La Grèce après 1945 : une société qui se déchire (1)
La Grèce entre en guerre le 28 octobre 1940 aux côtés des Alliés sur différents fronts. Rapidement, les Allemands occupent le territoire grec et la collaboration du gouvernement conservateur de droite fait basculer les rapports de force. Les communistes se retrouvent alors dans l’opposition, soutenus par les Britanniques qui souhaitent plus que tout combattre la présence nazie au Sud de l’Europe – quand bien même il leur faut s’allier à des partisans d’extrême-gauche.
L’échec de l’attaque de Mussolini en octobre 1940 depuis l’Albanie, alors colonie italienne, pousse l’Allemagne nazie à s’engager en Grèce pour sauver son allié italien. Les Allemands déclenchent l’invasion de la Yougoslavie et de la Grèce en avril 1941, et le pays tombe fin mai lorsque la Crète est conquise par les nazis. Il sera occupé et divisé entre le Reich, l’Italie et la Bulgarie. Le roi grec Georges II et son gouvernement sont contraints à fuir en exil, en Egypte puis au Royaume-Uni. Un gouvernement collaborateur se met en place à Athènes dès l’été 1941, au moment où les premières tentatives de résistance armée s’organisent dans le nord du pays à travers l’action de l’EDES (Ligue nationale démocratique grecque) et du Parti communiste (KKE). En 1943 et 1944, cette résistance s’impose finalement sur la scène nationale, libérant différentes régions hellènes (Macédoine orientale et Thrace). Dans le même temps, le gouvernement grec en exil poursuit sa lutte contre l’Axe aux côtés des Britanniques au Proche-Orient, en Afrique du Nord et en Italie.
La résistance grecque est incarnée par l’alliance entre les membres du parti communiste de Grèce (KKE) et les Britanniques. Créé en 1941, le Front national de libération (EAM en grec) regroupe les partisans démocrates s’opposant aux monarchistes, à savoir des socialistes et communistes pour la majeure partie ainsi que des républicains. Le mouvement de l’EAM se dote par la suite d’un bras armé : l’Armée populaire de libération nationale (ELAS), composée d’andartes (guérilleros) de gauche. Fondé par les communistes, le mouvement ne s’aligne pourtant pas sur la dialectique révolutionnaire, ne souhaitant pas imposer de profondes réformes sociales. Ce faisant, il rassemble toutes les forces de la société grecque, des travailleurs aux propriétaires terriens pour soutenir le mouvement de résistance. En 1942, l’explosion du viaduc Gorgopotamos grâce à l’action commune de l’ELAS et l’EDES (Ligue nationale démocratique grecque) marque un événement clé de la résistance grecque face aux troupes de l’Axe, permettant de bloquer le ravitaillement de l’Afrique du Nord. Le viaduc servait de passage à la voie ferrée reliant Thessalonique à Athènes. A la suite de cette opération, l’ELAS et l’EDES proclament leur volonté de coopérer dans leur action de résistance, se mettant sous le commandement du Middle East Command en Egypte et auquel participent également les troupes grecques fidèles au roi Georges II en exil.
A ses débuts, la résistance grecque prend donc la forme de soulèvements ponctuels et isolés mais bientôt, la réunion des mouvements de résistance permet aux maquis d’émerger dans les montagneuses. Avec la branche armée de l’EAM, l’ELAS, la résistance devient proprement militaire et organisée. Aux sabotages et aux actions de guérilla contre les Italiens et les Allemands se succèdent rapidement de véritables batailles rangées. A l’été 1943, plusieurs villes sont aux mains des résistants après avoir été libérées des occupants et collaborateurs.
Le soutien britannique à la résistance grecque, malgré son ancrage communiste, s’explique par la volonté de Winston Churchill et Anthony Eden de conserver une forte influence dans le pays et un accès privilégié à la Méditerranée. Lors d’une rencontre à Moscou entre Churchill et Staline du 9 au 18 octobre 1944, les deux hommes se partagent les influences britannique et soviétique en Europe en prévision de l’après-guerre. Churchill exige alors d’obtenir une influence de 90% en Grèce, faisant de nombreuses concessions ailleurs en Europe [1]. Un désaccord naît cependant quant à l’orientation politique que les Alliés veulent faire prendre à la Grèce à la fin de la Guerre. La majorité de l’armée régulière réfugiée au Caire avec le gouvernement en exil souhaite mettre en place un gouvernement démocratique républicain d’union nationale. Au contraire, l’état-major, soutenu par les Britanniques et les autres pays alliés (notamment la France Libre et les Etats-Unis), veut restaurer le régime monarchique autoritaire d’avant-guerre. L’opinion républicaine, notamment soutenue par les communistes, est mise à bas par les Britanniques qui procèdent à une épuration de l’armée grecque entre décembre 1943 et avril 1944. Le 3 décembre 1943, une manifestation pro-EAM se rassemble à Athènes mais la police grecque tire sur les manifestants, faisant 28 morts et 148 blessés. Ce massacre déclenche un conflit ouvert entre l’EAM et l’armée britannique – bien que les combats restent confinés à la capitale grecque. Les paroles attribuées à Churchill à ce sujet sont révélatrices du revirement de position de Londres : “il nous faut tenir et dominer Athènes”. Ces affrontements sont connus sous le nom de dekemvriana (événements de décembre) ; ils marquent le fondement de l’ostracisation des communistes de la scène publique grecque durant de longues décennies jusqu’à la fin du siècle.
De leur côté, les communistes constituent alors un gouvernement clandestin qui ne reconnaît plus l’autorité royale. Le roi Georges II, en exil au Caire, réplique en formant un gouvernement de coalition rassemblant toutes les autres tendances politiques [2], à la tête duquel il nomme le libéral Georgios Papandreou. Ayant étudié le droit en Grèce et en Allemagne, Papandreou était avant cela gouverneur des îles de la mer Egée à la fin de la Première Guerre mondiale. Déçu par le gouvernement grec des années 1930, il crée son propre parti (le Parti démocrate-socialiste de Grèce), mais sera enfermé lors de l’occupation nazie. Il parvient à s’évader et devient Premier ministre du gouvernement en exil au Caire, avant de revenir diriger la Grèce à la Libération. Malgré la création d’un gouvernement clandestin par l’EAM, celui-ci essuie une défaite qui marque la fin du dekemvriana et, des mois plus tard, le désarmement unilatéral de l’ELAS dans le cadre de l’Accord de Varkiza du 12 février 1945 entre le ministre grec des Affaires Étrangères et le secrétaire du KKE au nom de l’EAM-ELAS.
La Grèce continentale est libérée dès octobre 1944, mais des garnisons allemandes continuent à occuper les îles de la mer Egée jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale. Des troupes britanniques débarquent même à Athènes à la demande de Churchill, pour assurer que la Grèce ne tombe pas aux mains des communistes. Ce dernier exige le désarmement et la dissolution d’ELAS, mais la résistance communiste lutte contre les Anglais et prend rapidement le contrôle de la Grèce continentale, à l’exception de sa capitale et de Salonique. C’est la Première guerre civile grecque. Elle prendra fin à la demande de Staline lors de la Conférence de Yalta en février 1945, quand le chef soviétique demande à l’EAM de signer l’Accord de Varkiza avec le gouvernement grec, qui vise au désarmement de l’ELAS.
En mai 1945, le pays sort de cette guerre dévasté par l’occupation, ses infrastructures comme son économie sont en ruine. La perdition grecque se fait d’autant plus sentir que les partisans communistes, républicains et royalistes s’opposent violemment aux conservateurs ayant collaboré avec Hitler et empêchent la restauration du roi Georges II. En 1946, quand le roi remonte finalement sur le trône grec, une violente guerre civile éclate à nouveau jusqu’en 1949.
La deuxième guerre civile grecque et ses conséquences
La deuxième guerre civile grecque représente le premier mouvement d’insurrection communiste violente en Europe après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle s’inscrit dans un contexte de tensions entre monde capitaliste et monde soviétique. En 1946, après avoir appelé à la paix à la Conférence de Yalta, Staline demande aux communistes de rompre la trêve civile en Grèce pour entamer le “second maquis”, dans l’optique de faire entrer la Grèce dans le camp soviétique et l’opposer aux Alliés. L’EAM-ELAS établit alors un gouvernement révolutionnaire en Epire, soutenu par la Yougoslavie et le bloc soviétique. Les Britanniques, qui ont déjà changé de camp à la libération, s’allient aux Etats-Unis pour soutenir le gouvernement multipartite monarchiste, anti-communiste.
La rupture entre Tito en Yougoslavie et Staline en 1948 laisse l’EAM-ELAS sans ressources pour continuer le combat des maquis, et le pousse à déposer les armes en octobre 1949. Menacés par le gouvernement d’emprisonnement et d’exécution sommaire, beaucoup d’andartes s’expatrient dans les pays communistes, où ils rejoignent d’autres communautés grecques [3], plus anciennement installées.
A la fin de la deuxième guerre civile grecque en 1949, le pays est ruiné. Il aurait perdu presque un dixième de sa population à cause de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre civile. On estime par ailleurs les pertes humaines de la guerre civile grecque à 150 000 morts et des dizaines de milliers de réfugiés dans le bloc communiste (entre 80 000 et 100 000). Ce ne sera qu’à partir de 1985 et des lois d’amnistie que les familles communistes en exil pourront rentrer en Grèce. La flotte marchande et les infrastructures sont détruites en grande partie, tout comme les ressources agricoles et les zones industrielles. Le plan Marshall est proposé en 1947 par le président américain Truman dans l’optique de fournir un appui financier aux conditions avantageuses aux Européens pour reconstruire le continent. Il s’applique également en Grèce à hauteur de 4 milliards de dollars, mais il sert surtout à couvrir les dépenses militaires. En effet, depuis le début de la Guerre froide, la Grèce est considérée par l’Occident comme un rempart contre le bloc communiste qui s’étend progressivement en Europe, ce qui conforte les Américains dans leur effort de soutien économique à la Grèce. Pour autant, il faut souligner que le KKE, le parti communiste grec, ne prend pas part au Kominform créé entre 1947 et 1956 dans le but de rassembler les mouvements communistes européens sous le leadership de Moscou. L’URSS semble s’en être tenue au soutien des maquis. Le danger rouge en Grèce n’est donc peut-être pas aussi prégnant que veulent le faire croire les Américains dans le cadre de leur stratégie de containment (endiguement) du communisme.
Les gouvernements grecs qui se succèdent sont dominés par le Parti conservateur, jusqu’à la prise de pouvoir des Colonels en 1967. En 1951, la droite conservatrice dure constitue enfin un gouvernement stable, après des années de confusion, menée par le maréchal Alexandros Papagos. En 1955 lui succède Konstantinos Karamanlis, chef de l’Union nationale radicale (ERE) qui dirige d’une main de fer la Grèce jusqu’en 1963. La vie politique et civique est marquée par des atteintes successives aux libertés fondamentales, la censure médiatique, des exactions de groupes paraétatiques… Durant son mandat, il fait juger 28 partisans communistes pour avoir promu des slogans de partis politiques dissous et interdits. Par ailleurs, il abandonne le projet d’énosis prôné jusque-là par les gouvernements précédents, c’est-à-dire l’unification de la Grèce et de Chypre. Il organise la signature des Accords de Zurich et de Londres en 1959, en vue d’accorder l’indépendance à l’île, qui se dote d’une Constitution propre en 1960. Toutefois, la stabilité du gouvernement conservateur permet à la Grèce de s’engager dans une phase de développement économique important grâce à l’urbanisation et l’exode rural, l’essor de la marine marchande et du tourisme.
Quand le centriste Georgios Papandreou arrive de nouveau au pouvoir en 1963 après la démission de Karamanlis (suite à des accusations de fraude électorale par le centre), les pressions de la gauche et de l’Europe le poussent à revoir la législation encore en vigueur et datant de la guerre, notamment la Loi 509 qui criminalisait le parti communiste (KKE). Il opère ainsi un changement radical vis-à-vis de la politique conservatrice qui prévalait jusqu’alors. Il libère la plupart des prisonniers politiques et encourage le débat public sur les dissensions politiques créées pendant la guerre.
Cependant, l’apaisement de la vie publique grecque n’est pas aisé. Les commémorations et célébrations sont l’occasion d’affrontements et échanges amers entre les communistes et les conservateurs. En novembre 1964, lors de la commémoration de l’explosion du viaduc Gorgopotamos en 1942, la droite conservatrice considère la présence d’EAM illégitime, ces derniers ayant participé à l’attentat en 1942. Des partisans de la droite font à leur tour exploser une bombe qui tue 13 personnes pendant la cérémonie, mais les responsables de l’attentat ne sont pas poursuivis alors qu’on enferme les militants communistes présents sur place pour sédition. La droite se défend en affirmant que l’explosion est causée par une ancienne bombe datant de la guerre qui était restée sur place.
Toutefois, le retour au calme de la Grèce sur la scène européenne – qui s’est apparenté à une mise sous giron européen définitive – et son affirmation au sein du bloc occidental se fait aussi grâce à la normalisation de ses relations internationales : elle intègre l’OTAN en 1952 et signe un traité d’association avec la Communauté Économique Européenne (CEE) en 1961 (l’Accord d’Association d’Athènes).
Cependant, au début des années 1960, la situation politique se tend à mesure que les critiques se font de plus en plus vives contre le gouvernement. Les partis d’opposition soutiennent Georgios Papandréou de l’Union du Centre, d’autant plus quand Karamanlis s’exile à Paris après avoir perdu les élections de 1964, suite à l’assassinat d’un député de gauche [4]. Papandréou gagne ces élections et fait entrer la politique grecque dans une période d’embellie démocratique. En effet, la gauche appelait à une amnistie générale pour les actes commis pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Cette stratégie est dictée par le contexte de la Guerre froide qui rend peu crédible un projet politique communiste fondé sur une logique de classe explicite. Il est nécessaire pour la gauche de rechercher le consensus général et d’apaiser les tensions qui divisent la société grecque en apparaissant comme un parti qui s’est modernisé et a modéré son discours depuis la Seconde guerre mondiale.
La junte des Colonels, une mise en parenthèse de la démocratie grecque
Cependant, les relations entre le nouveau roi Constantin II et Georgios Papandréou deviennent si tendues que le Premier ministre démissionne en juillet 1965 ; mais une victoire du parti centriste de Papandréou s’annonce évidente. C’est pourquoi le 21 avril 1967, les Colonels de l’armée grecque opèrent un coup d’Etat , discrètement soutenu par la CIA qui refuse de voir la gauche au pouvoir au sud de l’Europe. Ce putsch inaugure la “dictature des Colonels” jusqu’en 1974. Les Colonels souhaitent revenir à la politique de la fin des années 1940 : des anciens résistants sont à nouveau arrêtés tout comme les opposants politiques de gauche mais aussi de droite. Le roi Constantin II est forcé à partir en exil en décembre 1967, ayant échoué à reprendre le pouvoir aux Colonels et laissant Georgios Papadopoulos à la tête de l’Etat grec. Ce dernier impose une Constitution dictatoriale lui attribuant les pleins pouvoirs. Le régime policier traque les opposants, supprime les partis politiques et interdit le parti communiste. De nombreux intellectuels fuient à l’étranger pendant cette période. Cependant, le bloc occidental, notamment les Américains, le condamne pas catégoriquement le régime car les Colonels sont tout à fait anti-communistes. Les Etats-Unis lui accordent leur aide financière, toujours dans le cadre de la Guerre froide, afin de protéger le flanc sud-est de l’OTAN. Le passage à la dictature grecque ne ferme donc pas le pays hellène sur lui-même, au contraire.
En interne, ce sont les étudiants qui déclenchent le processus de désintégration de la dictature en occupant l’École polytechnique d’Athènes le 17 novembre 1973, quelques mois avant la chute des Colonels. La répression est brutale, les étudiants sont délogés par des chars militaires. L’affrontement fait officiellement 34 morts et des centaines de blessés. Les autres étudiants sont emprisonnés, torturés par la police et condamnés par des jugements aux peines très lourdes. Par ailleurs, le contexte dictatorial pousse la gauche et la droite, auparavant ennemis jurés, à une coalition pour mettre fin au régime militaire. Un coup d’Etat de l’armée grecque renverse le colonel Papadopoulos à la tête de la junte militaire le 25 novembre, remplacé par Dimitrios Ioannidis. Le régime est très affaibli politiquement et isolé au niveau international.
Cependant, c’est un coup de l’extérieur qui met à bas le régime dictatorial. En 1974, l’île de Chypre est envahie par la Turquie. Chypre, peuplée majoritairement de Grecs et d’une minorité turque, est indépendante depuis 1960 et la fin de la présence coloniale anglaise. Quand le président Makarios cherche à se débarrasser des officiers grecs de sa garde nationale dans le but d’éviter que ne se réalise l’énosis, une réaction ultra-nationaliste grecque est provoquée. Une tentative de putsch est fomentée par Ioannidis depuis la Grèce, mais les Turcs débarquent en tant que puissance garante – tout comme l’était la Grèce par ailleurs – et cette invasion précipite la chute de la junte militaire. La classe politique grecque rappelle alors Konstantinos Karamanlis de son exil parisien depuis 1965 afin qu’il réinstaure l’ordre démocratique en Grèce après sept ans de dictatures. En juillet 1974, il prend la tête d’un gouvernement provisoire d’union nationale. Avec l’arrivée de Karamanlis au pouvoir, la déchirure de la société grecque et l’anti-communisme s’atténuent progressivement. Le premier ministre grec souhaite plus que jamais tourner la Grèce vers l’Europe et faire de l’adhésion à la CEE un projet commun pour le peuple grec qui dépasse les désaccords politiques et les lourds héritages de la guerre civile.
[1] Par ailleurs, il n’exige que 50% d’influence britannique pour 50% d’influence soviétique en Yougoslavie, alors que les Britanniques soutiennent fortement la résistance de Tito au même moment.
[2] Ce nouveau gouvernement regroupait les Indépendants menés par Emmanouil Tsouderos, le parti libéral de Sofoklis Venizelos (aussi connue sous le nom d’Union nationale centriste progressive) et le Parti démocrate-socialiste de Grèce de Georgios Papandreou (créé en 1931 et dissout en 1950).
[3] Notamment les Grecs pontiques.
[4] Vous pouvez voir à ce sujet le film Z de Costa-Gavras.
Bibliographie
Joëlle Fontaine, 1941-1946, De la résistance à la guerre civile en Grèce, La Fabrique EDS, 2012.
Christiane Fourgeaud, “La Grèce, de la Résistance à la guerre civile (1940-1949)”, 2009. En ligne, consulté le 12 juin 2018. URL : http://www.carre-rouge.org/IMG/pdf/Article_Grece_1940_1949_PDF.pdf
Marie-Laure Coumin Koutsfatis, “1967, la dictature des Colonels s’installe en Grèce”, site internet de L’Humanité, 21 avril 2017. En ligne, consulté le 12 juin 2018. URL : https://www.humanite.fr/1967-la-dictature-des-colonels-sinstalle-en-grece-635068
Mark Mazower, “The Cold War and the Appropriation of Memory: Greece after Liberation”, East European Politics and Societies, vol 9, 2, 1995. Pages 272-294.
Christos Zias, “17 novembre 1973, La révolte des étudiants de l’Ecole polytechnique d’Athène”, site internet Horizons grecs. En ligne, consulté le 12 juin 2018. URL : http://www.horizonsgrecs.fr/journal/spip.php?article344
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