Arrestations d’opposants politiques, atteintes aux libertés de la presse, complotisme d’État : la Tunisie, autrefois considérée comme l’exception démocratique dans la région, renoue sous la présidence de Kaïs Saïed avec l’autoritarisme. En dépit de ses promesses d’approfondissement démocratique, le président tunisien a instauré depuis 2021 un pouvoir sans partage et s’est érigé en arbitre ultime de la vie politique. Il serait cependant faux d’affirmer que ce tournant marque un retour à l’Ancien Régime. Tant par son projet et son style que sa pratique du pouvoir, le saïedisme est un autoritarisme nouveau, proposant un nouveau débouché aux aspirations révolutionnaires de 2010-11. Cet article explorera les ressorts de ce système, largement inédit dans l’histoire politique tunisienne.
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