Ministre du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, avant d’ajouter : « Avec le français et l’anglais, elles sont au cœur de notre identité ».
Pourtant, malgré les efforts récents déployés pour reconnaître les droits des peuples autochtones ainsi que leurs cultures et leurs langues en tant qu’éléments à part entière de l’identité canadienne, force est de constater que la conception de la nation canadienne a été historiquement pensée selon le principe d’une dualité linguistique et culturelle entre ceux que la Commission de 1969 considérait comme les « deux peuples fondateurs ». Si une politique sur le multiculturalisme est adoptée dès 1971 par le gouvernement canadien, celle-ci est néanmoins présentée par Pierre Elliott Trudeau comme s’inscrivant « dans un cadre bilingue ». Faisant une analyse du documentaire Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ?, le chercheur Jean-Philippe Carlos souligne ainsi qu’une majorité des communautés autochtones se sent mise à l’écart d’une société canadienne reposant toujours sur deux nations majoritaires. Analysant le témoignage de Canadiens issus de ces mêmes communautés, il note que ceux-ci considèrent la Loi sur les langues officielles de 1969 comme un outil servant les intérêts des seuls francophones et anglophones et qu’elle institue un bilinguisme institutionnel qui « s’harmonise difficilement aux réalités culturelles autochtones contemporaines26 ».
Conclusion
En somme, si la question linguistique peut parfois être reléguée au second plan dans l’analyse de phénomènes politiques et sociaux, elle s’avère pourtant centrale dans un pays tel que le Canada, en ce qu’elle représente un marqueur culturel fort et joue un rôle prédominant dans les dynamiques politiques et sociales du pays. En d’autres termes, c’est bel et bien parce qu’elle fait partie intégrante de l’histoire canadienne et qu’elle a contribué à la construction de l’identité du pays que la question linguistique est si centrale dans le débat public. C’est enfin la raison pour laquelle le gouvernement canadien fait montre d’une volonté de moderniser les textes de loi régissant le domaine linguistique, comme le démontre le projet de loi déposé le 1er mars 2022 et visant à moderniser la Loi sur les langues officielles.
Ugo AUBURSIN
Notes de bas de page
- La Guerre de Sept Ans oppose en Europe l’Autriche, la France, la Suède, la Saxe, l’Espagne et la Russie à la Prusse, le Hanovre et la Grande-Bretagne.
- Mboudjeke, J.-G. (2006, 15 juin). Bilinguisme, politiques et attitudes linguistiques au Cameroun et au Canada. Sud Langues. http://www.sudlangues.sn/spip.php?article105
- Mills, D. (2019). Rapport Durham. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/rapport-durham
- Mboudjeke, J.-G. (2006, 15 juin). Bilinguisme, politiques et attitudes linguistiques au Cameroun et au Canada. Sud Langues. http://www.sudlangues.sn/spip.php?article105
- L’Acte de l’Amérique du Nord britannique constitue le texte fondateur de la Constitution du Canada. C’est à la suite du rapatriement de celle-ci, en 1982, qu’il a été renommé Loi constitutionnelle de 1867. McIntosh, A., & McConnell, W. (2021). Loi constitutionnelle de 1867. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/loi-constitutionnelle-de-1867
- Carlos, J. (2020). Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ? (2019). Bulletin d’histoire politique. https://doi.org/10.7202/1074212ar
- Utilisée pour la première fois par un auteur anonyme du quotidien canadien The Globe and Mail, cette expression fait référence aux changements politiques, sociaux et culturels majeurs qui ont transformé le Québec dans les années 1960. Cette période, marquée par les deux mandats du Parti libéral de Jean Lesage (1960-1966), voit la modernisation de la province mais également la montée du nationalisme québécois et l’essor d’un mouvement indépendantiste.
- Rapport de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. Introduction générale, Livre I : les langues officielles / André Laurendeau et A. Davidson Dunton, présidents conjoints. (1967) Publications du gouvernement du Canada – Canada.ca. https://www.publications.gc.ca/site/fra/9.643815/publication.html
- Cette expression a été employée par le Premier ministre Pierre Elliott Trudeau lors de son discours du 10 février 1969 à la Conférence fédérale-provinciale sur la constitution.
- Carlos, J. (2020). Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ? (2019). Bulletin d’histoire politique. https://doi.org/10.7202/1074212ar
- Laing, G., & Cooper, C. (2019). Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. l’Encyclopédie Canadienne.
- Citation de Frédéric Choinière, animateur du documentaire Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ?, reprise par Jean-Philippe Carlos.
- Données chiffrées et explications reprises par le quotidien québécois Le Devoir : Le bilinguisme, une affaire de Québécois, selon Statistique Canada. (2019, 3 octobre). Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/564077/le-bilinguisme-une-affaire-de-quebecois
- Cette métaphore, qui est issue du roman de Hugh MacLennan Two Solitudes, fait référence à l’idée d’isolement des communautés francophone et anglophone.
- Carlos, J.-P. (2020). Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ? (2019). Bulletin d’histoire politique, (29)1, 186-194. https://doi.org/10.7202/1074212ar
- « le bilinguisme est entretenu par deux entités monolingues. Si l’une d’entre elles devient complètement bilingue, elle permet à l’autre d’asseoir sa domination linguistique, et ainsi d’assimiler la communauté bilingue » [traduction libre]
- Tremblay, D. (2023, 12 avril). « Réveillez-vous un peu » : incapable d’être servi en français sur un vol d’Air Canada. Le Journal de Québec. https://www.journaldequebec.com/2023/04/12/incapable-detre-servi-en-francais-sur-un-vol-dair-canada
- Mot du président – Mouvement Québec français – Défenseur de la langue française. Mouvement Québec français. https://quebecfrancais.org/qui-sommes-nous/mot-du-president/
- Entrée en vigueur en 1977 et plus connue sous le nom de “loi 101”, elle fait du français la langue de l’État, de l’enseignement, du commerce, des affaires et du travail au Québec. Elle intervient quelques années après l’adoption de la loi 22 qui, en 1974, fait du français la langue officielle de la province. En juin 2022, la loi 96 entre en vigueur : en apportant des modifications à la loi 101, celle-ci vise à renforcer davantage le statut du français dans la province. Elle fait cependant l’objet de nombreuses critiques, en particulier chez les populations anglophones et autochtones du Québec.
- Pilleri, L. (2021, 16 novembre). Montée de l’anti-bilinguisme au Nouveau-Brunswick. l-express.ca. https://l-express.ca/montee-de-lanti-bilinguisme-au-nouveau-brunswick/
- Besnard, J. (2015, 1 septembre). Au Canada, tous les anglophones ne savent pas tenir leur langue sur le français | Slate.fr. Slate.fr. https://www.slate.fr/story/105905/antibilinguisme-canada-anglophones-francais
- Barbeau, B. (2019, 31 mars). Le point sur la situation linguistique des Autochtones au pays. Radio-Canada.ca. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1157366/carte-langues-autochtones-premieres-nations-inuits-metis
- (2022). Langues autochtones au Canada. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/langues-autochtones-au-canada
- Rice, K. (2023). Revitalisation des langues autochtones au Canada. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/indigenous-language-revitalization-in-canada
- Français et anglais : Vers une égalité réelle des langues officielles au Canada. (2021, 19 février). Canada.ca. https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/organisation/publications/publications-generales/egalite-langues-officielles.html
- Carlos, J. (2020). Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ? (2019). Bulletin d’histoire politique. https://doi.org/10.7202/1074212ar
Bibliographie :
- Articles académiques :
Carlos, J.-P. (2020). Bi* – Bilinguisme, la grande utopie canadienne ? (2019). Bulletin d’histoire politique, (29)1, 186-194. https://doi.org/10.7202/1074212ar
Mboudjeke, J.-G. (2006, 15 juin). Bilinguisme, politiques et attitudes linguistiques au Cameroun et au Canada. Sud Langues. http://www.sudlangues.sn/spip.php?article105
- Articles de l’Encyclopédie canadienne :
Behiels, M., & Hudon, R. (2022). Loi 101 (Charte de la langue française). l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/loi-101
Laing, G., & Cooper, C. (2019). Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/commission-royale-denquete-sur-le-bilinguisme-et-le-biculturalisme
(2022). Langues autochtones au Canada. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/langues-autochtones-au-canada
(2022). Loi sur les Indiens. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/loi-sur-les-indiens
McIntosh, A., & McConnell, W. (2021). Loi constitutionnelle de 1867. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/loi-constitutionnelle-de-1867
Miller, J. (2023). Pensionnats indiens au Canada. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/pensionnats
Mills, D. (2019). Rapport Durham. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/rapport-durham
Nicholson, N. (2022). Amérique du Nord britannique. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/amerique-du-nord-britannique
Rice, K. (2023). Revitalisation des langues autochtones au Canada. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/indigenous-language-revitalization-in-canada
Waite, P. (2019). Confédération. l’Encyclopédie Canadienne. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/confederation
- Articles de presse :
Barbeau, B. (2019, 31 mars). Le point sur la situation linguistique des Autochtones au pays. Radio-Canada.ca. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1157366/carte-languesautochtones-premieres-nations-inuits-meti
Besnard, J. (2015, 1 septembre). Au Canada, tous les anglophones ne savent pas tenir leur langue sur le français | Slate.fr. Slate.fr. https://www.slate.fr/story/105905/antibilinguisme-canada-anglophones-francais
Le bilinguisme, une affaire de Québécois, selon Statistique Canada. (2019, 3 octobre). Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/564077/le-bilinguisme-une-affaire-dequebecois
Pilleri, L. (2021, 16 novembre). Montée de l’anti-bilinguisme au Nouveau-Brunswick. lexpress.ca. https://l-express.ca/montee-de-lanti-bilinguisme-au-nouveau-brunswick/
Tremblay, D. (2023, 12 avril). « Réveillez-vous un peu » : incapable d’être servi en français sur un vol d’Air Canada. Le Journal de Québec. https://www.journaldequebec.com/2023/04/12/incapable-detre-servi-en-francais-surun-vol-dair-canada
- Documents officiels :
Français et anglais : Vers une égalité réelle des langues officielles au Canada. (2021, 19 février). Canada.ca. https://www.canada.ca/fr/patrimoine- canadien/organisation/publications/publications-generales/egalite-languesofficielles.html
Rapport de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. Introduction générale, Livre I : les langues officielles / André Laurendeau et A. Davidson Dunton, présidents conjoints. (1967) Publications du gouvernement du Canada – Canada.ca. https://www.publications.gc.ca/site/fra/9.643815/publication.html
- Autre :
Mot du président – Mouvement Québec français – Défenseur de la langue française. Mouvement Québec français. https://quebecfrancais.org/qui-sommesnous/mot-du-president
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