Une réunification de la péninsule coréenne est-elle envisageable ?

Une réunification de la péninsule coréenne est-elle envisageable ?

Le conflit dans la péninsule coréenne reste depuis 75 ans au cœur de l’actualité politique internationale. La Corée du Nord est l’un des pays les plus déviants de la communauté internationale et ce stigmate la pousse régulièrement à une solidarité forte avec d’autres États déviants. Elle soutient l’invasion russe en Ukraine. Les provocations du dirigeant suprême, Kim Jong-un, attirent régulièrement l’attention sur cette région. La Corée du Nord a accusé la France en avril 2022 de « provocations militaires manifestes » à cause d’exercices militaires conjoints de la Vendémière avec le Japon et la Corée du Sud en mer de Chine. La Marine française était chargée, sous mandat onusien, de surveiller l’application de l’embargo après des violations constatées des sanctions internationales. 

Les capacités militaires nord-coréennes sont au cœur des préoccupations depuis le début des années 1990. La Corée du Nord se retire du TNP en 2003 et son dernier essai nucléaire connu date de 2017. Dévoilant son programme de missiles à partir de 2003, elle a également fait des progrès considérables sur les vecteurs. Ses essais de roquettes et de missiles balistiques, le 6 et le 9 mai 2019 ont marqué un regain des tensions dans la région. Des tirs de missiles balistiques de dernières générations (Hwasong-17) ont été observés en mars 2022. Au total, ce sont 15 essais de missiles qui ont été dénombrés depuis le début du mois de janvier 2022, dont 2 récemment, le 4 et le 7 mai. Les tunnels du site de Puggye-ri, où avait eu lieu le dernier essai nucléaire, seraient en reconstruction. Un septième essai nucléaire nord-coréen pourrait avoir lieu prochainement.

En Corée du Sud, la fin de mandat obligatoire du président démocrate Moon Jae-in en mai 2022 est gage d’incertitude quant au prolongement de la politique de coopération avec la Corée du Nord. Après une campagne marquée par des scandales de corruption des deux côtés, c’est le candidat conservateur Yoon Seok-youl qui a été élu le 9 mars 2022, d’une courte tête (1 %). Plus proche de la politique étrangère de Biden, plus dur avec la Corée du Nord, il devra tout de même composer avec un parlement à majorité absolue démocrate jusqu’en 2024. Bien qu’il envisageât de garder le premier ministre de Moon, Kim Boo-kyum, c’est l’ancien premier ministre démocrate Han Duck-soo qui vient d’être nommé, en attente de l’approbation du parlement. Le nouveau président Yoon a appelé pendant son discours d’investiture, le 10 mai, à une « dénucléarisation complète » de la Corée du Nord en échange d’aides économiques importantes.

La volonté de rapprochement par l’aide économique du président Yon avec la Corée du nord trouve ses origines dans la proclamation des deux Corées en 1948. En effet,  la constitution sud-coréenne prévoit la réunification, objectif qu’elle partage avec la constitution nord-coréenne. Cependant, le 25 juin 1950, l’unification déjà mise à mal : la Corée du Nord traverse le 38e parallèle. Les États-Unis et 16 États occidentaux, dont la France, instrumentalisent les Nations Unies pour déclencher la première opération de maintien de la paix. Le conflit s’enlise et l’armistice de Panmunjeom est signé en 1953 sur les frontières de 1948. La Chine envoya entre 1,5 et 3 millions de soldats « volontaires » servir pendant le conflit. L’aviation américaine déversa 630 000 tonnes de bombes sur le Nord jusqu’en 1953, dont 33 000 de napalm. Le général MacArthur projetait de larguer 26 bombes atomiques le long des 1300 km de frontière sino-coréenne avant son limogeage.

Les sanctions de plus en plus importantes sur la Corée du Nord n’ont pas permis de mettre fin au programme nucléaire. La Corée du Sud reste très dépendante de l’armée américaine, 28 500 GI sont stationnés sur le territoire, malgré une baisse des effectifs depuis 2003. 

Une réunification de la péninsule peut s’envisager sous plusieurs perspectives. La première est le fait guerrier, comme en 1950. Aujourd’hui, si la Corée du Nord est détentrice de l’arme nucléaire, la Corée du Sud garde une supériorité en termes d’armes conventionnelles, même sans compter le parapluie nucléaire américain. Depuis 2017 sous le mandat de Moon, le budget de la défense sud-coréenne a augmenté en moyenne de 7 %. La Corée du Sud  a modernisé son armée, elle a investi dans des armes de haute technologie et dans une marine de haute-mer. Elle souhaite évoluer vers une autonomie stratégique avec le développement de sa propre BITD. Alors qu’elle est un des pays les plus importateurs d’armements, elle vise 80 % des acquisitions issues des industries nationales (Defense Reform 2.0). La Corée du nord reste la 4e armée du monde en termes d’effectifs, avec 1 280 000 hommes. Par la proximité de Séoul de la DMZ, on estime à plus de 200 000 le nombre de morts qu’il y aurait dans les 3 premiers jours en cas de conflit.

La deuxième option est d’envisager la paix comme condition préalable à la réunification. La condition, présentée souvent comme sine qua non, à la paix est la dénucléarisation. Cependant, le concept de dénucléarisation n’a été que peu défini par la Corée du Nord et les Américains. Pour les États-Unis, la dénucléarisation a pour objectif la destruction « totale », « vérifiable » et « irréversible » du programme nucléaire nord-coréen ainsi que la réintégration de la Corée du Nord au TNP. La Corée du Nord prône une dénucléarisation de la péninsule dans son ensemble, c’est-à-dire le retrait des troupes américaines de Corée du Sud et la dénucléarisation des ZEE (retrait des SNLE). D’autant plus difficile à envisager dans une période de relatif retrait du multilatéralisme, la vérification de la centaine de sites nucléaires nord-coréens mobiliserait plus de 300 inspecteurs internationaux, ce qui correspond à un dispositif d’une ampleur historique. 

Enfin, si réunification il y a, sur quel modèle faut-il l’imaginer ? Le modèle berlinois, une intégration du Nord par la Sud ? Le modèle vietnamien, une intégration du Sud par le Nord ? Un autre modèle ? 

Pourquoi la péninsule ne s’est pas dénucléarisée et quel modèle pour la coopération ?

Nous nous intéresserons aux causes externes et internes du développement du programme nord-coréen, avant d’étudier les différents modèles de coopération entre le Nord et le Sud, entre coopération diffuse et coopération spécifique.

Pour comprendre le programme nucléaire nord-coréen, il faut s’intéresser à l’évolution du système international et à la perception de la menace stratégique dans la péninsule, et plus largement, en Indopacifique. La Corée du Nord a développé son programme nucléaire alors que son poids économique et ses capacités conventionnelles sont faibles, la dissuasion nucléaire lui donne du poids dans les négociations internationales. Avec ses 30 à 60 armes nucléaires, elle dit à la scène internationale : « comptez avec nous ». 

De plus, elle a développé ses vecteurs de courte et de moyenne portée pour pouvoir toucher la Corée du Sud, le Japon et les bases américaines, notamment Guam. Les missiles balistiques de longues portées (ICBM) permettent de toucher la côte Ouest des États-Unis et l’Australie, qui s’est armée récemment dans le cadre de l’AUKUS d’une marine nucléaire. Il ne faut pas également négliger que la Chine, autre puissance nucléaire de la région, pourrait être perçue comme une menace par la Corée du Nord.

Le programme nucléaire nord-coréen s’explique aussi et surtout par des dynamiques politiques internes. Il est le gage de survie du parti des travailleurs de Corée, de son dirigeant suprême et de la Juche. Les revirements dans les comportements coopératifs des États-Unis s’expliquent également par des facteurs internes. À partir de 2003, George W. Bush intègre la Corée du Nord dans sa croisade morale, dans son Axe du mal. Il souhaite se démarquer de son prédécesseur (“Anything but Clinton”).

Étudions les modèles de coopération mis en place entre les deux Corées et leurs efficacités respectives pour apaiser les tensions. La coopération et la réciprocité sont itératives. Elles peuvent prendre deux formes. La réciprocité spécifique implique des résultats concrets et équivalents au don initial. La coopération ou réciprocité diffuse, développée par Nye et Keohane, n’attend pas de contre-don immédiat et équivalent. Kim Young-Geun reprend ce modèle pour l’appliquer à la situation en Corée. Pour lui, la coopération diffuse, notamment mise en place par l’administration Clinton et dans le cadre de la Sunshine Policy en Corée du Sud est un facteur de pacification. À l’inverse, il montre dans quelle mesure une coopération spécifique est un facteur de tension qui conduit à une bipolarisation du système et à une structure de guerre froide. Une coopération plus spécifique a été menée par les administrations Bush, Obama et Biden. Si la coopération diffuse est vue par ses détracteurs comme de la faiblesse et de la soumission, elle permet néanmoins de promouvoir un esprit de confiance pour les coopérations futures. Là où Moon essayait de ménager son voisin nord-coréen, en même temps qu’il modernisait son armée, quand le nouveau président Yoon dit dans son discours d’investiture : « la dénucléarisation complète » d’abord, un « plan d’aide audacieux » ensuite, il est davantage dans un schéma de coopération spécifique.

Ce modèle articule les différentes échelles de coopération entre la Corée du Sud et les États-Unis, seule une politique de coopération diffuse menée par toutes les parties serait efficace pour apaiser les tensions. Le premier dialogue intercoréen en 1972 marque un premier tournant, puis dans les années 1990, la fin de la guerre froide, la politique de l’engagement de Clinton et la Sunshine Policy permettent un second apaisement. Les attentats de 2001 et la guerre en Irak en 2003 mettent fin à cette période. L’ère Trump avait été porteuse d’espoirs pour la péninsule par la mise en place d’une diplomatie de sommets. Pour la première fois, la Corée du Nord envoya une délégation aux JO d’hiver de Pyeongchang de 2018. En revanche, le Sommet de Hanoi de 2019 ne se solde pas par un accord et le moratoire signé en 2018 est abandonné progressivement. 

Conclusion 

Malgré la politique de réciprocité spécifique à l’égard de la Corée du Nord de la part de Joe Biden et les provocations nord-coréennes, le gouvernement sud-coréen a continué de promouvoir la coopération et a tenté de poursuivre sa stratégie pour la paix avec trois objectifs : « résoudre le problème nucléaire et établir un régime de paix », « développer des relations intercoréennes durables », et « créer une nouvelle communauté économique dans la péninsule » . Toutes ces initiatives se sont heurtées aux sanctions internationales et au pivot américain vers l’Indopacifique. 

En dépit des positions du nouveau président sud-coréen plus proche de Joe Biden et une rhétorique néo-trumpienne va-t-en-guerre, l’alternance conservatrice qui se dessine aujourd’hui ne devrait pas affecter la poursuite de ces politiques. Le parlement, à majorité démocrate, continuera à soutenir les réformes de Moon jusqu’en 2024, à moins qu’un nouvel essai nucléaire nord-coréen ne vienne perturber le jeu coopératif. La modernisation de l’armée sud-coréenne devrait se poursuivre. Le pays a renforcé ses liens avec les États-Unis en signant le Special Measures Agreement (SMA) qui prévoit le déploiement américain jusqu’en 2025. La visite du président américain à Séoul du 20 au 22 mai 2022 sera très attendue .

Hugo PLASSAIS

Notes :

[1] Pour une analyse du système international en termes de sociologie de la déviance, particulièrement pertinent dans le cas nord-coréen Cf. SIDANI Soraya, « Chapitre 5. Déviance et contestation de l’ordre », Intégration et déviance au sein du système international, Presses de Sciences Po, 2014, p. 173-213

[2] MEHR Martial « Tensions en Asie : la Corée du Nord accuse la France de « provocation militaire manifeste » », L’indépendant, 6 avril 2022.

[3] Mission Asie 2022 – Exercice bilatéral franco-japonais Oguri-Verny.

[4] Contribution de la France à la Cellule de coordination de la lutte contre la fraude du Conseil de sécurité des Nations Unies.

[5] Report of the Panel of Experts Established Pursuant to Resolution 1874, S/2020/151, 13 avril 2020

[6] Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 1968 que la Corée du Nord intègre en 1985. Cf. VICTOR Jean-Christophe, « Les Corées », Le Dessous des cartes, Asie : itinéraires géopolitiques, Tallandier, 2016, p. 80-83.

[7] Selon Séoul et Washington, il est probable que les Hwasong-17 déclarés par Pyongyang soient en réalité des Hwasong-15 : DAOU Marc, « Hwasong-15 ou Hwasong-17 : la Corée du Nord aurait-elle truqué son dernier tir de missile ? », France 24, 27 mars 2022.

[8] ROCCA Nicolas, « La Corée du Sud prête à être plus ferme avec son voisin du Nord », RFI, 9 mai 2022.

[9] Les modèles de coopération seront étudiés ci-dessous.

[10] MESMER Philippe, « En Corée du Sud, une campagne présidentielle sur fond de scandales et d’invectives », Le Monde, 9 mars 2022.

[11] MOT Stéphane, « Élections en Corée du Sud : Yoon Seok-youl, un président par défaut(s) », Asialyst, mars 2022.

[12] « Le Premier ministre Kim quittera ses fonctions cette semaine », agence de presse sud-coréenne Yonhap, 9 mai 2022.

[13] Commandement des Nations Unies en Corée.

[14] Cf. FROUART Loïc (Colonel), « Chine : La mémoire ambiguë, voire impossible, de la guerre de résistance à l’agression américaine et d’aide à la Corée » dans : JOURNOUD Pierre, La guerre de Corée et ses enjeux stratégiques de 1950 à nos jours, L’Harmattan, 2013, p. 347-355.
« COVID-19, Le dessous des cartes une leçon de géopolitique – Les deux Corée face au virus », Arte,2020.

[15] Des sanctions internationales sont mises en place à partir de 2006.

[16] BONDAZ Antoine, « La péninsule coréenne, entre autonomie et dépendance », Pouvoirs, 2018/4, p. 95-106.
Le nombre de soldats américains est donné par CHAPLEAU Philippe, « La Corée du Sud met encore plus la main à la poche pour se payer la protection militaire américaine », Ouest France, 8 mars 2021

[17] Base industrielle et technologique de défense.

[18] HÉMEZ Rémy, « La paix par la force. La modernisation de la défense sud-coréenne sous la présidence Moon Jae-in », Notes de l’Ifri, mai 2022.

[19] Zone démilitarisée sur le 38e parallèle.

[20] HEMEZ Rémy, « Corées : perpétuellement vers la paix ? », Politique étrangère, 2021/2 (Été), p. 163-174.

[21] HEMEZ Rémy, « Corées : perpétuellement vers la paix ? », Politique étrangère, 2021/2 (Été), p. 163-174.

[23] Zone économique exclusive.

[24] Sous-marins lanceurs d’engins à propulsion nucléaire.

[25] HEMEZ Rémy, « Corées : perpétuellement vers la paix ? », Politique étrangère, 2021/2 (Été), p. 163-174.

[26] HÉMEZ Rémy, « La paix par la force. La modernisation de la défense sud-coréenne sous la présidence Moon Jae-in », Notes de l’Ifri, mai 2022.

[27] Cf. VICTOR Jean-Christophe, Op.cit.

[28] Intercontinental ballistic missile.

[29] Alliance militaire entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni depuis 2021.

[30] BONDAZ Antoine, « Nucléaire nord-coréen : des armes de légitimation politique », RDN, 2018/7, p. 37-41.

[31] « Autosuffisance », socle idéologique du régime nord-coréen.

[32] Condoleezza Rice parle en 2005 de la Corée du Nord comme de « l’avant-poste de la tyrannie » Cf. SIDANI Soraya, « Rogue states, States of concern, etc. : de l’élasticité du critère démocratique en politique étrangère », RIS, 2017/2 (N° 106), p. 121-132.

[33] Slogan de la campagne des républicains en 2001.

[34] AXELROD Robert, Donnant, donnant. Théorie du comportement coopératif, Odile Jacob, (1984), 1992.

[35] KEOHANE Robert et NYE Joseph, Power and Interdependence, 1977.

[36] KIM Young-Geun, “Reciprocity in South Korean Security Policy Vis-à-Vis North Korea and the United States”, Asian Perspective 37, 2013, p.183–208.

[37] La « politique du rayon de soleil » désigne la volonté de la gauche sud-coréenne d’avoir une politique accommodante avec la Corée du Nord de 1998 à 2008. Le président Kim Dae-jung reçoit le Prix Nobel de la paix en 2000 pour la mise en place de cette politique.

[38] ROUSSEAU Yann, « Le nouveau président sud-coréen promet un soutien « audacieux » à Pyongyang en cas de dénucléarisation », Les Echos,10 mai 2022.

[39] Doctrine libérale américaine des années 1990.

[40] Yonhap, « Moon promet des efforts pour la reprise du programme touristique au mont Kumgang », 26 avril 2019 ; HEMEZ Rémy, « Corées : perpétuellement vers la paix ? », Politique étrangère, 2021/2 (Été), p. 163-174.[1] COLIN Jean-Yves, « Corée du Sud : le mandat présidentiel de Yoon Suk-yeol débute sur un chemin parsemé d’embûches », Asia Centre, 10 mai 2022

Bibliographie

Articles et ouvrages académiques :

AXELROD Robert, Donnant, donnant. Théorie du comportement coopératif, Odile Jacob, (1984), 1992

BONDAZ Antoine, « La péninsule coréenne, entre autonomie et dépendance », Pouvoirs, 2018/4 (N° 167), p. 95-106

BONDAZ Antoine, « Nucléaire nord-coréen : des armes de légitimation politique », Revue Défense Nationale, 2018/7 (N° 812), p. 37-41

COLIN Jean-Yves, « Corée du Sud : le mandat présidentiel de Yoon Suk-yeol débute sur un chemin parsemé d’embûches », Asia Centre, 10 mai 2022

HÉMEZ Rémy, « La paix par la force. La modernisation de la défense sud-coréenne sous la présidence Moon Jae-in », Notes de l’Ifri, mai 2022

HÉMEZ Rémy, « Corées : perpétuellement vers la paix ? », Politique étrangère, 2021/2 (Été), p. 163-174

JOURNOUD Pierre, La guerre de Corée et ses enjeux stratégiques de 1950 à nos jours, L’Harmattan, 2013

KEOHANE Robert et NYE Joseph, Power and Interdependence, 1977

KIM Young-Geun, “Reciprocity in South Korean Security Policy Vis-à-Vis North Korea and the United States”, Asian Perspective 37, no. 2 (2013): 183–208

LAPORTE Camille, L’aide au développement en Corée du Nord, L’Harmattan, 2013

RAMEL Frédéric, « Au-delà du contrat : penser la réciprocité internationale à partir de Mauss » dans DEVIN Guillaume, 10 concepts sociologiques en relations internationales, CNRS éditions, 2015, p. 179-196

SIDANI Soraya, « Chapitre 5. Déviance et contestation de l’ordre », Intégration et déviance au sein du système international, Presses de Sciences Po, 2014, p. 173-213

SIDANI Soraya, « Rogue states, States of concern, etc. : de l’élasticité du critère démocratique en politique étrangère », Revue internationale et stratégique, 2017/2 (N° 106), p. 121-132

VICTOR Jean-Christophe, « Les Corées », Le Dessous des cartes, Asie : itinéraires géopolitiques, Tallandier, 2016, p. 80-83

 Articles de presse :

Agence de presse sud-coréenne Yonhap, « Moon promet des efforts pour la reprise du programme touristique au mont Kumgang », 26 avril 2019

« Le Premier ministre Kim quittera ses fonctions cette semaine », Yonhap, 9 mai 2022

CHAPLEAU Philippe, « La Corée du Sud met encore plus la main à la poche pour se payer la protection militaire américaine », Ouest France, 8 mars 2021

DAOU Marc, « Hwasong-15 ou Hwasong-17 : la Corée du Nord aurait-elle truqué son dernier tir de missile ? », France 24, 27 mars 2022

Émission « COVID-19, Le dessous des cartes une leçon de géopolitique – Les deux Corée face au virus », Arte, 2020

MEHR Martial « Tensions en Asie : la Corée du Nord accuse la France de « provocation militaire manifeste » », L’indépendant, 6 avril 2022

MESMER Philippe, « En Corée du Sud, une campagne présidentielle sur fond de scandales et d’invectives », Le Monde, 9 mars 2022

MOT Stéphane, « Élections en Corée du Sud : Yoon Seok-youl, un président par défaut(s) », Asialyst, mars 2022

ROCCA Nicolas, « La Corée du Sud prête à être plus ferme avec son voisin du Nord », RFI, 9 mai 2022

ROUSSEAU Yann, « Le nouveau président sud-coréen promet un soutien « audacieux » à Pyongyang en cas de dénucléarisation », Les Echos, 10 mai 2022

Source onusienne :

Report of the Panel of Experts Established Pursuant to Resolution 1874 , S/2020/151, 13 avril 2020, disponible sur : https://undocs.org

Source image:

L’arche de la Réunification en Corée du Nord.
By Bjørn Christian Tørrissen – Own work by uploader, http://bjornfree.com/kim/, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32549012

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