Une nouvelle classe ouvrière dans le Guangdong : vers un printemps ouvrier rampant en Chine du Sud ?

Une nouvelle classe ouvrière dans le Guangdong : vers un printemps ouvrier rampant en Chine du Sud ?

En pleine célébration du cinquantième anniversaire de “mai 68”, révolte étudiante et mouvement ouvrier qui ébranla la France comme jamais, l’atmosphère est propice à la réflexion sur le devenir des mobilisations de travailleurs. A ce titre, la situation que connaît la Chine depuis le début du siècle ne peut que nous interpeller : les mouvements sociaux réclamant le droit à la justice dans le monde du travail y sont en forte hausse. Pour la première fois dans la longue histoire de la contestation sociale chinoise, ils prennent massivement la forme de grèves, d’arrêts d’activité ou encore d’occupation des lieux de travail. Cette multiplication des mobilisations sociales est particulièrement visible dans le Guangdong où la crise financière de 2008 a servi d’accélérateur de l’Histoire. Première province exportatrice de Chine, située sur la côte sud-est du pays, le Guangdong est en effet une caisse de résonance pour les mouvements des droits du travail en Chine.

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Le Guangdong parmi les provinces administratives de la République populaire de Chine (©R.Blomeyer, Ian C. Goulding, D. Pauly, The role of China in world Fisheries, 2012).

Cette région est la plus riche et la plus peuplée du pays, dépassant déjà les 100 millions d’habitants à la fin des années 2000. Les ouvriers qui y vivent, en grande majorité des migrants venus de la campagne, sont de loin les plus actifs dans la défense de leurs droits. Ils se regroupent dans la mégalopole de la Rivière des Perles, une conurbation autour du delta de la rivière des Perles. Celle-ci comprend entre autres la préfecture de Canton (Guangzhou en mandarin) et les villes de Shenzhen, frontalière de Hong-Kong, et de Dongguan.

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La mégalopole du delta de la Rivière des Perles dans la province du Guangdong (©Cacahuate, PhiLiP).

L’essor de la mobilisation ouvrière en Chine du Sud a notamment des causes sociales. Pour comprendre la spécificité du phénomène et ses potentielles répercussions à long terme, en particulier dans la sphère économique, il faut donc s’intéresser aux représentations des activistes et aux stratégies qu’ils déploient face aux défis de leur environnement professionnel.

 

L’instabilité des relations professionnelles dans le Guangdong est liée au changement du profil sociologique des ouvriers

C’est dans la province du Guangdong que s’organise une nouvelle underclass urbaine de travailleurs prône à la contestation sociale. La plupart sont des ouvriers du secteur industriel qui, exerçant un travail instable et ne bénéficiant pas d’une protection sociale, veulent améliorer leur situation précaire et vulnérable. Avec le crépuscule des institutions socialistes, un processus de décollectivisation et d’individualisation ôte en effet à certaines catégories de travailleurs, dont les ouvriers, une partie de leurs droits sociaux, juridiques et économiques.

Mais nombreux sont désormais les jeunes qui se rebellent contre la domination économique et symbolique d’employeurs qui leur imposent à l’usine de mauvaises conditions de travail. En plus de journées de labeur pouvant aller jusqu’à 14 heures, il n’est pas rare que les heures supplémentaires ne soient pas payées au tarif en vigueur. Les patrons ne respectent pas non plus les règles de sécurité et les normes d’hygiène. Les ouvriers évoluent plus largement dans un contexte de flexibilité toujours accrue qui entraîne la disqualification sociale des salariés du fait de formes de contrôle et de violences importantes sur le marché du travail.

Toutefois, si par le passé, la main d’œuvre opérant dans le Sud de la Chine était réputée besogneuse et docile, résignée à travailler dans de mauvaises conditions pour un salaire très bas, les mentalités de la classe ouvrière du Guangdong ont depuis évolué. Aujourd’hui, bien des travailleurs admettent s’être mobilisés pour faire grève ou en préparer une. Trente ans après le décollage industriel de la région, un tel changement est lié au profil sociologique de la nouvelle génération d’ouvriers dont l’usine est le lieu de travail. Elle a fui  des campagnes touchées par la pauvreté et le chômage et, bien que manquant encore de ressources, elle possède un niveau d’instruction supérieur à celui de ses parents et peut s’inspirer de leur expérience. Constituée d’enfants uniques rarement confrontés à la répression ou à l’insatisfaction, cette nouvelle génération habituée à la croissance a établi une corrélation entre son investissement dans le travail et l’accroissement des bénéfices économiques.

Face à la hausse importante des rythmes de travail depuis la fin du XXe siècle et à la cherté croissante des dépenses courantes, notamment du logement et de la nourriture, elle réclame donc une diminution du temps de travail et des salaires reflétant la croissance économique chinoise. Cela lui permettrait d’accéder à davantage de loisirs, qui évoquent le succès dans le cadre de la société de consommation. Ces jeunes, pour qui changer d’entreprise n’a jamais été un problème, agissent par bouche-à-oreille : des rumeurs d’augmentation de salaire dans d’autres usines à l’issue de mobilisations les poussent à se lancer eux-mêmes dans la lutte. Le phénomène met donc en lumière les nouvelles aspirations de la classe ouvrière, qui espère monter l’échelle sociale en venant s’installer en ville, et l’émergence d’une bourgeoisie chinoise.

Les patrons chinois, habitués à travailler avec une main d’oeuvre obéissante, sont désemparés face à ces travailleurs qui osent désormais discuter ouvertement du montant des salaires. Ils les renvoient aux vertus confucéennes traditionnelles, l’obéissance et le respect de la hiérarchie, et se montrent parfois durs dans les relations avec les ouvriers. Les autorités sont quant à elles indécises en ce qui concerne la gestion des conflits liés au travail. D’un côté, le Guangdong a un PIB par habitant avoisinant celui des nations européennes les moins riches et veut être à la pointe des avancées économiques et politiques. Il est d’usage que le n°1 de la province, le secrétaire du Parti, fasse appliquer des lois sociales plus sévères que dans le reste de la Chine. Cependant le n°2, le gouverneur de la province, cherche souvent à éviter les tensions qui ne manqueraient pas d’accompagner le passage à un nouveau modèle de production. De l’autre, les villes, en charge des droits sociaux et de la fixation des salaires, penchent plutôt en faveur des employeurs lorsque des crises sociales surviennent car elles veulent accueillir toujours plus d’entreprises et de taxes. Elles n’hésitent donc pas à déployer la police ou le syndicat contre les grévistes. Lorsque le pouvoir central intervient, c’est toujours en désaveu des autorités locales et souvent de manière brutale, bien qu’il continue de s’opposer à la création d’organisations militantes autonomes.

Ainsi, la situation est encore davantage complexifiée par l’inexistence d’une représentation véritable des salariés. Il n’existe qu’un syndicat unique dont le Parti se sert pour diffuser sa propagande, son activité principale étant à l’origine l’organisation de campagnes d’éducation sociale à destination des travailleurs. Pékin lui a intimé de l’aider à calmer les tensions sociales depuis 2014. Les responsables syndicaux du Guangdong s’insèrent donc souvent dans un courant centriste en considérant qu’en cas de conflit du travail, le syndicat doit œuvrer à la réconciliation entre patronat et salariés en adoptant une posture neutre. Les syndicalistes de Canton vont plus loin en prenant clairement le parti des ouvriers contre les employeurs dans leurs discours. Cependant, en cas de grève, le syndicat ordonne généralement le licenciement des grévistes ou l’embauche de nouveaux salariés. Parfois, il envoie des milices malmener les ouvriers mobilisés pour les pousser à reprendre le travail. Si les activistes qui défendent leurs droits par des grèves acquièrent ainsi des compétences dans l’organisation de mouvements sociaux, ils courent à chaque fois un réel danger.

Rien n’illustre mieux les tensions qui agitent le milieu industriel du Guangdong et la répression violente susceptible de s’abattre sur les mouvements de grève à l’instigation des forces syndicales ou policières, que la mobilisation qui a ébranlé en 2010 l’usine Honda Auto Parts Manufacturing. Celle-ci est implantée à Foshan, une ville située à une trentaine de kilomètres de Canton, et appartient au constructeur automobile japonais Honda pour lequel elle fabrique l’ensemble des boîtes de vitesses des modèles produits en Chine. La grève entamée le 17 mai 2010 a été déclenchée par le refus de la société Honda d’accéder aux demandes de hausse des salaires portées par les travailleurs, conjugué à l’envoi de recruteurs à l’extérieur. Selon l’un des ouvriers interrogés par le journal chinois Le Quotidien du peuple, le salaire de base n’était que de 1 211 yuans par mois (ce qui représente 110 euros). Sachant que les ménages ouvriers consacrent la majorité de leur budget aux dépenses liées au logement, à l’alimentation et aux frais courants, il restait donc moins de 500 yuans pour tenter de constituer une épargne. Les travailleurs réclamaient de 500 à 1 000 yuans supplémentaires, appuyés par le secrétaire général du Parti dans le Guangdong pour qui « le développement économique doit d’abord bénéficier au peuple ».

Or, ces ouvriers ne bénéficiaient d’aucun mécanisme de représentation réel pour faire entendre leurs griefs auprès de l’employeur. La centrale syndicale chinoise, dont le rôle est théoriquement de protéger les travailleurs, est en fait composée au sein des entreprises par des membres de l’encadrement et au sein des administrations par des officiels du syndicat. Une centaine d’ouvriers décidèrent alors de bloquer l’usine Honda. Le mouvement se renforçant après la suspension des contrats de deux des “meneurs” par la direction, qui força également des intérimaires à se tenir à l’écart de la mobilisation, le constructeur japonais se trouva contraint de mettre à l’arrêt ses chaînes d’assemblage le 26 mai. La réussite du blocage de la totalité des opérations d’une multinationale prestigieuse comme Honda a donné une ampleur exceptionnelle à la mobilisation. Les ouvriers étaient conscients qu’en bloquant l’usine de composants fournissant toutes les installations de la firme, ils seraient en position de force lors des négociations futures. Face à un mouvement de grève émanant ainsi de la base, les représentants de la centrale syndicale chinoise, à qui l’on avait d’abord confié la mission délicate d’assurer la médiation entre les grévistes et l’entreprise, furent dès lors utilisés pour réprimer le mouvement social.

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Des salariés en grève de l’usine chinoise de Honda, à Foshan, s’opposent à des représentants des syndicats officiels reconnaissables à leurs casquettes jaunes (©REUTERS/Bobby Yip).
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Deux cents syndicalistes en casquette jaune attaquent les ouvriers en grève de l’usine Honda de Foshan pour les faire retourner au travail le 31 mai 2010 (©China Labor Watch).

Cette grève révèle ainsi comment les travailleurs font fi d’un syndicat officiel jugé trop éloigné de leurs préoccupations et lancent depuis quelques années des mobilisations autonomes. Ce faisant, ils courent le risque d’être exposés à une violence syndicale bien réelle. Mais en plus de cristalliser les tensions sociales, les mouvements ouvriers dans la province du Guangdong sont à l’origine d’activités de blocage qui peuvent être lourdes de conséquences sur le plan économique.

 

Quelles conséquences pour le modèle de développement chinois de ces révoltes du travail menées par la nouvelle génération d’ouvriers du Guangdong ?

Les ouvriers de la seconde génération ayant migré vers le Guangdong sont de plus en plus persuadés de former un corps social distinct et élaborent en conséquence une culture prolétaire inédite. Cela se reflète dans la modernisation de leurs pratiques de mobilisation, qui s’enrichissent de modes d’action et de lutte contre l’injustice au travail encore jamais vues en Chine du Sud. Bien que la censure soit encore un élément important des relations numériques chinoises, les réseaux sociaux sont par exemple de plus en plus utilisés par les travailleurs mobilisés pour coordonner leur action et donner une meilleure visibilité nationale et internationale à leur combat, au sein duquel les femmes occupent une place croissante. Une forme de représentation des ouvriers indépendante du syndicat unique voit également le jour.

Autant d’évolutions clés dans les méthodes des ouvriers contestataires que l’on a pu voir à l’oeuvre lors de la grève massive qui secoua au début du mois d’avril 2014 une usine de Dongguan appartenant au groupe Yue Yuen. Celui-ci affirmait sur son site internet être le premier fabricant mondial de chaussures de sport, avec 300 millions de paires chaque année, et sous-traiter pour des marques telles que Nike, Adidas, Puma, Asics, Converse ou New Balance. La grève mobilisa à partir du 14 avril près de 40 000 travailleurs sur un total de 45 000 employés et dura une douzaine de jours. Les ouvriers, en grande majorité des femmes, étaient lassés des salaires trop bas, des contrats d’embauche lacunaires et des irrégularités devenues courantes dans le paiement des allocations sociales.

Les ouvriers nommèrent des délégués qu’ils chargèrent de les représenter tout au long des deux semaines d’échanges tendus qui eurent lieu avec la direction de la société. C’est Pékin qui donna finalement l’ordre à l’employeur de répondre aux revendications sociales de ses ouvriers en « rectifi[ant] selon la loi » les versements à effectuer. L’entreprise assura donc qu’elle verserait une prime de 230 yuans (30 euros) par mois à chaque travailleur et effectuerait un rattrapage dans les versements des indemnités de sécurité sociale dues d’ici à la fin de l’année 2015. Elle indiqua néanmoins que « ces contributions ne pouvaient pas être quantifiées pour le moment ».

De fait, si plus de 80% des employés de l’usine se remirent rapidement au travail, les ouvriers n’en restaient pas moins dubitatifs : « On ne nous a pas promis le versement de toutes nos prestations sociales en retard. On a seulement obtenu une petite victoire, en obtenant une prime » se plaignait à l’Agence France-Presse M. Wang, un employé gagnant 330 euros par mois. Beaucoup craignaient en fait que la direction décide de délocaliser brusquement l’usine afin de ne pas avoir à verser les sommes dues aux salariés. Une telle stratégie est devenue classique ces dernières années en Chine pour freiner l’essor des mouvements sociaux. Cela illustre la tension entre d’un côté la division internationale voire nationale pour la Chine du travail, permise par le socialisme de marché, et de l’autre les revendications ouvrières.

Les meneurs du mouvement avaient également peur que la direction de l’usine ne prenne contre eux des mesures de représailles une fois la mobilisation terminée. Le président de la société, Lu Chin-chu, avait annoncé dans un communiqué expédié à la Bourse de Hong Kong que cette grève avait entraîné des pertes d’environ 20 millions d’euros et que l’engagement de Yue Yuen à satisfaire certaines demandes de ses employés « pourrait avoir un effet négatif sur ses performances financières ». Or, les répercussions du durcissement des exigences patronales face à l’augmentation des coûts et à la baisse de la demande sont bien souvent immédiates pour les travailleurs.

Ce sont toutefois les tactiques d’intimidation employées par les autorités qui ont déclenché l’ire des travailleurs mobilisés : « Les ouvriers n’ont pas obtenu gain de cause, et maintenant le gouvernement nous force à revenir à nos postes » déplorait un agent d’entretien de 45 ans nommé Li. La grève a en effet été émaillée de faces à faces très violents entre travailleurs et forces de l’ordre, lesquelles avaient été dépêchées en masse par le gouvernement chinois. Des centaines de policiers encerclaient l’usine, certains équipés de matériel antiémeute et d’autres tenant en laisse des bergers allemands.

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Manifestation d’ouvriers de l’usine Yue Yuen à Dongguan le 24 avril 2014 (© Stringer China/REUTERS).
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Confrontation entre la police et les manifestants de l’usine Yue Yuen à Dongguan (©China Labor Watch).
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Forces de police déployées à l’usine Yue Yuen de Dongguan (©China Labor Watch).

 

Plusieurs employés ont été brutalisés ou interpellés par les policiers au fil de la mobilisation : « La police a arrêté une soixantaine d’employés dans les ateliers » a indiqué une ouvrière sous couvert d’anonymat, dénonçant « le contrôle de la police ». L’équation sociale apparaît donc comme hautement sensible pour le pouvoir chinois, qui craint qu’une agitation ouvrière de grande ampleur dans le Guangdong paralyse les exportations et donc la croissance du pays. Il a de fait choisi de se montrer intraitable face à la hausse des conflits du travail, qui ont augmenté de 30% au premier trimestre 2014 par rapport au premier trimestre 2013 selon l’ONG China Labour.

Le profil sociologique nouveau des ouvriers joue donc un rôle non négligeable dans l’augmentation des conflits du travail au sein des usines du delta de la rivière des Perles depuis la fin des années 2000. La manière de penser des grévistes est également susceptible de remettre en question sur le long terme le modèle de développement économique chinois. En effet, leur revendication principale concerne l’augmentation des salaires. Celle-ci vient contredire un modèle économique de développement basé pendant plus de vingt ans sur des exportations industrielles massives venant du Guangdong pour les autorités et sur l’idée de tirer profit des bas coûts de la main-d’oeuvre pour les entreprises.

A cela viennent s’ajouter la détermination des ouvriers à faire appliquer les lois en vigueur, à améliorer leurs conditions de travail et à protester contre la pression qu’exerce Pékin sur les travailleurs mobilisés à travers le syndicat et les forces de l’ordre. Cette répression irrite entre autres les migrants issus de la campagne, alors que leurs esprits sont déjà échauffés par le mépris qui sévit à leur égard et rend leur vie dans les grandes villes du Guangdong difficile.

En conséquence, bien des militants et intellectuels entrevoient à l’horizon 2020 une grève générale en Chine du Sud, qui serait la conjonction de mobilisations locales. On est effectivement en droit de se demander si le printemps ouvrier rampant qui existe à l’heure actuelle dans cette région n’a pas le potentiel pour devenir “explosif”.

Chloé MALET

 

Sources

  Articles de presse :

Audrey Chauvet, « Chine : dixième jour de grève pour des ouvriers fabriquant des chaussures Nike et Adidas », 20Minutes, 23 avril 2014.

Romain Geoffroy, « Chine : grève massive dans une usine de chaussures », France Infos, 14 mai 2014.

Jean-Philippe Béja, « Chine : le prolétariat en révolte contre ‘sa’ dictature ? », Mediapart, 18 juin 2010.

Tim Pringle, « Chine. Les grèves chez le constructeur Honda sont le résultat d’un long processus », L’Humanité, 14 octobre 2011.

Brice Pedroletti, « En Chine, la grève des ouvriers de Honda illustre le malaise social », Le Monde, 31 mai 2010.

Marc Lebeaupin, « Grève dans une usine Honda en Chine, la contestation gagne du terrain », RFI, 13 juin 2010.

Solidarité Internationale PCF, « Grève massive en Chine : 40 000 ouvriers paralysent la plus grande usine de chaussures au monde, fournisseur d’Adidas et Nike », Solidarité Internationale PCF, 17 avril 2014.

Vincent Landrieu, « Jouet : les fabricants chinois en pleine déconfiture », Les Echos, 17 octobre 2008.

Marc Lebeaupin, « L’économie chinoise ne joue plus », RFI, 17 octobre 2008.

Jean-Marc Caudron, « Le travailleur chinois, jouet de la crise », OXFAM-Magasins du monde, 31 janvier 2009.

Dorian Malovic, « Triste fin de grève pour 40 000 ouvriers chinois », La Croix, 29 avril 2014.

  Sources académiques :

Jean Ruffier, « Les grèves en Chine : acteurs, développements », HAL, 2015.

Laurence Roulleau-Berger, « Migrant(e)s dans les villes chinoises, de l’épreuve à la résistance », Multitudes, 2010.

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